Alleyway est l’un des premiers titres sortis au même moment que la Gameboy et une nouvelle fois Mario est de la partie. A la différence de ses habituelles apparitions, notre cher plombier ne se dégourdit plus les jambes dans un jeu de plates-formes mais maintenant dans un casse-briques. Il monte à bord d’un vaisseau spatial en forme de bâton allongé afin de repousser une balle contenant une bombe atomique.
Ultra-classique :
Comme tout casse-briques qui se respecte, le joueur déplace une barre horizontale de la gauche vers la droite, en essayant d’éviter que la balle, qui rebondit sur les parois, ne tombe dans le vide. Le but est d’éliminer toutes les briques présentes à l’écran pour passer au prochain niveau. Pour se faire, on envoie la balle sur une brique et pouff … elle disparaît. Jusque là, c’est d’une banalité déconcertante ! Si la balle touche une brique foncée, elle accélère d’un petit chouia pour ne jamais ralentir, sauf en perdant une vie. Ensuite lorsque la petite boule touche le plafond, la barre dans laquelle est Mario diminue de moitié. Alors là, c’est pas gentil du tout et ça augmente vachement la difficulté. Voilà ce qui se passe du côté de l’action. Et les armes comme dans Arkonoïd ? Me direz-vous. Simple, il n’y en a pas et forcément cela se ressent sur l’intérêt du soft. C’est une énorme lacune et une aussi grosse erreur de la part de Nintendo.
Oh ! que c’est joli !
En regardant la capture d’écran sur cette page, on peut se faire une très bonne idée des graphismes du jeu. Les niveaux ne sont en général qu’un agencement de lignes de briques de 3 couleurs. En plus on assiste à une répétition des décors. En fait chaque ensemble de briques se décline en 3 exemplaires : le premier est statique, le deuxième se meut horizontalement et enfin le troisième descend doucement vers vous. Le dernier est particulièrement stressant mais une fois vaincu, une récompense s’offre à vous. Il s’agit d’un level bonus représentant une figure du monde de Mario, un Koopa par exemple. Musicalement Alleyway assure un max ! Bip ………..bip ……………rebip. Il n’y a pas de musique sauf pendant les bonus stages, mais on a l’habitude avec ce genre de jeu. Ensuite que dire sur les autres critères du soft ? Animation ? Pas vue. Jouabilité ? Gauche, droite pour aller à gauche ou à droite, puis A ou B pour aller plus ou moins vite. Simple et efficace.
Il a pris un sacré coup de vieux :
La presse avait, il me semble, bien accueilli ce titre, mais déjà à l’époque je le trouvais tout juste sympathique. Son gros défaut à mon sens est l’oubli des armes comme dans Arkanoïd. On se fait quand même avoir par le style de jeu car on s’amuse mais la monotonie nous gagne après quelques levels. Maintenant, il faut reconnaître que le jeu a très mal vieilli et qu’il fait pâle figure devant le nombre impressionnant de clones d’Arkanoïd.