Après nous avoir sorti le premier épisode sur Dreamcast, Bizarre Creations nous sort la suite de Metropolis Street Racer qui, pour des raisons de droits, se voit rebaptisé Project Gotham Racing.
Le retour des Kudos !!!
Le système de jeu de Project Gotham Racing n’a pas changé depuis Metropolis Street Racer. Ainsi, vous ne faites pas la course bêtement à la recherche du meilleur chrono comme dans les jeux traditionnels. Non, ici on conduit avec style, le tout en gagnant un maximum de Kudos. Ces Kudos sont justement des points gagnés en fonction de votre style de conduite : dérapages contrôlés et fair-play seront mieux récompensés que quelques dixièmes de secondes. Néanmoins, vous gagnez tout de même des Kudos en fonction de vos performances. En effet, avant chaque épreuve, vous devez fixer un objectif, plus ce dernier sera ardu, plus vous gagnerez de Kudos.
Les différentes épreuves sont des défis variés : course en 1 contre 1, mini-championnat, finir un certain nombre de courses en un temps donné, doubler un certain nombre de voitures… vous recevrez un certain nombre de Kudos minimum si vous réussissez à remplir votre objectif… mais l’intérêt du jeu, c’est que ces objectifs sont justement paramétrables (sachant que plus l’objectif à atteindre est dur, plus vous gagnerez de Kudos) !!! Vous avez réussi à doubler 11 voitures alors que votre objectif était de 10 ??? Pourquoi ne pas refaire la course avec un objectif de 11 alors ??? Et tant qu’on y est, pourquoi ne pas tenter 12 ??? Néanmoins, faites attention, en effet, suivant le style de l’épreuve il est parfois plus rentable de fixer un objectif pas trop ardu pour pouvoir faire plus facilement des dérapages et autres joyeusetés, ce qui peut s’avérer bien plus payant.
Ca semble plus facile qu’avant…
C’est la première impression que donne le jeu. En effet, vous avez maintenant plus de moyens d’engranger des Kudos… et plus vite notamment grâce aux combos que vous pouvez effectuer (enchaînement de dérapages…). On remarque également que les Kudos se gagnent bien plus facilement (surtout que l’on voit le nombre de Kudos que l’on gagne pendant l’épreuve maintenant) et que l’on en perd moins bêtement (seul votre meilleur résultat lors d’une épreuve compte, avant c’était celui de votre dernière tentative). Néanmoins, dans PGR vous aurez beaucoup plus de choses à débloquer et devrez engranger bien plus de Kudos que dans MSR ce qui, au final, rend cette suite au moins aussi ardue et longue que l’opus Dreamcast.
Pire encore, maintenant il y a des médailles à gagner !!! Ces dernières (bronze, argent ou or) vous permettent de débloquer d’autres suppléments, mais sachez que pour débloquer les épreuves suivantes, vous serez de toutes façon obligé de décrocher les médailles de bronze.
Un garage tout beau, tout neuf
Le garage de PGR contient moins de véhicules que celui de MSR, mais force est de constater que la qualité des bolides y a grandement gagné. Fini les « pauvres » MG, Peugeot et Renault, place à la véritable cavalerie avec Porsche, Aston Martin et surtout, Ferrari. Un garage bien plus luxueux mais qui ramène tout de même le nombre de véhicules disponibles à 29 contre une quarantaine sur Dreamcast. Mais la qualité des bolides c’est aussi leur superbe modélisation avec des formes très arrondies respectueuses des vrais modèles, cette modélisation n’a d’ailleurs rien a envier à des ténors du genre comme Gran Turismo 3. Mais PGR nous offre un autre plus par rapport à MSR (et Gran Turismo 3) : les dégâts de carrosserie !!! Oui, vous pouvez démolir votre Ferrari durement gagnée, les dégâts vont des simples éraflures aux carrosseries défoncées en passant par les rétroviseurs cassés et, surtout les phares HS (très embêtant lors des courses de nuit), malheureusement, on pourra regretter que cela n’influence aucunement la conduite.
Plus loin, plus fort
Mais PGR va plus loin avec tout d’abord l’ajout d’une nouvelle ville : New York. Ainsi, vous évoluerez dans un total de 4 villes : New York donc, San Fransisco, Londres et Tokyo à travers plus de 200 circuits. Chacune de ces villes a des circuits typés : Tokyo et ses circuits sinueux, San Fransisco et ses lignes droites suivies de virages à angles droits, Londres et New York sont à mis chemin entre les deux, Londres étant plus proche de Tokyo et New York de San Fransisco. La modélisation des villes est affolante tellement elle est réaliste, pour peu que vous preniez le temps de comparer avec des cartes postales, on s’étonne de reconnaître sans problème les rues (exception faite de toutes les publicités et magasins). Autre plus, la gestion de la radio a encore été améliorée : maintenant, en plus de pouvoir choisir votre radio ou votre sélection personnelle des musiques du jeu, vous pouvez jouer sur VOS CD en mettant ses derniers sur le disque dur de votre XBox.
parallèlement à tout cela, la puissance de la XBox permet une amélioration des graphismes, ce qui est surtout visible sur les véhicules parce que pour les décors… (comme quoi, la Dreamcast en avait tout de même dans le ventre ^^). Par contre, le mode multijoueur permet maintenant de s’affronter jusqu’à 4 en écran splitté. Les modes de jeu, parlons en, vous avez les Courses Rapides et Courses d’Arcade. Dans le premier, vous décrocherez des médailles en fonction de votre classement (1er : or…) tandis que dans le second, il vous faudra passer entre des plots le tout en engrangeant suffisamment de Kudos. Vient ensuite le mode Défi Kudos, coeur du jeu : c’est là où vous pourrez gagner un maximum de Kudos à travers la bagatelle de 12 niveaux contenant chacun plusieurs épreuves. Enfin, vous aurez les classiques modes Contre la Montre et Multijoueur. On notera pour ce dernier que vous pouvez vous affronter soit dans des courses bêtes et méchantes soit dans une « compétition » de Kudos où le gagnant sera celui qui en aura gagné le plus.
Jouabilité
Entre arcade et simulation, elle est délicate durant les premiers temps de jeu.
Graphisme
Entre la superbe modélisation des voitures (avec déformation de carrosserie s’il vous plaît) et les détails hallucinants des villes, on pleure tellement c’est beau.
Son
Les bruitages des voitures sont plutôt moyens, quand aux musiques, si elles ne vous plaisent pas, vous n’avez qu’à mettre vos CD.
Durée de vie
Enorme, le mode solo vous occupera des heures et des heures avant que vous n’en voyez la fin (avec la Ferrari F50 et la Porsche Carrera GT), mais en attendant ce jour, vous pourrez toujours vous fritter à 4.