Jeux vidéo Amiga
Pas facile de savoir à quel jeu jouer.
En 1985, on n'était pas tous nés, on ne parlait pas japonais, ou on ne pouvait choisir qu'un seul jeu vidéo par année !
Nous sommes des joueurs passionnés. Nous avons juste eu envie de partager nos avis sur nos jeux vidéos Amiga, ceux qu'on a adoré, ceux qu'on a détesté ou ces pépites que l'on voudrait faire connaitre.
Images Amiga
Pas facile de savoir à quoi ça ressemble.
Puisque 1 image vaut plus que 1000 mots, voici (presque) 1000 images. 4 images Amiga pour découvrir son aspect, ses boites, accessoires et éditions spéciales.
L'histoire de Amiga
Dernière gamme à succès de Commodore, l’Amiga est créé par une équipe indépendante, Hi-Toro. Rachetée par Commodore en 1984, l’Amiga 1000 premier modèle de la gamme sort en 1985. Machine exceptionnelle à son époque par son architecture matérielle et son système d’exploitation largement en avance sur son temps, la machine souffre notamment de la concurrence de l’Atari ST, sensiblement moins puissant mais nettement moins cher et sorti plus tôt. La guerre entre ces deux machines sera âpre, probablement une des plus enflammées que le jeu vidéo ait connu!La tendance s’inverse avec la sortie de l’Amiga 500, nettement moins cher et sur lequel sortent des jeux démontrant enfin la supériorité de la machine sur son concurrent d’Atari. La sortie de l’Amiga 2000 marque la volonté de faire deux gammes d’Amiga, celui étant nettement orienté vers le marché professionnel sur lequel l’Amiga se fera remarquer notamment dans le domaine de la vidéo et de l’imagerie.Dans le domaine grand public, les modèles 500+ et 600 succèdent au 500, apportant notamment un nouveau jeu de chipsets (l’ECS) et un OS amélioré. L’Amiga domine désormais nettement le ST. Le 3000 pour sa part prend la relève du 2000 et confirme la percée de Commodore dans le domaine de la vidéo professionnelle avec notamment la sortie du module d’acquisition Video Toaster (comportant Lightwave 3D).En 1992, la sortie de la gamme AGA marque la plus grosse évolution de la gamme. Le nouveau chipset AGA permet un affichage de haute qualité et le Workbench 3.1 s’affirme comme un des OS les plus modernes de son temps. L’Amiga 1200, équipé d’un 68ECO20, disposant d’un port Zorro (jusqu’alors réservés au haut de gamme), du PCMCIA et d’un contrôleur IDE pour l’ajout d’un disque dur, présente une entrée de gamme des plus convaincantes alors que l’Amiga 4000 se charge de succéder au 3000 dans le monde professionnel. Un peu plus tard sort la CD32, console 32 bits dont on peut dire qu’elle est un simple Amiga 1200 recarrossé et équipé d’un lecteur de CD-ROM et d’un nouveau chip, Akiko.Mais Commodore était déjà trop mal en point, minée par un management désespérant, un marketing inexistant et une stratégie souvent aberrante, la boite ferme ses portes en avril 1994 et est rachetée par l’allemand Escom après une bataille judiciaire qui durera près d’un an. Escom n’aura cependant pas le temps de faire grand chose, sinon de séparer Commodore et Amiga avant de fermer elle aussi ses portes l’année d’après. On parle déjà de la malédiction Amiga qui est cependant rachetée par l’assembleur de PC Gateway 2000, avec des intentions qui restent somme toute mystérieuses aujourd’hui encore. Quelques nouveaux prototypes apparaissent et des licences sont vendues à d’autres constructeurs pendant ces périodes floues, mais la plate-forme est au point mort.Amiga reprend son indépendance vers 1999 et redéfinit ses activités et le futur de la plate-forme qui se tourne vers une architecture basée sur des processeurs Power PC (qui équipent déjà les Macintosh). Amiga Inc s’attèle dès lors au développement d’AmigaOS 4.0, devant sortir au début 2004, ayant passé un accord avec Eyetech pour construire les nouvelles machines Amiga. Par ailleurs, le projet Amiga DE vise à imposer une nouvelle plate-forme de développement « abstraite » basée sur une machine virtuelle.