The New Zealand Story est un jeu vidéo NES publié par Taitoen 1991 .

  • 1991
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo The New Zealand Story

2.5/5 — Moyen par

Vous ne savez pas où partir en vacance ? Et pourquoi pas la Nouvelle Zélande ? En tout cas, avec The New Zealand Story vous allez voir que ce pays est plein de surprises, de dangers et est propice à l’aventure. Surtout quand on est un petit kiwi simplement armé de ses flèches et de son courage et que l’on doit sauver ses amis et sa petite copine… tout un programme.

MODE DE JEU

Pas d’options, pas de choix de difficulté, mais par contre on peut choisir de jouer à 2 en alternance. C’est toujours sympa et stimulant de se confronter à un ami.

KI KI A MON KIWI ?

Chose rare dans un jeu, vous dirigez un animal mais fait encore plus unique, c’est un kiwi. Cette bestiole qui ne ressemble pourtant à rien, eh bien les créateurs ont réussi à la rendre mignonne en lui donnant la forme d’un poussin à basket. Pour le scénario, on fait dans le grand classique avec la fameuse fiancée enlevée par le gros méchant. Pour varier le thème, l’infâme kidnappeur est un phoque rose et il n’a pas fait les choses à moitié puisqu’il a aussi séquestré tous vos amis. À chaque fin de stage vous délivrez un pote et le dernier, c’est votre tendre et chère (il y a cinq niveaux de quatre étapes, donc vingt congénères). Pour situer les choses, on a affaire à un jeu de plate-forme de type labyrinthique. D’abord simple, les niveaux deviennent rapidement des emboîtements de couloirs et de plates-formes, et il faut se balader afin de trouver et d’ouvrir la cage à oiseau afin de libérer son copain. Évidemment ce ne sera pas aussi simple car il faudra éviter pics et pointes, ainsi qu’une ribambelle d’ennemis. La plupart, chose rare, ne sont pas dangereux au contact ; par contre leurs projectiles sont mortels. Pour vous en sortir, il faudra sauter, battre des ailes pour légèrement planer, nager grâce à un masque et un tuba (il a tout prévu ce petit kiwi) et tirer des flèches. Vous pourrez également récupérer toutes sortes d’objets bien utiles : des livres qui détruisent tous les ennemis à l’écran, des horloges qui stoppent temporairement les adversaires, un pistolet laser, des bombes etc. Ce jeu constitue un équilibre entre action et plate-forme, mais cette dernière est plus proche des premiers représentants du genre avec un design torturé.

Pas la grande forme

Graphiquement le résultat est mitigé. Autant les persos et en particulier le petit kiwi sont très mignons et attachants, autant les décors sont un peu trop monotones. Il y a de temps en temps des petits décors de fond sympas qui égaient, mais c’est un peu insuffisant. De plus le côté monochrome a tendance à rendre le jeu peu lisible, on a parfois du mal à faire la distinction entre ce qui est une plate-forme et un élément du décor. Au niveau sonore, les musiques sont très peu nombreuses mais guillerettes et entraînantes quoique légèrement saoûlantes. Les bruitages sont corrects. La jouabilité est plutôt bonne et facile d’accès mais les déplacements sont un peu lents, voire beaucoup trop lents sous l’eau. Un peu dommage, le jeu demandera parfois un peu plus de vivacité afin d’éviter les projectiles. Malgré le nombre de niveaux assez faible, la durée de vie est assez conséquente car comme beaucoup de jeux de cette époque, ils sont plutôt difficiles et demandent une grande application ainsi qu’une connaissance poussée des niveaux. De plus, il faut gérer le temps qui est parfois très limité, et quand il est écoulé un démon plonge sur vous pour vous anéantir. Il est possible de l’éviter un peu le temps de finir le niveau mais c’est compliqué.

MI KIWI MI RAISIN

Un résultat en demi-teinte. Si le jeu est mignon et sympa, il n’est pas non plus d’une folle originalité. La réalisation est plutôt bonne mais il existe une certaine monotonie et des problèmes de lisibilité. En conclusion, c’est un petit jeu sympa avec quelques originalités (le kiwi et certains boss) mais aussi un manque de variété et de dépaysement. Un jeu old school qui pourrait plaire aux plus âgés.

The New Zealand Story