Castlevania Legends (Gameboy)
CASTLEVANIA LEGENDS
Date de sortie : 1998Plate-forme : Nintendo Gameboy
Le troisième Castlevania sorti surGameboy est aussi le dernier et il aura fallu attendre près de 7 longuesannées avant de pouvoir y jouer!
De tous les épisodes sortis jusqu’à présent,Castlevania Legends est aussi celui qui se passe le plus tôtdans l’histoire puisqu’il raconte le combat de Sonia Belmont,première chasseuse de vampires « officielle » de la dynastie.C’est aussi la première fois qu’une femme va tenir le rôle-maîtredans cette série (Maria dans Chi no Rondosur NEC est un personnage alternatif). Sonia est une femme particulière,car elle est née avec d’étranges pouvoirs psychiques. Entraînéeau combat, elle apprend à 17 ans les intentions du Comte Draculaet décide d’interférer afin de le contrecarrer. La voilàdonc partie, armée d’un fouet, vers la sinistre demeure du prince vampire…
Ceux qui apprécient Alucard (et ilssont nombreux paraît-il) seront ravis, en passant, de le voir intervenirà un moment dans le jeu, celui-ci testant les aptitudes de Sonia avantde s’allier à elle. En vérité, la dynastie des Belmontest belle et bien le fruit de l’amour entre Sonia et le fils de Dracula, Alucard,ce qui explique les aptitudes des membres de cette famille.
Castlevania Legends n’est pas très différentdes autres épisodes mais il apporte quelques éléments.Il semble évident que Konami ait cherché surGameboy à trouver une alternative au système d’armes existantdepuis le premier épisode sur NES, car après l’essai infructeuxde Castlevania Adventure et le retour à la source deBelmont’s Revenge, ce système est de nouveau remplacé.L’arme principale reste le fouet qui, au maximum de sa puissance, est toujourscapable de délivrer des boules de feu. Mais les armes secondaires (hâches…)ont de nouveau disparu. Elles sont remplacées par des pouvoirs psychiquesque vous gagnez à la mort d’un boss. Ainsi, vous n’en avez pas au premierniveau, mais à la fin de celui-ci vous obtenez la possibilitéd’arrêter le temps, à la manière de la montre dans les autresopus, pendant quelques secondes (certains monstres y sont toujours insensiblesd’ailleurs). Vous obtiendrez par la suite un pouvoir permettant de vous guéririnstantanément ce qui ne manquera pas de servir, tout au moins si vousdisposez des 20 coeurs nécessaires pour lancer le sort. Car chaque sortcoûte un certain nombre de coeurs. Vous pouvez changer de sort àvolonté dans un menu accessible grâce à la touche <SELECT\>
.Si l’idée est bonne, on regrette néanmoins la disparition desarmes secondaires, décidément bien utiles. Pour le reste, le déroulementest identique aux autres Castlevania. Vous aurez parfois l’occasion de dévierdu chemin normal et de prendre une route qui vous mènera vers un cul-de-sacmais surtout vers des bonus bien pratiques (1-up, viande…). C’est pas grandchose mais ça donne un peu une illusion de liberté.
Il apparaît évident que Castlevania Legends esttechniquement le plus réussi sur cette plate-forme. Le fait aussi qu’ilsoit le seul à exploiter la Gameboy Color n’y est paspour rien! ;) Si les graphismes sont plus fins que les versions précédenteset les décors un peu plus fournis, il n’empêche que les Castlevaniane resteront vraiment pas comme les plus beaux jeux de la console! On regretterad’ailleurs le fait que les couleurs de la GBC soient si peu (mal?) exploitéescar on garde souvent l’impression que les graphismes sont restés en noiret blanc. C’est vraiment dommage. D’autant que l’animation et l’ambiance sonoresont vraiment bons. La prise en main est supérieure aux autres jeux dela plate-forme notamment grâce à deux nouveautés : la possibilitéde marcher accroupi (ce qui n’est hélas guère utile dans les faits)et surtout de pouvoir contrôler les mouvements de Sonia pendant les sauts,ce qui est vraiment pratique. Encore une fois, et c’est une constante dans pratiquementtous les Castlevania, le jeu est difficile mais cependant moins que Belmont’sRevenge.
Castlevania Legends est un jeu plutôt réussi,que je mettrai à égalité avec Belmont’s Revenge au final,même si la plupart des joueurs semblent préférer ce dernieraux aventures de Sonia. Mais pour moi, le jeu bénéficie d’unejouabilité supérieure et est un peu plus accessible bien que beaucoupconventionnel dans son déroulement… En tout cas, le moins qu’on puissedire, c’est que les Castlevania sur Gameboy sont à des années-lumièreen terme de qualité des épisodes sur consoles! Konami pas àl’aise avec les portables? Gradius, Nemesis et les Contra sur Gameboy nous ontpourtant prouvé le contraire… Alors?
La carte du jeu entre chaque niveau. C’est le seul épisode sur Gameboy où elle apparaît.
Sonia peut désormais avancer tout en étant accroupie.
Le pont qui s’effondre derrière vous, voilà encore un classique de la série!
Grr! Ces crânes sont vraiment pénibles. Ces lâches se précipitent sur vous dès que vous leur tournez le dos…
Voilà un boss qui a de la gueule!! Même si seuls la tête et le cou sont animés, il est franchement beau, non?
Encore un niveau avec des engrenages… Il faut croire que ça obsède les développeurs de Konami! Un niveau très difficile à cause des monstres qui vous assaillent de tous côtés.