Développé par Software Creations (le jeu est à l’origine une création de Taito) et édité par Ocean, publié en 1991. Connu aux USA sous le nom de « Kiwi Kraze ».
Tiki, mignon kiwi (pas le fruit, ni l’indigène néo-zélandais mais le zoziau) doit libérer les membres de sa tribu qui ont été kiwi-nappés par un grand méchant phoque. Voilà, vous savez tout.
Kiwi land
Notre volatile s’en va donc à travers le Nouvelle-Zélande à la recherche de ses malheureux compagnons. Il traversera successivement Auckland, Rotorua, les cavernes de Waitomo, Wellington (la capitale), le détroit de Cook qui sépare les deux îles, Hanmer Springs et le mont Cook.
En plus de ses petites pattes, il pourra fréquemment tenter de faire choir certains ennemis d’un engin volant (en leur tirant dessus en prenant garde à ne pas toucher ce dernier) et s’en emparer, ce qui permet d’éviter les ennemis (du moins ceux au sol) et est souvent le seul moyen de poursuivre sa route. Certains niveaux l’obligeront aussi à faire trempette et nager (durant lesquels Tiki arbore un beau masque avec tuba). Il devra néanmoins veiller à remonter pour respirer et remplir sa jauge d’oxygène de temps en temps.
De multiples adversaires animaliers sont présents (koalas, crabes, oursons…), la plupart se déplaçant de gauche à droite et vice versa, d’autres apparaissant à travers des portails qui surgissent de nulle part. On trouve aussi quelques boss.
Réalisation technique
Tiki ne ressemble pas vraiment à un authentique kiwi mais plutôt à un poussin bien de chez nous. Qu’à cela ne tienne, il est mignon tout plein. Les décors sont colorés et bien réalisés, avec de multiples labyrinthes à négocier (rien de bien ardu toutefois). On peut toutefois regretter une certaine homogénéité dans les teintes qui rend la visibilité quelque peu brouillonne, parfois, notamment les pics qui sont fort discrets. De plus, les motifs garnissant le décor sont souvent constitués pas de très petits motifs déclinés à l’infini, et cela handicape un peu la visibilité aussi. Mais bon, on s’y fait et il n’y a là rien de rhédibitoire.
Au niveau animation, on observe des clignotements çà et là, pas bien méchants.
L’oiseau se déplace et se contrôle bien, malgré une certaine lenteur, notamment dans les sauts mais surtout lors des déplacements sous l’eau. La hauteur des sauts dépend de la pression sur le bouton correspondant. Il est possible de sauter ‘à travers’ certaines plates-formes pour gagner les niveaux supérieurs, mais pas pour en descendre. Plusieurs dispositifs tels que des ascenseurs sont disposés le long du parcours. Comme dit plus haut il est possible d’emprunter des engins volants pour se déplacer.
Les attaques s’effectuent en tirant des projectiles horizontalement dont la fréquence d’envoi est appréciablement haute. Il est à noter que des contacts avec les ennemis ne tuent pas, mais uniquement ceux avec leurs projectiles, ce qui enlève une bonne partie de difficulté.
La difficulté est présente due au fait que notre volatile décède au moindre contact avec un tir ennemi ou s’il touche des pics. Il s’agit donc d’être prudent et d’avancer sans se presser… malgré la limite de temps ! Si celle-ci est atteinte, un message en avertit le joueur puis un diable apparaît qui se dirige lentement vers Tiki en traversant tous les murs. Le temps n’est pas affiché à l’écran, ce qui élimine le stress de le voir se rapprocher de zéro, mais en contrepartie on est surpris lorsque l’avertissement survient !
La musique est joyeuse et entraînante, elle accompagne bien le jeu et contribue à la bonne humeur générale qui s’en dégage. Les bruitages sont dans la même veine et remplissent bien leur rôle.
En bref
The New Zealand Story est un fort agréable jeu, aux niveaux courts, mais bien agencés avec des murs et obstacles divers forçant le petit oiseau à effectuer d’alambiqués déplacements, parfois, avant de pouvoir délivrer ses amis. La bonne maniabilité, la musique limite « fête foraine », les couleurs bien agencées contribuent à en faire un bon jeu, plaisant à parcourir.
Verdict : 8/10