Castlevania Lament of Innocence
LAMENT OF INNOCENCE
Date de sortie : 2003Plate-forme : Sony PS2
Le dernier épisode en date de la saga est aussi la secondetentative de Konami de passer en 3D. On comprend aisément que le futurde la série, au moins sur consoles de salon ne peut passer que par là,les jeux en 2D ayant, il faut bien le reconnaître, un public de plus enplus restreint. On se souvient aussi que la première tentative de passageà la 3D sur la Nintendo 64 n’avait été accueillie que fraîchementpar les fans. Lament of Innocence revêt donc une certaine importancepour la série.
Le jeu étant récemment sorti au Japon et n’ayantpas la possibilité de le tester, je me suis donc servi de diverstests et articles (dont vous trouverez les sources plus bas) pour rédigercette partie.
Le scénario prend place en 1096, bien avant que l’unionde Sonia Belmont et d’Alucard ne fonde ladynastie de chasseurs de Vampire. Vous incarnez un ancêtre des Belmont,Leon Belmont, chevalier au service de l’Eglise, alors que laTransylvanie est agitée depuis un an déjà par des attaquesde monstres inconnues jusqu’alors. Mais les ordres de l’archevêcher sontclairs : les guerriers-saints doivent consacrer toutes leurs forces àla lutte contre l’hérésie (l’hérésie bogomile esten expansion dans les Balkans) et à la défense de la Chrétienté(Jérusalem vient en effet de tomber aux mains des Croisés). Cesordres, Leon les suivait aveuglément, bien qu’à contre-coeur,jusqu’au jour où sa fiancée, Sarah, est enlevéepar une meute de monstres. Lorsque votre compagnon d’armes, MathiasCronqvist, vous apprend que la source des monstre se trouve tapie dansla Forêt de la Nuit Eternelle, l’hésitation n’est plus de mise.Abandonnant votre titre de chevalier, vous vous mettez en route pour la sombreforêt, dans le but de sauver votre douce et tendre. En cours de chemin,vous croisez un vieil alchimiste, Rinaldo Gandolfi, qui vousconfiera un fouet, LE fouet, le Vampire Killer. A la fin, vousaurez le plaisir de jouer la première confrontation entre un représentantde la famille Belmont et celui qui deviendra sa némésis : Dracula!
Le jeu se compose de six ou sept niveaux. Si les cinqpremiers sont acessibles librement et peuvent être accomplisdans n’importe quel ordre, le(s) dernier(s) ne peut (peuvent) être accomplisqu’une fois les premiers terminés. Malgré quelques énigmeset l’obligation de devoir parcourir le chateau un peu dans tous les sens pourdébusquer les bonus cachés,le jeu est nettement plusorienté action que les épisodes sur GBA ou que Symphonyof the Night : le côté exploration semble être un peumoins présent. Les séquences de plates-formes, dont on se souvientqu’elles étaitent parfois bien frustrantes sur Nintendo 64, sont égalementmoins nombreuses. En bref, on est là surtout pour casser du monstre,ce qui tombe bien puisquela principale force du jeu semble êtrele système de combat.
- Sont également présentes les armes secondaires
- hâche, eau bénite, cristal… Leur utilisation coûte toujoursdes coeurs pouvant être ramassés en chemin.
- Sont également présentes les armes secondaires
- hâche, eau bénite, cristal… Leur utilisation coûte toujoursdes coeurs pouvant être ramassés en chemin.
- Sont également présentes les armes secondaires
- hâche, eau bénite, cristal… Leur utilisation coûte toujoursdes coeurs pouvant être ramassés en chemin.
- Sont également présentes les armes secondaires
- hâche, eau bénite, cristal… Leur utilisation coûte toujoursdes coeurs pouvant être ramassés en chemin.
des coeurs pouvant être ramassés en chemin.
Par ailleurs, on retrouve un système de magieinspiré de Harmony of Dissonance : une arme secondairepeut être cumulée à une des sept orbes, offrant ainsi unepalette de 35 sorts différents aux effets impressionnants. Làencore, vos coeurs seront sollicités, et évidemment leur consommationest alors supérieure à une utilisation classique de l’arme secondaire.
A cela s’ajoute certains pouvoirs spéciaux disponiblesune fois acquise la relique nécessaire. Ces reliques sont aunombre de dix et leur utilisation coûte des points de magie. Au long dela lecture des différents tests, il semble que la gourmandise de cessorts et la manière peu conventionnelle de récupérer despoints de magie les rendent assez peu pratiques. En effet, la seule manièrede remplir sa jauge de magie consisterait à **bloquer les attaquesspéciales des ennemis **grâce au bouton idoine. Inutiled’espérer refaire le plein aux points de sauvegarde : seule votre barrede vie sera régénérée.
Leon pourra toujours récupérer ou acheter desobjets à Rinaldo afin de faciliter sa quête. Il semble que l’utilisationd’un objet rende le personnage « indisponible » pendant le temps nécessaireà la manoeuvre, le rendant ainsi vulnérable face auxennemis! Par ailleurs, le jeu ne se met pas en pause quand on est dans l’écrand’inventaire, obligeant ainsi le joueur à tout effectuer dans le feude l’action. Reste à savoir si cet ajout de réalisme n’entâchepas la jouabilité, outre le fait de probablement augmenter artificiellementla difficulté du jeu.
L’élément qui a été leplus critiqué semble être le design des niveaux, se limitantgénéralement à de vastes pièces connectéespar des corridors, rendant le jeu quelque peu répétitif. Par ailleurs,l’absence de points de téléportation et le fait que les monstrestués ne réapparaissent pas handicapent sévérementle côté exploration.
Au niveau technique les critiques sont plutôt bonnes.Les créatures sont très bien modélisées et les décors,assez riches, sont tout à fait dans l’esprit de la série. C’estla musique très symphonique de Michiru Yamane, composéeessentiellement de thèmes entièrement nouveaux, qui sembleavoir le plus convaincu ceux qui ont eu la chance de pouvoir y jouer,ClassicGaming n’hésitant pas à la qualifier d’encoremeilleure que celle de Symphony of the Night… Si l’OST venait àsortir sur CD, nul doute alors qu’elle deviendrait un incontournable!! La gestiondes caméras a été, de l’avis de tous, largement améliorée.Il s’agit ici de caméras cinématiques et non plus de type « poursuite »comme dans les épisodes sur Nintendo 64. Malgré quelques problèmesde cadrage de temps à autres et l’absence d’une boussole qui aurait aidéeà se diriger dans le complexe du chateau (heureusement un automappingest présent), le jeu reste agréable à jouer.
En tout cas, les critiques semblent avoir globalement considéréescet épisode comme un bon titre, certes pas parfait (un peu court et avecun level design assez faible) mais qui en tout cas définit une bonnevoie pour le futur de la série.
SOURCEShttp://www.gamespy.com/e32003/preview/ps2/1002218/http://www.jeuxvideo.com/dossiers_pages.htm?articles/00003434_00000001.inchttp://www.jeuxvideo.com/dossiers_pages.htm?articles/00003316_00000023.inchttp://www.jeuxvideo.com/dossiers_pages.htm?articles/00003111_00000083.inchttp://micro.info/chronique/chronique.php?Id=1697http://www.jeux-france.com/Affichage_Articles.php3?Type_Article=tests&Id_Article=187http://www.gamespot.com/ps2/action/castlevaniatentativetitle/review.htmlhttp://www.classicgaming.com/castlevania/dungeon.htm