Emu Nova : dossier anniversaire (1 an)

Le 13 octobre 2002 était officiellement lancé un nouveau site d’émulation : Emu Nova. Pour cette occasion, l’équipe se tire un autoportrait de l’année passée : joies, déboires et espoirs futurs d’un site qui veut toujours vous en apporter plus.


The Jedi

Question 1 : « tout d’abord, qui es tu et quels sont tes hobbies ? »

Bon et bien je réponds au pseudonyme de « The Jedi » mais en fait, mon prénomc’est Thomas, enchanté charmante demoiselle. « Do you take the apéro ? ».Je suis actuellement étudiant en licence professionnelle « management& e-commerce » à Bordeaux, pas loin de mon pote Julio (que j’ai rencontré viaun recrutement pour le site, on ne se connaissait pas avant).Côté loisirs, j’aime bien bouquiner, le cinéma, taper la causette avec des gensintéressants, la science-fiction et tout ce qui touche à l’imaginaire, les dessinsanimés, la nature et les voyages, le calme et l’histoire/géo.Bien entendu j’aime assez l’informatique pour en avoir fait un site, plusieursmême. J’ai appris la programmation en auto-didacte, c’est très enrichissant.Amateur de second degré, je pratique l’escrime depuis maintenant 8 ans,c’est le sport qui me convient le mieux au niveau du caractère : précision,anticipation et renouvellement. Je vous le conseille ;o)

Question 2 : « comment es tu rentré dans l’aventure Emu Nova ? »

Ca remonte à loin, avant même sa création en fait !A l’époque on était une petite poignée sur le forum « EMULATION » de Caramail.J’m’y connaissais pas trop mais quand Cara a commencé à rencontrer ses premiersgros problèmes (à la veille de l’été 2002) on a décidé de continuer l’aventureailleurs. Résultat, nous n’avions que des forums utilisant une vieille versionpiratée de vBulletin; c’était tellement lourd que Free en ramait sévère. Onavait simplement copié l’aspect graphique de Caramail, une simple parodie.Puis vint la question « y’a personne sur les forums … et si on faisait un site ? ».L’idée d’Emu Nova était née.A la base, le projet devait être dirigé par une autre personne que moi maisne s’activant pas du tout, j’ai pris les commandes et commencé le développementdu site en PHP … j’ai refait le site par 2 fois par la suite tellement c’étaitmal programmé et peu optimisé. Je me suis donc attelé à l’aspect graphique ettechnique durant l’été. On tablait sur une ouverture en septembre mais fautede contenu, nous avions décidé de repousser ça au 12 octobre. Avec moi, participaientà l’aventure Exodus, Angel Killah, Kenshiro84 et Lyghur. Seul Exodus ne faitplus partie de l’équipe, décision personnelle de sa part.Notre motivation était d’approcher l’émulation d’un oeil différent, d’un oeilpassionné. J’avoue que ma passion n’a fait que croître et se révéler plus letemps passait. J’estime que notre objectif a été atteint mais on est encoreloin d’avoir fait le maximum.Voilà donc pour ma petite histoire d’amour avec Emu Nova.Maintes fois nous avons failli crever à cause de nos hébergeursmais finalement, on s’est toujours accroché pour ne pas gâchertout le travail mené dans le passé. Je crois qu’aujourd’hui, sion arrêtait, ce serait avec regret.

Question 3 : « qu’est ce qui t’as motivé à travailler pour ce site, avec cette équipe ? »

Pour le principe de toujours mieux faire et différemment. Les liens entre l’équipese resserrent chaque jour davantage. Même si on est éparpillés dans toute laFrance, j’ai déjà eu l’occasion de rencontrer Zirst (ancien membre de l’équipe),Angel Killah et Julio (mon presque voisin). Finalement on devient comme unebande de copains, comme si on se connaissait depuis le jardin d’enfant. C’està la fois un plaisir et un devoir : je m’ennuie quand je sais que je n’ai rienà faire pour le site … c’est presque comme une drogue mais en mieux : toutle monde en profite ;o)Ce qui me motive d’autant plus c’est que j’ai créé ce site pourqu’il soit visité et revisité. Constater que c’est le cas me pousseà persévérer et assurer le succès que nous connaissons.

Question 4 : « quelle est ta vision de l’émulation, ce que ça devrait être ? »

C’est quoi l’émulation ?? (rires)Elle est assez simple mais je vis dans le regret de la situation actuelle :actuellement un site d’émulation est considéré comme « bon » dans la mesure oùil propose plein de roms. Il peut y en avoir 50.000 et rien à côté il sera bontandis que celui qui en propose 50 et pleins d’extras à côté, souvent le fruitde plusieurs heures de travail, ne sera pas reconnu à sa juste valeur : celledu partage et de l’information.Donc voilà, pour moi l’émulation c’est le plaisir de jouer à des jeux, plusou moins anciens, tout seul ou à plusieurs sur son ordinateur. Depuis tout petitje suis relié à une console avec mon cordon ombilical donc partager ça est unréel délice pour moi.Je ne suis pas contre l’émulation Game Boy Advance, moi même j’y joue (surtoutles Castlevania) mais il faut savoir maitriser ses pulsions et gratifier lesbons jeux d’un achat pour que tous les bons jeux puissent atteindre l’Europeun jour ou l’autre. Je ne regrette pas de jouer à Metal Slug 4 sur mon PC cardans tous les cas, je n’ai pas l’occasion d’aller dans les salles d’arcade.Mais cela dit, dès que je vois une borne avec un jeu qui me plait je fais unepause Kit Kat dessus.Donc ne pas confondre plaisir et abus ;o) il faut savoir rester réalisteet non extrêmiste.

Question 5 : « un coup de gueule ou quelque chose qui t’a fâché dernièrement, ou l’inverse ? »

Ouaip, un gros : l’hébergement.Avoir un site c’est rigolo mais un hébergeur peut vous casser en deux et ruinertous vos projets en moins de deux. Je conseille à tous ceux qui souhaitent selancer dans le webmastering de bien choisir vos hébergeurs, de demander conseilsà des sites « concurrents » ou spécialisés. Une offre peut paraître alléchantemais elle ne le sera pas forcément pour vous !On a subi d’énormes déboires avec notre précédent hébergeur (DP3306) que jene conseille à personne sauf si vous avez trop de sous (mais dans ce cas faitesprofiter ^^). Le site a failli mourrir par 2 ou 3 fois donc si nous n’avionspas la motivation (et Dieu sait si elle a pu être mis à l’épreuve) Emu Novane serait plus que poussière virtuelle.Et aussi, arrêtez de penser que tout est gratuit : chaque donnéeque vous téléchargez d’un site a un coût pour celui-ci.Plus vous téléchargez et plus il paiera (pour vous). Ayez justecela en tête.

Question 6 : « quelles sont les machines qui t’ont le plus marqué ? »

J’en ai 5 : la Super Nintendo, la Neo Geo, la DreamCast, la GameCube et plusrécemment, la GP32.

Super Nintendo

C’est la première console de salon que j’ai possédé.Je me souviens l’avoir eu avec le pack « Starwing » et SuperMario Kart. A l’époque je n’avais jamais rien vu de plusbeau. Cette console m’a marqué par le nombre de bons jeux qu’ily avait : DBZ 2, Secret of Mana, Mario Kart, Mario World, Mario World 2 (Yoshi’sIsland), Unirally etc. C’est la seule console qui a réussi àréunir ET mon frère ET mon père devant la télé.

Neo Geo

Je n’ai découvert cette console qu’il y a 2-3 ans, plus tôt si on compte lesbornes d’arcade (MVS). Le premier jeu que j’ai connu dessus était Metal Slugpremier du nom. J’ai été bluffé à tel point que j’ai passé l’intégralité demon budget de semaine de vacances en 2h … rien que pour ce jeu.Par la suite j’ai été marqué par la qualitédes graphismes de cette console, les divers Metal Slug et surtout Puzzle Bobbleet Magical Drop 3, des jeux hors norme, intemporels et très marrants.

DreamCast

C’est une console qui m’a marqué et que pourtant, je n’aijamais possédé et très peu joué. A l’annoncede sa sortie, je me fichais d’elle à cause de sa manette et parceque j’étais pro-nintendo. Maintenant je regrette sa « disparition» (des usines en tous cas) car finalement, elle est l’équivalentde la Super Nintendo en 128-bits : des jeux de qualité, très beauxet passionnants. Je me souviens être tombé amoureux du shoot themup Ikaruga en 20 secondes de démo … c’est depuis ce jourque je suis devenu un accro à ce type de jeux.

GameCube

Bien que très décriée, cette console représentepour moi le dernier lien avec les jeux old-school de ma jeunesse. Un Mario resteun Mario pour moi, il faut savoir s’amuser avec des jeux drôleset parfois enfantins . En tous cas, il y a assez de chefs-d’œuvredessus pour que j’aime cette machine : Mario Sunshine, Metroid Prime,Zelda Wind Waker, Ikaruga et Resident Evil 0.

GP32

On m’en avait parlé et le jour où je l’ai tenue dansmes mains, je me suis dit « un jour elle sera mienne … oui, un jourelle sera mienne » (cf. Wayne’s World). Et ce jour est venu (nonsans douleur pour le porte-monnaie). Cette console m’a fascinépar ses capacités, le dynamisme de la communauté et surtout leslibertés qu’elle accorde. Rien que pour le principe de jouer àla Game Gear, Master System, Game Boy, Super Nes, la NES et la Wonderswan dansle bus ou à l’école, je trouve ça délicieuxd’autant plus que les jeux rendent très bien sur son écran,y compris les plus vieux d’entre eux. J’ai totalement délaisséla GBA de mon petit frère une fois accrochée à la GP32.

Question 7 : « et maintenant, ton Top10 de tes jeux préférés, toutes plates-formes confondues »

Impossible de les donner dans l’ordre mais ce sont mes 10 jeux préférés :

Metal Slug 3 (Neo Geo)

J’ai connu cette série avec le premier opus (Metal Slug) et aprèsavoir essayé le 2, le X et le 3, j’ai finalement un gros penchantpour ce dernier. Outre un dernier niveau sportif et endurant, épuisanten crédits et pour vos doigts j’ai trouvé cette difficultéjouissive. J’adore ce style bourrin, comique, les différents clichéset allusions. Ce que j’ai aimé par dessus tout, ce sont les petitesnouveautés : possibilité d’emprunter différents chemins,la variété des lieux (air, espace, eau, terre …), tous lesnouveaux véhicules (vaisseau spatial, sous-marin, jet pack, éléphantetc), les transformations (zombies …) et les armes. Sans révolutionnerni mettre les autres épisodes au placard, celui là m’a pleinementconvaincu et satisfait. Ma première partie fut sur la borne d’arcadeet je m’en souviendrai.

Spy vs. Spy (NES)

J’ai connu ce jeu en 2 fois : la première il y a une dizaine d’années dansun supermarché. Dans certains d’entre eux il y avait une borne de jeux vidéoavec une console comme ça les enfants jouaient pendant que les parents faisaientles courses. Et c’est donc là que j’ai fait ma première partie à Spy vs. Spy.J’ai tout de suite accroché.Puis avec l’émulation j’ai retrouvé ce jeu : c’étaitcomme avant. Son principe simple et vicieux m’avait envouté.

Magical Drop 3 (Neo Geo)

Un jeu que j’ai découvert il y a peu (mai-juin 2003). Aimant beaucouples « puzzle game », j’ai de suite accroché àcelui-ci. Son concept simple et efficace (déplacer des billes et leséliminer), ses graphismes mignons et rigolo stylés manga m’ontbeaucoup plu. Après, 75% de l’intérêt du jeu résidedans le jeu à 2 car là, ce sont des heures de jeu en perspective.

La saga Zelda

Avant d’avoir mon premier Zelda sur Super Nintendo, j’ai d’abord dévoré lasérie sur les magazines papier tant et si bien que la première fois où j’aijoué à Zelda : A link to the Past je n’ai pas été bloqué avant le 3° ou 4°palais (y compris à l’intérieur). J’avais tellement lu et relu les guidesque je connaissais le cheminement dans la plupart des recoins des cartes.Puis j’ai eu le Zelda : A link awakening sur Game Boy. J’ai dûle terminer une bonne dizaine de fois (exceptionnel pour moi) tellement j’avaisaimé. L’humour et les échanges d’objets m’ontfait sourire bien des fois. Depuis, j’ai acheté tous les opus suivant,de la Super Nintendo à la GameCube. Seule exception : Zelda Four Swords.J’adore retrouver des éléments des épisodes précédents,c’est comme si on assistait à l’élaboration du jeuparfait, corrigé maintes et maintes fois.

Capcom vs Steet Fighter (CPS-2)

Bien que n’étant pas fan de jeu de baston, celui-ci est un desmoins techniques et des plus jouissifs auquel j’ai jamais joué.Pas grand chose à dire si ce n’est que j’adore son côtébourrin, ses dessins et les méga-combos-de-la-mort-qui-tue. Un brisedoigts.

Super Mario Kart (Super Nintendo)

Un des jeux les plus fun de toute ma vie. Même maintenant, malgréles graphismes vieillissant, le bonheur de jouer seul ou entre amis (en modeBattle bien entendu) reste intact. Je n’ai jamais retrouvé le mêmeplaisir sur sa version N64 ou GBA. Marquant, pour l’histoire du jeu etpour mes doigts … qui ont bien usé ma manette Super NES.

Secret of Mana (Super Nintendo)

LE RPG ultime ! En plus de pouvoir jouer à 1, 2 ou 3 en même temps,l’histoire m’a énormément pris. A la base, j’avaisemprunté ce jeu à un copain mais je crois qu’il ne l’ajamais revu tellement j’y ai joué (avec le petit frère).Des heures de jeu, une histoire émouvante, des persos charismatiques,des dialogues plein d’humour et un système de gestion de persoplus qu’intuitif … je n’ai jamais revu d’équivalent,jouable seul ou à deux.

Castlevania : Aria of Sorrow (Game Boy Advance)

Mon premier essai dans la saga des chasseurs de vampires Belmont fut l’épisodeNES … et dieu sait si je n’ai pas été convaincu. Jen’ai donc jamais retouché à un Castlevania jusqu’àce je tombe sur Aria of Sorrow. Depuis, l’intégration RPG/action/plates-formesa fait ses preuves et ce fut un régal. Sans être trop dur, l’ambianceest excellente, les ennemis variés, tout comme les armes et l’équipement.Les musiques sont également assez entrainantes pour qu’on ne puisseplus décrocher de sa partie. Seul bémol : peut être tropde points de sauvegarde.

Ikaruga (DreamCast / GameCube)

Le seul jeu dont je suis tombé amoureux avant d’y avoir joué,juste en le voyant dans un reportage de GameOne. J’ai presque failli m’acheterune DreamCast pour ce jeu jusqu’à ce que je vois son éditionGameCube. Sur les sites d’occasion, à peine arrivé déjàvendu … cela prouve sa qualité hors-norme, sa réalisationparfaite et ses graphismes à en tomber par terre. Un déluge d’effets-spéciauxet de missiles.

DoDon Pachi (MAME)

Mon deuxième autre shoot them up préféré aprèsIkaruga. C’est Spacewolf1 qui me l’avait présentécomme « tueur d’épileptiques » … et c’estvrai que ça part de tous les côtés. Rapide, préciset maniable le vaisseau détruit tout sur son chemin et franchement, voirle compteur de hits augmenter au fil des secondes ne fait que renforcer l’adrénalinedans mes veines. Un excellent défouloir, à la fois technique etjouissif.