Sigfrodi
Question 1 : « tout d’abord, qui es tu et quels sont tes hobbies ? »
Dans la sphère de la réalité, je m’appelleFrançois-Xavier et j’habite une petite ville près de Draguignan,dans le Var. J’ai un DEUG d’Histoire et j’occupe actuellement un poste d’Aide-Educateurdans un collège où je m’occupe essentiellement de tout ce quiconcerne les ordinateurs..
L’informatique reste mon principal hobby, surtout la programmationen PHP/MySQL. Outre cela, j’ai gardé un gros intérêt pourl’Histoire (surtout la Médiévale) et notamment ce qui concernel’Europe Septentrionale durant l’ère Viking. J’ai un grand amour pourles livres, avec des goûts variés allant de la littératurefantastique (Lovecraft, Tolkien…) aux classiques (Sophocle, Goethe, Milton…)en passant par la littérature contemporaine (Ecco, Ravalec, Mishima…).Enfin, j’écoute beaucoup de musique avec une forte prédilectionpour le Gothic, le Metal et la musique Classique. Enfin, il m’arrive de toucherà l’écriture ou à la peinture, sans aucun talent cependant.Niveau sport, je suis l’antithèse du sportif! ;)
Question 2 : « comment es tu rentré dans l’aventure Emu Nova ? »
Je n’ai pas connu l’époque Caramail. J’ai découvertle site par hasard quelques jours après son ouverture. Après avoirquelque peu discuté sur les fora, Jedi m’a proposé en Juilletou Août 2002 une place de modérateur que je n’ai pas acceptéeà regret, n’ayant pas de connexion Internet chez moi. Quelques mois plustard, j’ai fait le tutorial sur WinUAE, à la suite de quoi j’ai acceptéune nouvelle proposition de Jedi pour entrer dans l’équipe, m’ayant peuavant équipé de l’ADSL. C’était en Avril 2003 si je mesouviens bien…
Question 3 : « qu’est ce qui t’as motivé à travailler pour ce site, avec cette équipe ? »
Emu Nova a été le premier forum que j’ai fréquentéde manière régulière et que j’ai apprécié.Bien qu’à l’époque où je l’ai découvert les membresse composaient essentiellement de gens qui se connaissaient auparavant (un peuune bande de copains quoi), le site se démarquait par une ambiance sympathique.Les membres étaient tout autant capables de déconner que de démontrerde grandes connaissances dans le domaine de l’émulation. Quand Jedi m’aproposé de rejoindre l’équipe, le site s’orientait clairementvers l’information (dossiers, tutos…) plutôt que vers les téléchargements.Cela correspondait à ce que j’avais envie de faire sur un site web. C’estdonc avec enthousiasme que j’ai rejoint l’équipe. Ma motivation n’ena été que renforcée quand Jedi a accepté ma propositiondu Projet Veda, d’autant qu’il a beaucoup bossé dessus! ^^
Question 4 : « quelle est ta vision de l’émulation, ce que ça devrait être ? »
Comme pour la plupart des autres membres de l’équipe,l’émulation permet de retrouver les jeux qu’on a tant aimé parle passé, et les sensations qu’on avait ressenties à l’époque.De la pure nostalgie quoi, une plongée dans le passé. Au-delàde cela, l’émulation est aussi le moyen de découvrir des machinesqu’on n’avait pas connu et qui sont parfois étonnantes, tel le X68000de Sharp. Et puis, ayant fait des études d’Histoire, je suis assez naturellementporté vers les vieilles choses. L’Histoire de l’informatique de loisirsest intéressante et l’émulation est un moyen de la revivre. Pourfinir, l’émulation, c’est aussi une nouvelle vie par procuration donnéeà ces vieilles machines qui seraient sinon tombées dans l’oubli,ce qui aurait été extrêmement dommage.
Il est clair aussi selon moi que l’émulation a connuune grande évolution. D’un mouvement « underground » en 97, ilest devenu presque un phénomène de mode aujourd’hui, notammentavec le perfectionnement de l’émulation de machines récentes commela GBA. Le public s’est ainsi considérablement élargi et ces émulateursne peuvent que provoquer l’admiration pour la performance technique. Si je nesuis pas contre ce type d’émulation, aimant moi-même jouer parfoisà des jeux GBA sous VBA, je regrette la primauté que ces consolesont pris dans le monde de l’émulation. En renforçant ainsi l’ambigüitéavec le warez, la vindicte des éditeurs et des constructeurs se faitainsi plus âpre et rendent vains les efforts de ceux qui cherchent l’apparitiond’un statut légal spécial pour les abandonwares (l’abandonwarene comprenant pas uniquement les jeux PC à mon sens). Et puis, il estnormal de rétribuer ceux qui ont tant travaillé sur les jeux qu’onapprécie, même si l’on juge qu’ils touchent une trop faible partdu prix de vente (argument ô combien entendu ^^ ).
Question 5 : « un coup de gueule ou quelque chose qui t’a fâché dernièrement, ou l’inverse ? »
Mis à part les frustrations et les coups de colère provoqués par notre précédent hébergeur (à propos duquel il est inutile de s’étendre), rien.
Question 6 : « quelles sont les machines qui t’ont le plus marqué ? »
Je dirai que quatre machines m’ont plus particulièrement marqué :
- La Philips Videopac+
- Ce clone de l’Odyssey² a été ma première machine,en 1982 ou 1983. C’est donc là-dessus que j’ai fait mes premièresarmes. Machine plutôt oubliée, elle était néanmoinsl’une des principales concurrentes de l’Atari VCS 2600. Certes les jeuxsont désués, mais ça m’éclate toujours d’yrejouer de temps à autres.
La Nintendo NES :Si le Videopac a été ma première console, la NESest celle qui a fait émerger en moi la passion pour les jeux vidéos.Et que de grands jeux sur cette plate-forme : Zelda, Mario, Metal Gear,Castlevania… Les hits sont innombrables!
La NEC PC Engine :Combien de temps ai-je bavé devant les screenshots des jeux surcette machine? Particulièrement devant ceux des jeux sur CD-ROMtels que Y’s! Après avoir acheté une Coregraph’X, je l’airevendue pour une Supergraph’X, uniquement pour l’impressionnante adaptationde Ghouls & Ghosts. L’amateur de shoots appréciera la quantitéde titres de ce genre, souvent d’une qualité exceptionnelle maisles autres types de jeux sont bien représentés, mis àpart les RPG qui sont peu sortis du Pays du Soleil Levant.
- Le Commodore Amiga
- Sans aucun doute la machine qui m’a le plus marqué. L’architectureet le système d’exploitation avaient des années d’avance.La logithèque était aussi tout bonnemement monstrueuse,tant au niveau des jeux que des applications et comporte bien des merveillesmalheureusement souvent peu connues de nos jours. C’est sur cette machineque j’ai fait mes premiers essais « sérieux » au niveaudes applications même si ça n’a jamais donné grandchose ;o) : graphisme avec Deluxe Paint, bureautique avec Excellence etWordsworth.
Question 7 : « et maintenant, ton Top10 de tes jeux préférés, toutes plates-formes confondues »
Ca c’est une question des plus ardues! Un Top10 est une choseque je ne saurai faire, les titres étant trop nombreux… Voici une petitesélection parmi les jeux qui m’ont le plus marqué :
Dungeon Master (Commodore Amiga)
Il fallait bien qu’il y soit celui-là! Initiateur detout un genre de RPG, Dungeon Master est une légende ayant connu desdizaines de clones plus ou moins renommés : Eye of the Beholder, Landsof Lore, Bloodwych, Captive… Avec son ambiance étouffante (jouez ydans le noir complet!) et sa gestion précise des personnages, ce titrede FTL a incontestablement marqué le genre. Mon ST a rendu l’âmeà cause de lui et je l’ai fini sur 4 quatre plates-formes différentes…C’est dire si je ne peux que le conseiller! ;)
Zelda 3 (Super Nintendo)
A mon goût le meilleur des Zelda, le jeu offre un gameplayextraordinaire : l’univers est attachant et les donjons sont construits avecmaestria. La réalisation technique est aussi excellente. Je me demandepourquoi j’en parle, tout le monde le connait, non? ;o)
Castlevania X - Chi no Rondo (NEC PC Engine Super CD-ROM²)
J’ai toujours adoré la saga Castlevania. C’est une sérieau principé rodé et efficace, avec une ambiance gothique qui nepeut que me plaire. Et parmi tous les épisodes, je pense que la versionNEC est celle qui m’a le plus convaincu, avec sa réalisation époustouflantetirant parfaitement partie des capacités du CD-ROM.
Ultima IV (Sega Master System)
Quatrième opus de la plus ancienne série de jeuxde rôle sur ordinateurs et consoles, Ultima IV est aussi le premier dela trilogie des âges de lumière. Malgré un mode de jeu etune réalisation pour le moins arides, l’univers est vaste et bien construit,les règles au point et la quête extraordinaire et longue. La grandeforce du jeu consiste en la prise en compte par le jeu de tous vos actes, bonsou mauvais, le but étant finalement de devenir un modèle moralet d’accéder au rang d’Avatar, c’est à dire de personnificationdes septs vertus.
Dune 2 (Commodore Amiga)
Précurseur des jeux de stratégie en temps réelcomme Warcraft ou Command & Conquer, ce jeu de Westwood présentedéjà les caractéristiques faisant le succès du genre.30 missions, 3 camps différents dans l’univers parfaitement retranscritde Frank Herbert. Par ailleurs, de nombreuses voix digitalisées ponctuentle jeu ce qui en soit était fort rare à l’époque. Un très,très grand jeu de stratégie qui a justifié l’achat du disquedur pour mon Amiga! ^^
Ghouls & Ghosts (NEC Supergraph’X)
Comme je l’ai dit plus haut, j’ai acheté ma Supergraph’Xuniquement pour ce jeu. J’avais déjà beaucoup aimé Ghosts& Goblins auquel j’avais bien souvent joué sur arcade, puis sur NES.Ghouls & Ghosts est un jeu de plates-formes encore meilleur, des plus classiquespeut-être mais rudement efficace et doté d’une réalisationsans faille.
F Zero (Super Nintendo)
C’est le premier jeu que j’ai vu tourné sur Super Nintendoet je dois dire que j’ai été plus qu’impressionné! L’utilisationdu Mode 7 a permis à ce jeu d’être probablement le jeu de coursele plus fluide et le plus rapide que j’ai vu à cette époque surune console. Les circuits originaux et funs à souhait et la jouabilitéexceptionnelle en font une référence absolue. Quel dommage qu’iln’y ait pas de mode multiplayer!
Sensible World of Soccer 96 (Commodore Amiga)
C’est probablement le seul jeu de foot auquel j’ai vraimentbeaucoup joué. Que les graphismes minuscules et peu travaillésne vous trompent pas : SWOS est un jeu exceptionnel! Extrêmement rapideet doté d’une maniabilité parfaite, il offre en outre une basede données de joueurs et d’équipes conséquente (probablementplus de 200 équipes même si je n’ai pas compté) et la plupartdes compétitions importantes. Le mode Carrière permet une duréede vie quasi illimitée puisqu’il vous permet de manager votre équipeet de changer d’équipe au fur et à mesure que les annéess’écoulent et en fonction de vos résultats : commencez par unepetite équipe islandaise puis prenez en charge Manchester United pourfinir comme coach de l’équipe de France! Le mode 2 joueurs permet desmatchs très intenses entre amis.
Shining Force 2 (Sega Megadrive)
Le premier Tactical RPG auquel j’ai joué, Shining Force2 est un jeu enthousiasmant. Le scénario rebondissant et les combatstactiques engageant de nombreuses unités sont la grande force du jeumais la réalisation n’est pas en reste avec des graphismes trèsmignons et des musiques plus que sympathiques.
Super Aleste (aka Space Megaforce) (Super Nintendo)
A mon avis le meilleur shoot de la 16 bits de Nintendo, SpaceMegaforce est un jeu long, et varié. La réalisation est tout àfait excellente, avec une utilisation judicieuse du Mode 7 et une animation(pour une fois disaient certains à l’époque) parfaite.