Super Castlevania (Super NES)
SUPER CASTLEVANIA 4
Date de sortie : 1991Plate-forme : Super NESNom alternatif : Super Castlevania (Super Akumajou Dracula)
Ce Castlevania est assez particulier dans le sens oùil n’a pas été présenté partout de la mêmemanière. Je m’explique. Si aux Etats-Unis et en Europe Castlevania 4a été présenté comme un épisode àpart, dans lequel Simon reprend du service quelques annéesaprès les événements de Simon’s Quest,il n’en est pas de même au Japon, où Konami l’aprésenté ni plus ni moins que comme un remake du premier Castlevaniade la NES (d’où les deux appellations différentes). Difficilede se faire une idée. D’un côté, les niveaux de Super Castlevaniasont totalement différents du premier opus, de l’autre, les clins d’oeilsont vraiment nombreux (mais n’apparaissent pas dans l’ordre du 1)… Mais finalement,cela n’a que peu d’intérêt.
Deux exemples de ressemblance entre Castlevania et Castlevania 4. Simples clins d’oeil, ou remake?
Toujours est-il que le jeu est très proche du premierépisode dans son déroulement, c’est-à-dire comme un classiquejeu de plates-formes. On retrouve les mêmes armes secondaires, les mêmesbonus, le même type de monstres (forcément) et votre arme principaleest toujours votre fidèle fouet. Fouet qui s’est d’ailleurs enrichi denouvelles possibilités. Il est en effet possible de le lancer dans les8 directions, et par là même de dégommer les bestioles ailéesse trimbalant au dessus de votre tête en se croyant à l’abri parcequ’elles n’ont pas compris qu’on est plus sur NES, là! A cela, s’ajouteégalement la possibilité de laisser le fouet pendre mollementdevant vous en laissant le bouton de tir appuyé. Il ne s’agit pas dejouer au bilboquet mais bien de l’utiliser comme bouclier, ce qui est extrêmementefficace contre les tirs ennemis, voir contre des créatures faibles commeles chauves-souris. Enfin, cerise sur le gâteau, il est possible de s’enservir comme d’un grappin en s’accrochant à des anneaux accrochésaux murs et ainsi de franchir des distances considérables en se balançantau dessus du vide. Pour un peu, on se croirait dans Indiana Jones!;)
Utilisation de votre fouet
Le tir normal
Le tir en diagonale
Vous pouvez utiliser le fouet comme un bouclier en le laissant pendreServez vous en de grappin pour franchir les précipices
En tout cas, ces nouveaux éléments sont trèsloin de faire gadget : Konami a réussit le tour de force de particulièrementbien les intégrer au jeu et la maîtrise du fouet est désormaisune obligation absolue pour espérer franchir les obstacles vous séparantde Dracula!
Malgré le fait que Castlevania 4 soit un des premiersjeux de la Super-NES, il n’en est pas moins très réussi techniquement,tant au niveau visuel que sonore. Les graphismes sont en effet très réussismême si certains décors du début du jeu sont parfois gâchéspar des couleurs pour le moins criardes… Mais bizarrement, plus on progressedans le jeu, plus le jeu s’améliore graphiquement, ce qui finalementne fait qu’ajouter à l’intérêt du jeu.^^ Certains décorssont d’une esthétique rare et les sprites sont finement dessinés.Au niveau sonore, c’est également du tout bon puisque les effets sonoressont variés et les musiques sont globalement très bonnes. Certainessont même franchement superbes et méritent une mention spéciale.Le Mode 7 est intensivement utilisé et souvent de manière trèsoriginale! En vérité, Castlevania 4 prouve que le Mode 7 peutapporter autre chose qu’une simple amélioration esthétique…Ainsi, à un moment, vous êtres suspendu dans le vide à unanneau alors que tout le décors autour de vous pivote… Pour y avoirjoué au moment de la sortie du jeu, je peux vous dire que c’étaitTRES impressionnant… Plus de 10 ans après, l’effet est toujours unegrande réussite. On sent cependant que le Mode 7 est une nouveautéà l’époque pour les développeurs, car il arrivait souventsur la console que des ralentissements apparaissent, peu génants surla console Européenne, mais nettement plus sur les modèles NTSC!Avec ZSNES et sur un simple Pentium II cependant, le jeu est parfaitement fluide.Plus même que sur la console, sur laquelle le scrolling manquait parfoisun peu de coulant. Quand à la jouabilité, je la qualifierait toutsimplement d’optimale. Le personnage répond aux ordres de façonparfaite, la difficulté est très équilibrée et lesniveaux sont un modèle de construction.
En bref, Castlevania 4 est absolument exceptionnel et j’aibeau chercher, je ne lui trouve pas de réels défauts… Pour moile meilleur épisode de la série avec la version NEC,il est un pilier du jeu de plates-formes.
Comme dans Castlevania 1 et 3, une carte montre votre progression avant chaque nouveau niveau.
Le niveau 3 dispose de décors vraiment superbes!
Ce boss mettait les consoles NTSC à genoux! Avec un émulateur, c’est parfaitement fluide…
Suspendu à l’anneau grâce à votre fouet, tout le décors opère une rotation. Un des moments les plus impressionnants du jeu.
_Encore une belle utilisation du Mode 7 : le décors derrière est arrondi et tourne comme le tambour d’une machine à laver. Nausées garanties! _
Ici vous devez sauter de lustre en lustre. Ceux ci se balancent et sont en Mode7. Les flammes des bougies sont aussi animées.
Les danseurs sont le premier boss véritablement dangereux.
La salle du trésor est un niveau vraiment magnifique. Vous devez ici montrer votre habileté dans l’art d’user de votre fouet comme un grappin.