Jet Set Radio est un jeu vidéo DreamCast publié par Segaen 2000 .

  • 2000
  • Sport

Test du jeu vidéo Jet Set Radio

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Jet Set Radio, un jeu qui frappe fort en nous embarquant dans l’univers underground des rollermen, tagueurs et radios pirates ! JSR est archi-complet ; son genre est le sport mais ses thèmes sont l’arcade, l’action, l’aventure. Il pourrait être comparé à un GTA. Sorti en France sous le nom de Jet Grind Radio.

Grand Thief Roller…

L’histoire et le but du jeu sont very simples : vous incarnez Beat, un jeune plutôt « cool » sur des rollers et armé de bombes de peinture. Vous faites partie d’un gang, avec à sa tête un DJ Boss qui dirige une radio pirate. Votre mission est de taguer la ville avec la signature de votre bande, et faire de votre gang le meilleur de Tokyo ! Pour ce faire, il suffit de s’arrêter où l’on vous dit et d’exécuter les manipulations convenables. Plus la taille du graphe est grande, plus les manips se compliquent… Vous vous douterez que les flics n’apprécient pas trop votre vandalisme. Ces policiers apparaîtront tout au long du jeu à des moments définis, lorsque vous effectuerez certaines actions, avec à leur tête un inspecteur rageur à la barbe qui pique. Au fur et à mesure de l’avancement du jeu, ils deviendront plus forts : des simples brigadiers aux troupes d’élite équipées de bombes lacrimo ; ensuite, s’ils ne sont pas encore assez convaincants, ce sont les chars qui rappliqueront avec les avions et les hélicos. Il vous faudra alors éviter leurs projectiles et ruser en passant par des chemins tortueux afin de les semer. Et pour corser le tout, les gangs adverses ne se gêneront pas pour vous mettre des bâtons dans les roues (de roller).

Profession : rollerman, rappeur and tagueur

Les commandes sont un peu déroutantes au début. Le pavé directionnel est inutilisable pour diriger le personnage. Il faudra obligatoirement jouer avec la commande analogique. Trois autres boutons servent pour tous les mouvements : un pour sauter, un pour booster (quand vous avez au moins 10 bombes à tag) et enfin, un pour replacer la caméra et dessiner sur les murs (cela dépend de la position du perso). Votre perso pourra « grinder » (glisser sur des rails, des poteaux ou des murs), rouler à reculons, et exécuter des figures délirantes lors des sauts. Pour les apprendre, des experts de votre groupe vous donneront des leçons régulièrement (ils suivent un parcours et font des figures, à vous de les reproduire tout en suivant le même parcours). En bonus, si vous les passez, votre pote sera disponible dans la sélection de personnages. Les déplacements s’effectuent comme sur des roulettes. La gestuelle rappelle tout à fait celle des vrais pratiquants. Hélas, destiné à mettre en valeur cette dynamique, le placement des caméras se révèle gênant dans beaucoup de cas. Il suffit que le perso se promène dans des couloirs sinueux pour que la visibilité devienne désagréable. En effet, la caméra ne se déplace pas automatiquement derrière le personnage.

Les persos

Beat : le personnage que vous incarnez au début. Vous pourrez en changer au cours du jeu.

Gallum : l’homme-mouche au torse fin mais musclé

Corn : Tout bleu

Yoyo : Sous ses airs de morveux détestable, Yoyo est un rider talentueux.

Combo : Grand black bien baraqué qui se balade toujours avec sa chaîne stéréo.

Gum : La première fille alliée

Cube : La deuxième fille alliée. Mais plus sombre.

L’ambiance

Le charme de JSR émane surtout de son ambiance. Tous les personnages valent le détour, parodiant allègrement les clichés de la culture hip-hop, comme le gros malabar avec sa chaîne stéréo ou le grand black athlétique. Ensuite les musiques rythmées et branchées, qui passent lors des menus de sélection et pendant la partie, sont fun et parfaitement dans l’esprit du jeu. Les persos ont tous leurs phrases fétiches, leurs mimiques favorites et une gestuelle bien caractérisée. Vous aurez votre petit préféré, souvent plus au niveau de son look que de ses capacités, qui sont de moindre importance. Pour appuyer cette ambiance : la police, il faut le dire nécessaire, même si sans elle, cela éviterait les quelques prises de têtes que pour ma part j’ai pu avoir… Puis n’oublions pas les tags ; on peut même les éditer et en créer soi-même. Et pour finir le jeu complètement, il faudra récupérer tous les bonus…

Les graphismes

Visuellement, les décors et les personnages bougent comme dans un dessin animé. De plus, les mouvements des persos, les expressions de leurs visages, ainsi que leurs chorégraphies, paraissent naturels. Bref, le cel shading, maintenant très apprécié et très utilisé, était à cette époque encore une nouveauté, ce qui lui donna un plus. Mais le niveau graphique comparé à JSR Futur est juste correct. C’est la même différence qu’entre DBZ Budo 1 et DBZ Budo 3.

Pour résumer

Les +

L’histoire

La musique

Le cel shading

Les personnages

Les –

Les caméras

Jet Set Radio