Banjo-Tooie est un jeu vidéo Nintendo 64 publié par RAREen 2001 .

  • 2001
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo Banjo-Tooie

4/5 — Exceptionnel ! par

HISTOIRE

Suite à la défaite de Gruntilda face à Banjo et son ami à plumes, celle-ci se retrouve prisonnière sous un énorme rocher, et Clungo, son servile valet, tente depuis 2 ans de l’en délivrer.

Arrivent alors les 2 sœurs de Grunty dans une espèce de foreuse géante, qui parviennent à soulever le rocher et à libérer la pauvre Grunty qui n’a plus que les os sans la peau.

Furieuse, elle lance alors un sortilège de la mort qui tue sur la maison de Banjo, carbonisant le pauvre Bottles au passage.

Elle s’enfuit alors avec ses sœurs avec pour objectif d’aspirer toute la vie présente dans l’île aux sorcières dans le but de régénérer son enveloppe humaine.

Nos compères décident alors de repartir dans de nouvelles aventures, avec la ferme intention de faire mordre la poussière à cette sorcière, et trouver le moyen de rendre la vie à leur ami binoclard.

INTERET

Le jeu est donc composé de 8 mondes divers et variés, auxquels s’ajoutent la montagne spirale (c’est pas vraiment un niveau, donc bon…) et l’île aux sorcières.

Autant dire que vous allez voir du pays, baie sous marine, parc d’attractions, volcan, et autre monde préhistorique seront au rendez vous.

10 pièces de puzzle sont cachées par monde, et il incombe au joueur de les trouver pour débloquer les mondes suivants et au final, rendre la vie au roi jinjo et à Bottles, avant de rouster l’arrière train de Gruntilda, ou du moins ce qu’il en reste.

Côté objets, on retrouve nos plumes rouges et dorées, les rayons de miel pour regagner de l’énergie, les alvéoles qui servent à augmenter la capacité maximale d’énergie, les notes (qui cette fois-ci se ramassent définitivement sans qu’on ait besoin de revenir) les œufs auxquels s’ajouteront 4 nouvelles familles d’œufs aux effets différents au cours du jeu, les pages du livre Cheato qui servent à gagner des codes aux effets variés, les Glowbo qui servent de monnaie d’échange contre les services de Mumbo et Wumba etc… Beaucoup d’objets anciens mais aussi quelques nouveaux donc.

Les transformations sont toujours de la partie, cela va du fourgon blindé au tyrannosaure, en passant par la machine à laver.(non, ce n’est pas un code foiré cette fois, je vous le jure! ^_^)

Côté personnages, on retrouve de nombreux anciens de Banjo Kazooie tels que Boggy l’ours polaire, Gobi le chameau… auxquels viennent s’ajouter des petits nouveaux qui ont tous un rôle à jouer. Les références à Banjo Kazooie sont par ailleurs nombreuses et donnent un côté assez humoristique au jeu. (Gobi qui cherche à rejoindre le monde de lave pour fuir la tyrannie de nos 2 compères, le pirate nostalgique au fond du bar de Joyeux Roger…)

Gruntilda s’entoure donc cette fois de ses 2 sœurs, mais celles-ci n’interviennent quasiment pas au cours du jeu, si ce n’est au quiz final, Gruntilda se fait également particulièrement discrète (elles sont ou les petites tirades de découragement en cours de partie ?? D’ailleurs, au revoir les rimes.)

On signalera également une grande nouveauté du jeu : la possibilité de séparer Banjo et Kazooie pour les contrôler individuellement.

Chacun possède ses propres techniques qu’il acquerra au cours du jeu, et ils doivent souvent agir de manière complémentaire. (Par exemple un interrupteur accessible uniquement par Banjo qui donne accès à un objet accessible uniquement par Kazooie…)

Les nouvelles techniques s’apprennent grâce à Jamjars, qui n’est autre que le frère version militaire de Bottles, et lui aussi aimerait bien prendre sa petite revanche. Les notes ramassées en cours de jeu servent à payer les leçons.

Dernière nouveauté : l’apparition de séquences de FPS à la Goldeneye. Un petit plus qui n’est pas pour déplaire.

Un bon paquet de nouveautés donc, qui justifie à lui seul l’achat pour ceux qui ont aimé le premier.

GRAPHISMES

La N64 au meilleur de sa forme. C’est beau, détaillé, et les effets de clipping et brouillard ne sont pas trop prononcés. Evidemment, le jeu avait un peu de mal à tenir la comparaison face aux jeux d’une Dreamcast en fin de vie et aux premiers jeux PS2, mais cela reste malgré tout de toute beauté.

Petit bémol cependant : certaines textures sont parfois vraiment mal choisies, en particulier dans l’île aux sorcières. On se demande quelle mouche a piqué les programmeurs de faire un sol grisâtre, avec des murs entièrement verts et un ciel orange… -__-‘.

Idem pour le tout dernier niveau dans les nuages, c’est un peu trop chamarré et déséquilibré à mon goût.

ANIMATION

Les personnages sont très expressifs, pour ne pas dire à se tordre de rire par moments c’est très réussi de ce côté là. Malheureusement, c’était sans compter sur LE point noir du jeu : la fluidité. CA RAME ! Et pas qu’un peu.

Si dans certaines zones de taille modeste on peut s’en accommoder, cela devient en revanche particulièrement gênant dans les niveaux vastes avec beaucoup de détails (Terrydactyland, Pics Fournaise…), il n’est pas rare qu’on se retrouve avec son personnage quasiment immobile lors des séquences de vol dans les airs.

C’est d’autant plus pénible que le personnage en lui-même ne se déplace pas spécialement vite, surtout en comparaison avec Banjo-Kazooie, sorti presque 3 ans plus tôt.

MANIABILITE

Les personnages se contrôlent exactement comme dans Banjo-Kazooie (à l’exception qu’ils sont moins réactifs à cause des problèmes de fluidité…). Saut avec A, attaque avec B, combinaisons Z + C pour effectuer différentes techniques, Z + A pour faire un saut en hauteur, et Z + B pour charger, sans oublier les pads de super-saut, pads d’envol etc…

Ils répondent au doigt et à l’œil, à partir du moment où l’écran n’est pas trop chargé…

Les nouvelles capacités se résument pour la plupart à des techniques d’attaque ou de défense lors des séquences en personnages séparés, mais aussi à quelques oublis de Banjo-Kazooie tel que le tir d’œufs en vue subjective, ou la suspension aux parois.

SON/MUSIQUES

Les thèmes collent bien à l’ambiance et sont ma foi très réussis. Une musique récurrente par monde, avec quelques variations en fonction de l’endroit où on se trouve.

Les musiques des boss sont dans chaque cas un remix plus énergique du thème du niveau abordé, mais rien d’inoubliable, ça reste assez quelconque. Ce sont les mêmes instruments à chaque fois…

Les bruitages sont plutôt bien foutus et collent bien à l’ensemble.

MULTIJOUEURS

Une fois les différents mini-jeux dans les différents mondes terminés, ceux-ci sont accessibles dans le mode multijoueurs jouable jusqu’à 4 joueurs.

Il est possible de jouer au hasard ou d’organiser des tournois. Le genre de moment détente qui occupe pendant 2 heures, mais que l’on a vite fait d’oublier.

LES PLUS:

-Graphismes au top

-Musiques de bonne facture

-Nombreuses nouveautés

-Mode multijoueur

-Fun, humours

LES MOINS:

-Pas mal de ralentissements, c’est même la pause café par moments !

-Certaines fautes de goûts au niveau des textures.

Note: 8/10

Banjo-Tooie