Nintendo : des cartes à jouer au Game Boy

Ah! Nintendo, un grand nom dans l’univers du jeu vidéo. Certains l’adulent, d’autres l’ignorent et quelques uns ne l’apprécient guère! Mais voilà, sans cette société, les jeux vidéos n’auraient peut-être pas l’engouement qu’on leur connaît. Cette première partie vous conte comment Nintendo, une petite fabrique japonaise, a réussi à être gravir les échelons et devenir ainsi le leader incontesté du marché des consoles dans les années 80.


Et les jeux

Et la ludothèque

Gunpei Yokoi ne sait pas tromper, le petit bijou qu’il a crée à dépasser tous les records de ventes. La console s’est vendue de par le monde a plus de 120 millions d’exemplaires et le nombres de jeux écoulés est encore plus astronomique, plus de 500 millions de cartouches ! Il faut tout de même relativiser ces chiffres, car ils prennent en compte toutes les déclinaisons de la Gameboy, cela va de la premièregénération à la Gameboy Color. Le succès fut immédiat dès le lancement de la console, les éditeurs ont donc suivi ne pouvant laisser de côté le marché que leur ouvrait cette console. Tous les genres sont dignement représentés, cela va du jeu de plates-formes traditionnellesau Beat them up et passant par le jeu d’aventure.

Dans un premier temps, les éditeurs font principalement des conversions des hits de la NES. Les jeux perdent naturellement leurscouleurs mais pas leurs intérêts. La Gameboy réserve bien des surprises, la gestion des sprites est excellente et la portable peut même s’offrir le luxe de shoot them up de qualité que sa grande ne possède pas, tels que la série des R-Type. On retrouve avant tout les conventionnelles jeux plates-formes de la NES comme les Megaman, Adventure Island ou Duck Tales, et cela sans perte de qualité. Les jeux sur portable ne sont pas que des adaptations, il y a aussi des suites commencées sur NES et des jeux totalement originaux, maisil faut avouer que la plupart des produits sont dérivés des consoles de salon. Au fur et à mesure la Gameboy prend de plus en plusd’importance et Nintendo commence à développer des personnages spéciales pour la portable. Par la suite, du fait de leurs popularités, ils se verront adapter sur les consoles de salon. Wario et Kirby sont de bons exemples de ce cas de figures. D’ailleurs, selon la légende, le nom de Kirby n’a pas été choisi au hasard. Souvenez-vous, ce nom ne vous rappelle rien ? Mais si, John Kirby est l’avocat qui sauva Nintendo lors du procès contre Universal qui réclamait des droits d’auteur sur Donkey Kong. D’une certaine manière, la série Kirby lui rend hommage.

Un petit comparatif

Après la sortie et le succès de la Super NES, l’influence de cette console se ressent grandement sur la Gameboy. Les adaptations de la consoles de salon vers la portable sont légions, on retrouve le genre qui fait fureur en ce moment, c’est à dire le beat them up avec les représentants tels que Street Fighter II ou Mortal Kombat. Mais il y a aussi des jeux spécialement conçus pour la Gameboy qui se voient relookés à la façon 16 bits, comme Super Mario Land 2 ou Zelda- Link’s Awakening qui empruntent les graphismes et le style de leurs aînés Super Mario World et Zelda 3. Même, si leur visuel n’est pas original, ces jeux sont vraiment excellents, alors on ne va pas se plaindre.

Super Mario Land 2 et Zelda

L’autre domaine dans lequel la Gameboy excelle est celui du jeu de réflexion. Le succès de Tetris y est sûrement pour quelques choses. Qui n’a pas acheté sa Gameboy avec Tetris et qui n’a pas passé de folles parties seul ou à plusieurs un peu partout? Le célèbre jeu russe a bien sûr engendré de multiples clones comme Dr Mario par exemple, mais les jeux de réflexions bien sympa ne se limitent pas qu’à cela. On retrouve des jeux mêlant habillement action, plates-formes et refléxion comme Dr Franken ou Solomon’s club, des adaptations de jeux de société comme Othello ou Chesmaster et d’autres jeux plus unique comme Snoopy’s Magis Shows, Bubble Ghost, Pop’up, Mario’s Pic Cross, Pipe Dream, Pitman et encore tant d’autres.