Castlevania Circle of the Moon
CIRCLE OF THE MOON
Date de sortie : 2001Plate-forme : Nintendo Gameboy Advance
Malgré les échecs successifs de Castlevania64 et de Legacy of Darkness, Castlevania reste, tant pour Konamique pour Nintendo, une série de tout premier plan. Cela se confirme avecl’annonce de la sortie d’un nouvel épisode, Circle of the Moon,simultanément au lancement de la nouvelle console portable de Nintendo,la Gameboy Advance.
- ignoraient, c’est qu’ils sont bel et bien tombés dans une chausse-trappe
- Morris se retrouve finalement prisonnier de Dracula, qui compte bien se servirde son fluide vital pour récupérer toute sa puissance, alors queles deux jeunes hommes sont finalement expulsés de la chambre mortuaire.Se retrouvant dans les souterrains, Hugh se précipite seul au secoursde son père. Mais Nathan, que vous incarnez, ne compte pas se tournerles pouces et décide, lui aussi, d’affronter les ténèbresde Castlevania.
- ignoraient, c’est qu’ils sont bel et bien tombés dans une chausse-trappe
- Morris se retrouve finalement prisonnier de Dracula, qui compte bien se servirde son fluide vital pour récupérer toute sa puissance, alors queles deux jeunes hommes sont finalement expulsés de la chambre mortuaire.Se retrouvant dans les souterrains, Hugh se précipite seul au secoursde son père. Mais Nathan, que vous incarnez, ne compte pas se tournerles pouces et décide, lui aussi, d’affronter les ténèbresde Castlevania.
pouces et décide, lui aussi, d’affronter les ténèbresde Castlevania.
Nathan Graves
Hugh Balwin
Morris Baldwin
Camilla
Dracula
Circle of the Moon fait table rase de les apportsde Castlevania 64. Pas seulement parce que la Gameboy Advance est bienincapable de supporter un jeu aussi évolué d’un point de vue technique,mais aussi parce que décidément, les épisodes de la Nintendo64 n’ont pas laissé un bon souvenir aux fans qui, au contraire, réclamaitune suite à Symphony of the Night. Et de fait, Circleof the Moon reprend bien des éléments de l’épisodesur Playstation. Ainsi, le joueur sera amené à explorerle chateau et à y faire nombre d’allers et retours afin de remplir sesobjectifs. Une carte accessible en appuyant sur le bouton SELECT lui permetde se repérer, ce qui est heureux tant le château est vaste. Destéléporteurs éparpillés dans le jeu permettent d’accélérerconsidérablement les déplacements, de même que des pointsde sauvegarde, ces derniers permettant également de récupérerdes forces.
La carte du chateau permet de rapidement se repérer dans le dédale.
Les points de sauvegarde sont le seul moyen avec les potions de récupérer des points de vie.
Les téléporteurs permettent de gagner un temps considérable dans les déplacements. Il faudra en effet bien souvent parcourir le chateau de part en part pour progresser. Ces allers et retours sont encore plus nombreux pour qui veux récupérer tous les bonus!
Sont repris également de Symphony of the Nightles éléments de RPG, notamment en ce qui concernela gestion du personnage. Abattre des ennemis rapporte en effet des points d’expériencequi permettent à Nathan de gagner des niveaux, augmentant ainsi progressivementses caractéristiques qui sont au nombre de quatre :la force détermine les dégâts infligés aux ennemis,la défense définit les dégâts subis lors d’un assautd’un adversaire, une haute intelligence permet de rapidement récupérerdes points de magie alors que la chance définit notamment la probabilitéd’obtenir des objets en abattant des adversaires. Car outre le fouet (arme principalequi refait la liaison avec les Castlevania classiques), que l’on peut fairetournoyer, et l’arme secondaire, qui comme auparavant s’utilise en échangede petits coeurs, Nathan peut récupérer des objets permettantde modifier ses statistiques qui peuvent être équipés vial’écran d’inventaire. Malheureusement assez peu nombreux, onse retrouve souvent avec de nombreux objets en multiples exemplaires… A cesobjets s’ajoutent des artefacts permettant d’étendre la panopliede mouvement du héros : double-saut, rebond contre les murs,habilité à pousser des caisses… Ils sont gardés par unboss. Ces artefacts permettent ainsi d’accéder à des endroitsautrement inaccessibles du chateau, que ce soient les niveaux supérieursou des caches où se trouvent des bonus permettant d’augmenter le nombremaximal de points de vie, de points de magie ou de coeurs.
Le relatif manque d’objets est compensé par le **systèmede magie **incorporé dans Circle of the Moon : le DSS.Le principe est de combiner deux cartes, chacune de nature différente,afin d’obtenir des effets divers. On choisit sa combinaison dans l’écrand’inventaire et on active le sort avec le bouton de la tranche gauche. Les sortsoffensifs (fouet de feu ou d’épines, épée) consomment dela magie à chaque utilisation alors que les sorts plus défensifsboivent progressivement votre mana tant qu’il reste activé. Ce systèmeoriginal permet de nombreuses combinaisons et la magie est des plus utiles pourabattre les boss, dont certains sont vraiment coriaces… Les DSS sont donccertainement le point fort du jeu.
Toutes ces possibiltés ont permis aux concepteurs decréer des niveaux variés, malgré la limitationdu petit écran de la GBA. Le jeu est très orientéplates-formes ce qui rapproche le jeu des Castlevania plus classiques,tels que le 3 de la NES. Plates-formes qui se désintègrent, plates-formesmouvantes (notamment dans la salle des machines), sauts périlleux représententune bonne partie des difficultés du jeu. Votre personnage mettra doncà forte contribution ses jambes lors de très nombreux sauts. Etlà on en vient au point noir du jeu… Quoi de plus frustrantque de faire une chûte de 50 mètres à cause d’un monstrequ’on ne peut appréhender, celui-ci étant en dehors del’écran au moment du saut? Et c’est quelque chose qui arrive trèssouvent, notamment dans la salle des machines! Même si les chûtesne sont jamais fatales, elles obligent souvent à recommencer tout unesérie de plates-formes, ce dont on se serait franchement passé…
Un des premiers jeux de la Gameboy Advance, Circle of themoon aurait légitimement pu décevoir au niveau technique.Mais il n’en est rien. Les sprites sont forts bien dessinés,notamment les impressionnants boss, et l’animation est convaincantemalgré la course du héros, pour laquelle on aurait aimédes mouvements mieux décomposés. Le gros défaut de ce jeuau niveau technique vient des décors très sombres.Sur l’écran non rétro-éclairé de la GBA, la lisibilitéest assez mauvaise et les décors peu visibles, ce qui est d’autant plusdommage que certains apparaissent magnifiques quand on réussit àavoir un éclairage correct (ou quand on utilise un émulateur).Nul doute que le jeu y gagne grandement sur la GBA SP, bienque je n’ai pas eu l’occasion de l’essayer sur cette console. Les musiques,reprenant bon nombre des thèmes d’autres Castlevania, sont bien réorchestréesmême si les nombreux allers et retours peuvent les faire paraîtrerépétitives. Les commandes, simples et répondantes assurentune bonne jouabilité qui ne souffre vraiment que du problème dechûtes répétitives lors de sauts comme il a étédit plus haut. Malgré les nombreux points de sauvegarde, le jeu est assezdifficile, beaucoup plus que _Symphony of the Night _en fait.
- pas sur le bout des doigts après des versions N64 aussi mitigées
- le pari n’était pas facile pour Konami, d’autant que les piteuses versionsGameboy ne pouvaient que pousser à la méfiance. L’éditeurs’en est pourtant sorti d’excellente manière. Le jeu est trèsagréable à jouer et réussit à reprendre les principauxéléments de Symphony of the Night. Certes le jeu n’estpas parfait : les objets d’inventaire ne sont pas intégrés defaçon optimale et le jeu est beaucoup trop sombre sur la console originalemais la bonne durée de vie du titre et la variété des niveauxen font assurément le meilleur jeu lors de la sortie de la console, endehors de Mario Advance.
a variété des niveauxen font assurément le meilleur jeu lors de la sortie de la console, endehors de Mario Advance.
Certains décors sont particulièrement fouillés.
Le loup tricéphale n’est pas une nouveauté dans la série mais il reste très impressionnant.
Tuer un boss permet de récupérer un artefact augmentant les possibilités de mouvements de Nathan
Ces spectres ne sont pas bien costauds mais leur tendance à apparaître de façon inopinée et en nombre les rendent franchement pénibles.
La salle des machines contient bon nombre de plates-formes mobiles. La progression est d’autant plus difficile que les montres ne se gênent pas pour vous attaquer.
Le fouet de roses en action sur un démon de feu. Les arcades en arrière-plan sont animées avec un scrolling parallaxe. C’est très beau, mais trop sombre pour être réellement apprécié sur Gameboy Advance.
Ces deux dragons sont l’un des boss les plus réussis du jeu. Très difficiles à abattre, ils mettront vos nerfs à rude épreuve.
Il vous faut un artefact spécial pour abattre ce bloc de béton.