La DreamCast
La dernière console de Sega restera gravée longtemps dans les mémoires ! La console qui propose le jeu online de série n’aura pourtant pas su convaincre suffisament de monde malgré son catalogue de jeux impressionnant. Pour la première fois, une console qui offrait le meilleur rapport qualité / prix est un échec.
Quitte ou double
Sega a d’abord été aimée, puis détestée avant d’être humiliée. Aimée car la Master System, la Megadrive puis la Game Gear firent les beaux jours de tous les joueurs. Détestée à cause de son entêtement à sortir des extensions (Mega-CD puis 32X) qui sont trop rapidement laissées à l’abandon. Humiliée par le magistral échec de la Saturn devant la première console d’une nouvelle venue dans le monde des jeux vidéos : la Playstation de Sony.
Après cet échec la Saturn, Sega est dans une situation financière difficile; la firme est déjà scindée en 2 camps : ceux qui veulent continuer dans le hardware et ceux qui veulent l’abandonner au profit du jeu sur les machines des ennemis d’hier. Les premiers l’emportent et vont lancer la Dreamcast avec un seul objectif : réussir. Pour cela, Sega s’est alliée à de grandes marques : Yamaha pour le support GD-Rom, Nec pour la puce graphique et Microsoft pour l’OS. C’est ainsi que Sega, tout en s’avançant inexorablement vers son inévitable destin, va marquer une dernière fois toute une communauté de joueurs qui aduleront à tout jamais sa dernière machine.