Dans le premier épisode sur Gameboy, Christopher Belmont a écrasé les créatures maléfiques du comte Dracula. Après le combat final entre ces deux personnages, Christopher, vainqueur, s’en retourne donc chez lui pour couler une vie tranquille. Derrière lui le château s’effondre alors que les dernières forces de Dracula disparaissent, mais le célèbre suceur de sang dans un dernier effort réussit à s’enfuir de son château en ruines en se transformant en chauve-souris. Des années plus tard, pendant la cérémonie célébrant les 15 ans de Soleiyu, le fils de Christopher, Dracula refait surface et enlève le petit dernier de la famille.
Quelle aventure :
Christopher part sans attendre à la recherche de son fils. Avant de pouvoir le délivrer, il devra conquérir 4 châteaux qui composent chacun un niveau, le château Roc, Nuage, Plante et Cristal. Les décors et les ennemis sont vaguement en rapport avec le nom du niveau. D’ailleurs, dû au manque de variété des adversaires, beaucoup sont présents du début à la fin de l’aventure. Les différents châteaux peuvent être effectués dans n’importe quel ordre, la seule chose qui compte est la destruction des 4 Boss, superbement modélisés. Une fois cela fait, le château de Dracula sortira des profondeurs et vous ouvrira ses portes. Celui-ci se compose de 2 niveaux plus longs et plus durs que les précédents.
Gameplay :
Les problèmes de l’épisode précédent ont été corrigés dans ce nouvel opus. Ainsi, le jeu est plus rapide, nous ne sommes plus gênés par la lenteur du héros. Il répond maintenant au doigt et à l’œil. Christopher a gardé son fouet magique, qui lance des boules de feu quand il est au maximum, et il peut utiliser en plus 2 armes secondaires :la hache et la potion d’eau bénite. Dernière amélioration notable, pendant que Christopher est accroché à une corde il peut libérer une main et ainsi utiliser son fouet ou une arme secondaire. On peut également accélérer la descente et fuir plus vite devant un danger. Avec tous ces plus par rapport à Castlevania Adventure, la jouabilité est maintenant parfaite.
Aspect technique :
Les graphismes sont soignés, variés et très beaux. A chaque niveau son style, mais il faut avouer que le design n’est plus aussi lugubre et gothique qu’auparavant. Par exemple, le château cristal a des décors se rapprochant de l’art grec et le château de pierre est tapissé de fresques égyptiennes. Le tout étant de très bonne facture, on ne va pas s’en plaindre.
C’est la même chose au niveau sonore : les musiques sont géantes pour une Gameboy. Elles sont très entraînantes et il n’est pas rare de faire un tour dans le Sound Test pour écouter ces petits chefs-d’œuvre.
Bien que Christopher soit plus rapide que dans Castlevania Adventure, le jeu reste tout de même assez lent. Il en résulte donc qu’aucun ralentissement ni clignotement n’est visible et que l’animation est fluide.
Globalement :
En tenant compte des caractéristiques réduites de la Gameboy on peut dire que Castlevania 2 est une vraie réussite. Il est très beau, les musiques sont entraînantes et la jouabilité est parfaite. Ce deuxième opus gomme les défauts du premier, et c’est sans doute le meilleur Castlevania sur Gameboy.