Pro Evolution Soccer
Pro Evolution Soccer (PS One et Playstation 2, 2001)
Petite précision, ce test va surtout parler de la versionPS2 vu le peu de nouveautés sur PS One.
Oui, ce titre n’est pas estampillé ISS. Mais pourquoidonc? Simplement parce que KCEO ne souhaitait plus que KCET utilise le nomISS qui leur appartient. Cela va permettre enfin de différencier lesdeux séries. Il faut savoir qu’au Japon les jeux n’ont pas le mêmenom : les ISS s’appellent Jykkiou Soccer et les jeux KCET sont les WinningEleven. PES est le premier jeu de foot KCET sur PS2. Les espérancessont grandes connaissant le niveau de qualité de ISS Pro Evolution1 et 2. En premier ieu, le gros changement est l’apparition de nombre de clubseuropéens supplémentaires. Paris, Bordeaux, Bayer Leverkussen8 nouveaux clubs permettent d’étoffer la ligue master. Cette dernièrecomporte toujours deux divisions mais de 16 clubs chacune cette fois. Misà part ce détail, son principe n’a pas beaucoup changé.On recrute suivant ses performances pour remporter le titre de champion. Ilfaut enfiler ses crampons et se rendre sur le terrain pour réellementvoir les changements apportés à la série. Evidemment,les graphismes ne sont plus les mêmes. Grâce au renderware deCriterion, les développeurs ont pu modéliser avec soin les joueurset les divers stades proposés. Comme sur PS1, on reconnait aisémentles joueurs de chaque équipe. Les stades sont vraiment bien reconstituésavec des textures de pelouses très réalistes. Seuls les couleursun peu fades et le public laissent à désirer. Sur le terrainles joueurs évoluent avec classe. Les animations sont beaucoup plusnombreuses et travaillées. Le rendu est vraiment très réaliste.Le modèle physique du ballon reste sensiblement le même que dansISS PE 2, il faut dire qu’il était déjà très réussi.Dual shock en main, on prend conscience des nombreux changements de gameplay.Il faut déjà savoir que le feeling est très différentpar rapport au précédent volet. Les contrôles sont plusdifficiles à effectuer, et les occasions de but se sont rarifiées.Dorénavant, pour gagner il faut impérativement savoir défendreet maîtriser le jeu au milieu du terrain. Les une-deux sont plus subtilscar ils permettent de choisir le moment où effectuer la deuxièmepasse. De même, les tirs sont bien moins précis. Pour en placerun il faut en plus d’être bien placé bien jauger la frappe. Unpeu trop de précipitation et le tir va n’importe où sauf dansles cages. Le jeu demande encore plus d’investissement personnel, et mêmeun expert à ISS PE 2 aura du mal lors des premières parties.Niveau sons, les chants de supporters sont resté globalement les mêmesmais les commentaires sont bien plus pitoyables qu’avant. En plus de manquerde conviction, ils ne sont pas souvent synchronisés avec l’action.Un tour dans les options s’impose… Le jeu comporte d’autres défautscomme des textures de maillots peu réalistes (suffit de voir le maillotde la France), des tirs et des joueurs parfois un peu mous, l’absence de ralentisà tout moment du match (un petit résumé est quand mêmeproposé à chaque mi-temps) et une IA du gardien imparfaite,ce dernier étant beaucoup trop fort sur les duels. Rien qu’y ne puisseen tout cas empêcher ce jeu d’accéder à la gloire.
Sur PS One, le jeu est identique à ISS PE 2 et ne proposeen plus qu’une mise à jour des menus, des équipes et maillots(c’est même marqué sur la boîte).