Presque gagné
Presque gagné …
Tout ce qu’il fallait
Alors, que dire de cette aventure WonderSwan ? On pourra dire ce que l’on veut, Bandaï aura mené un combat farouche et aura fait tout ce qu’il pouvait. Non content de proposer un hardware de qualité (aussi bien en puissance, que taille et autonomie), Bandaï lança sa première WonderSwan à une période où les ventes de Game Boy s’essoufflaient. Pour conquérir le public, il tente d’attirer les otakus grâce aux jeux d’éditeurs de renom (SquareSoft, Capcom, Namco, Sammy etc.) et les nonchalants par l’intermédiaire de ses juteuses licences (Gundam, Digimon etc.). Bandaï a également su faire évoluer sa machine la faisant notamment passer rapidement à la couleur (emboîtant ainsi le pas de Nintendo). Bref, Bandaï avait là la parfaite recette pour détrôner la Game Boy et il n’a rien à se reprocher de ce côté.
Mais, Nintendo …
Malheureusement pour Bandaï, Nintendo a également su bien jouer la partie et gérer la situation. Alors que Bandaï avait SquareSoft sur sa machine, Nintendo avait son grand rival Enix. Cela lui permit notamment de brider largement les ventes de WonderSwan et des remakes des Final Fantasy grâce aux Dragon Quest. De même, Nintendo a su gérer la sortie des Game Boy Color et Advance qui obligèrent Bandaï à sortir de nouvelles version de sa machine. On ne peut que regretter que Bandaï n’ait pas tenté d’exporter sa console hors du Japon mais vu son catalogue, il n’est pas sûr qu’elle aurait marché au niveau mondial. Bandaï a bien failli changer le marché des consoles portables et il faudra attendre la PSP avant de voir une console portable non Nintendo atteindre de tel niveau de vente au Japon (et dans le reste du monde).