Les différentes versions de la Megadrive
La Megadrive
Avec sa forme rectangulaire et son excroissance circulaire surmontée d’un logo 16bits de tailleet de couleur variable selon la version, la Megadrive I est plutôt imposante mais son design resteagréable. Contrairement à la Megadrive 2, ce modèle est très solide, que ce soit auniveau du port cartouche qui résiste bien à l’usure du temps ou des connexions relativementsstandards et de bonne qualité. Très peu de Megadrive souffrent de problèmes techniques,vous pouvez en acheter une d’occasion en toute confiance. Le dézonage de la Megadrive 1 est égalementon ne peut plus facile et à la portée de la majorité des bricoleurs du dimanche.
Au chapitre des défauts on notera l’absence de sortie stéréo sur la péritelobligent à utiliser plusieurs adaptateurs pour utiliser la console sur une Tv stéréo. Autredéfaut réservé a la version SECAM (vendue uniquement en France) : seul le RVB estdisponible en sortie, ce qui interdit l’utilisation des connexion RCA en façade sur lestéléviseurs récents. Le signal RVB étant le meilleur choix pour une console, ce défautn’est est pas vraiment un, c’est même un avantage quand on voit la perte de qualitéoccasionnée par les connexion antenne RF utilisées en standard chez nos voisins.
La Megadrive 2
Version restylée du modèle original, la Megadrive 2 n’apporte aucune nouveauté sur leplan technique, seul le design change. Plus compacte et plus légère, la console est malheureusementbien moins fiable et pratique. Si le câble péritel de la Megadrive 1 était un modèle defiabilité, la connexion désormais utilisée est particulièrement fragile et fortementsujette aux faux contacts. Le temps ne réussit pas vraiment à ces câbles qui sont de nos joursune source intarissable de problèmes. La qualité d’image et de son en prend également un coupen comparaison du premier modèle.
Autre défaut, la cartouche rentrant moins profondément dans le port cartouche, le moindre mouvementde la console en cours de partie peut faire planter le jeu, ce qui s’avère particulièrementagaçant. Pour finir le dézonage est nettement plus ardu que sur le premier modèle; le montageest à réserver à ceux qui maîtrisent bien le fer à souder.
Au chapitre des bons points on peut noter la présence d’une sortie stéréo d’origineet l’apparition de la sortie composite pour tous les pays.
Le Multimega.
Fleuron de la gamme, le Multimega réunit dans un boîtier de la taille d’un (très gros)baladeur CD une Megadrive et un Mega CD. Vu sa taille et son poids l’appareil est loin d’être portablesurtout que pour jouer, l’utilisation du transformateur est indispensable. Alimenté par piles, l’appareilne sert que de lecteur cd audio. Au moment de sa sortie en 1994, ce modèle était un véritable objetde luxe avec un prix frisant les 4000F. Du fait de son prix prohibitif et son manque d’intérêt, leMultimega ne se vendra pas très bien et reste donc assez rare.
La Genesis 3
La Genesis 3 n’a pas été fabriquée directement par Sega mais par Majesco Sales etcommercialisée uniquement aux USA en 1998 pour un prix de 50$. D’autres versions du même style ontégalement été conçues pour le marché sud américain.
Extérieurement la console a quasiment rapetissé de moitié par rapport à une Megadrive 2mais au prix de grands sacrifices au niveau de la connectique. Ce modèle n’accepte aucune extension, quece soit la 32x, le Mega CD ou le Master System Converter, pas plus que le Game Genie. De nombreux jeux sont égalementincompatibles. Niveau qualité de fabrication c’est du pur produit asiatique, n’espérez pas demiracles avec cette machine.
Note : Certains vendeurs font passer cette console comme un collector et la proposent à un prix délirant.Vu q’il ne s’agit que d’un sous-produit, de tels prix ne sont absolument pas justifiés
La Nomad
La Nomad est une version portable de la Megadrive qui malheureusement n’a été commercialiséequ’aux États unis. Ressemblant de loin à une Game Gear, la Nomad est bien plus qu’une portable.C’est une véritable console de salon miniaturisée qui peut accueillir un second pad et même seconnecter sur une télévision tout en gardant l’écran LCD activé. Si la Nomad étaitla portable la plus performante en son temps (seule la GBA viendra la détrôner), elle soufre des mêmesdéfauts que la Game Gear, à savoir :
- Un poids trop important.
- Une taille non négligeable et une ergonomie pas très bien pensée (trop grosse pour les mains d’un enfant)
- Une autonomie particulièrement réduite (les piles tiennent en moyenne 2 heures)
- Une fragilité importante due en grande partie à son écran LCD rétro éclairé
- Un prix trop élevé pour une console portable
La principale raison de son échecest due au fait qu’elle est arrivée après la bataillealors que la Megadrive était en plein déclin et que Sega a lancé cette console sans trop y croire,sans campagnes de promotion dignes de ce nom, faute de moyens financiers. Dommage car grâce à sa compatibilitétotale avec les 700 jeux de la Megadrive, la Nomad aurait pu être le pire cauchemard de la Game Boy qui àl’époque ne proposait qu’un écran noir et blanc.