1953-1975 A la recherche d'un marché
1953-1975 : A la recherche d’un marché
Jack Tramiel
- qui feront de cet homme un des plus redoutables businessmen du monde informatique
- fondateur de Commodore il dirigera ensuite Atari pendant une dizaine d’années.« Business is war » (Le business, c’est la guerre)sera son moto, resté bien connu.
- qui feront de cet homme un des plus redoutables businessmen du monde informatique
- fondateur de Commodore il dirigera ensuite Atari pendant une dizaine d’années.« Business is war » (Le business, c’est la guerre)sera son moto, resté bien connu.
- qui feront de cet homme un des plus redoutables businessmen du monde informatique
- fondateur de Commodore il dirigera ensuite Atari pendant une dizaine d’années.« Business is war » (Le business, c’est la guerre)sera son moto, resté bien connu.
aine d’années.« Business is war » (Le business, c’est la guerre)sera son moto, resté bien connu.
Après deux ans d’errance en Allemagne, il émigrepour les Etats-Unis en 1948 où il intègre l’Armée Américaine.Il y démontre de grandes aptitudes à réparer les appareilsmécaniques, et particulièrement les machines à écrire.Cet élément, si trivial qu’il puisse paraître, déterminerason avenir.
Suite à son service de 4 ans dans l’Armée, Tramielaccepte un travail de réparateur de machines de bureau avant de le quitteret de fonder sa propre entreprise (dans le même domaine) dans le Bronxen 1953 avec un ami, Manny Kapp : Commodore Portable Typewriter.Entre temps, il obtient la nationalité Américaine. Les temps sontpourtant durs et ce n’est pas sa petite entreprise de réparation quilui permet de nourrir sa famille, aussi doit-il cumuler à ses occupationsle travail de chauffeur de taxi la nuit. Il réussit néanmoinsà obtenir un contrat d’exclusivité avec l’Université deFordham et se sert de ses contacts à l’Armée qui permettent demaintenir l’entreprise à flot.
- écrire à peu de frais. Son ambition ne s’arrête pas là
- la prochaine étape doit passer par l’importation de machines àécrire Olivetti. Seul problème, les règles d’importationaméricaines, extrêmement restrictives car les Etats Unis font alorspreuve de protectionnisme.
n de machines àécrire Olivetti. Seul problème, les règles d’importationaméricaines, extrêmement restrictives car les Etats Unis font alorspreuve de protectionnisme.
L’entreprise ne peut dès lors plus être hébergéeici et Jack Tramiel déménage à Toronto, au Canada, en 1955où est fondée**Commodore International **en 1959.L’entreprise peut dès lors s’étendre sur le marché desmachines à écrire, d’abord grâce au contrat d’importationavec Olivetti puis avec un juteux contrat de sous-traitance avec une entreprisebasée en Tchécoslovaquie. L’argent aidant, Commodore commenceà produire ses propres machines après le rachat d’une usine àBerlin.
La progression permet à Commodore d’entrer enbourse en 1962, avec une action débutant à 2,5$ et plustard de devenir l’un des principaux acteurs de son marché. Le siègeà Toronto est renomméCBM (CommodoreBusiness Machines), nom qu’il conservera jusqu’à sa chute, etJack Tramiel en est naturellement le Président. Morgan Powell,Président de la banque Atlantic Acceptance qui a prêté 5millions de dollars à Commodore, en est le Président du Conseild’Administration. Au niveau international, Commodore est connu sous le nom CommodoreInternational Limited.
Irving Gould
Cette expansion a pourtant un prix et les dettes contractéespar Jack Tramiel se ressentent lourdement. En 1966 éclate lescandale Atlantic Acceptance, dans lequel Morgan Powell est le premierinculpé, pour « actes de rapacité » et manipulations frauduleuses.Logiquement, la commission d’enquête s’intéresse à Commodore.La mort de Morgan Powell d’une leucémie mettra un coup d’arrêtà l’enquête mais cette affaire laisse à Commodore une publicitédont elle se serait bien passée. C’est Irving Gould, un juristeet financier Canadien qui va sauver la mise en renflouant l’entreprisede 400 000 $ en échange du poste occupé précédemmentpar Powell et de 17% des parts.****Ce personnage aura, on le verra,une importance décisive dans l’avenir.
Un problème arrivant rarement seul, le marchédes machines à écrire devient de plus en plus difficile àla fin des années 60 et le marché Nord-Américain se voitinondé par la production japonaise, nettement moins chère… Surles conseils d’Irving Gould, Jack Tramiel se rend au Japon dans le but de s’inspirerde leur méthode de travail. Il y découvre un nouveau produit…
De retour, Tramiel signe un contrat avec Texas Instrument****qui lui fournit dès lors des puces électroniques : en1969, Commodore est la première entreprise proposant la machine àcalculer électronique sur le sol Américain avec la C108.Même si elles valent alors plus de 100$, cela ne les empêche pasde se vendre comme des petits pains. En 1974, la gamme s’étend aux calculatricesscientifiques et aux machines programmables. Commodore récolte donc lesfruits de l’innovation et la fortune lui semble acquise… Oui mais… Oui maisse passe en 1975 un événement plus que facheux : TI se décideà se lancer sur le marché des calculatrices (avec le succèsque l’on sait)! Nouvelle catastrophique pour Commodore qui doit désormaisaffronter son propre fournisseur sans pouvoir rompre le contrat! Il s’avèreque TI a la capacité de vendre ses calculatrices moins cher que ce quecela coûte à Commodore pour les produire… Les résultatsne se font pas attendre.
La CBM C108
La CBM 217
La CBM 412
Le prix des puces tombant de 12$ à 1$, Commodore voits’entasser dans ses hangars des calculatrices invendables car trop chères,même à prix coûtant. L’année 1975 qui se cloture par5 millions de dollars de perte (sur un chiffre d’affaire de 60 millions de dollars)laisse entrevoir la situation critique d’une firme toujours lourdement endettée…
Crédits pour les images :- http://www.commodore.ca- http://amiga.emugaming.com- http://www.vintagecalculators.com