Sous ce nom peu confiant, se cache un jeu, ou plutôt un univers à la fois fantastique et angoissant..Alors, prêt à plonger dans l’obscurité ?
Son origine
The Darkness vient d’un comic, encore peu connu en France… Résumons l’histoire sans pour autant s’éterniser dessus.
Vous êtes Jackie Estacado, adolescent gothique le soir de ses 21 ans, orphelin, vous avez été « récupéré » par le patron de la pègre locale… N’ayant plus envie de continuer dans ce sens-là et souhaitant devenir un gentil garçon, vous oubliez votre gentil « papa », et décidez de continuer votre vie avec votre petite amie :), mais….
Votre passé vous rattrape, et votre « gentille » famille a une soudaine envie de vous rafraîchir (les idées ?), et en plus de cela, vous voilà possédé par une entité maléfique appelé le « Darkness »…
Ne me demandez pas comment d’où vient l’existence du « Darkness », ce sera à vous de le découvrir tout au long du jeu. ;)
Darkness, c’est quoi ce truc ?
Expliqué un peu plus haut, c’est une entité maléfique, qui a pris contrôle de votre corps et de votre esprit, puisque vous l’entendrez parler… Ce monstre, ayant un culte pour la mort et la souffrance, vous accompagnera tout au long du jeu.
Bien évidement, une seule touche suffira à activer ou pas le monstre… ;) Ce montre apparaîtra sous forme de deux têtes « serpents » le long de vos bras.
Darkness, ça sert à quoi ?
Enfin une question intéressante. Comme son nom l’indique, ce monstre ne supporte bien évidemment pas la lumière, et se délecte d’une bien belle obscurité ;), donc à vous de bien gérer les sources de lumière suivant la situation.
Il vous permettra également de vous occuper des ennemis les plus récalcitrants en leur éclatant la boîte crânienne comme il faut… :/ Quitte à être dans le gore, on continue, le Darkness a besoin de manger, et si possible un petit coeur humain de préférence ! Donc à vous les joies du charcutage…
Le Darkness a améne des petits amis avec lui, en effet, lorsque le mode « Darkness » est enclenché, vous verrez apparaître des sortes de « puits », c’est là que vous pourrez trouver vos petits amis les bêtes et pas question d’en avoir 30 millions. ;) (je sais c’était facile :])
Ces amis sont appelés « Darklings » et sont au nombre de quatre avec chacun une spécialité :
-Le Massacreur : il déchiquette tout sur son passage avec ses griffes acérées.
-Le Mitrailleur : dans le même style que le massacreur, mais il est armé d’une grosse gatling et s’en sert magnifiquement bien.
-Le Kamikaze : armé d’explosifs sur son dos, il peut très bien exploser les ennemis ou certaines parties du décor. ;)
-Le Tueur : détruit toute source de lumière, et fait griller le cerveau des ennemis. :)
Néanmoins, ne comptez pas sur eux pour vous débarasser des malfrats, étant très peu résistants, il vous aideront durant une courte période. :(
Et les armes alors ?
Comme dans tout FPS qui se respecte, il y a bien évidemment des armes, et ici ce ne sont que des armes à feu… Pistolet, fusil d’assaut, fusil sniper, … Tout y est, mais pour rien vous cacher, ce sont surtout les pouvoirs du Darkness qui rendent les combats intéressants… Je trouve la visée des armes trop imprécise et pas intéressante du tout, surtout quand on a un ami qui demande qu’à charcuter vos ennemis. :)
Et les niveaux ça se passe comment ?
Le jeu se divise en plusieurs quartiers (Chinatown, port et autres quartiers résidentiels), vous utiliserez le célèbre métro new-yorkais pour voyager entre ces quartiers. N’imaginez pas vous perdre dans les stations, il n’y en a que 2 :/, donc on se repère facilement.
Le seul petit défaut qu’on peut noter c’est la différence de présence des gens ; le métro est bondé, alors que les quartiers sont quasiment déserts, petit point noir je trouve. :s
Je pense qu’au niveau fonctionel, l’analyse est terminée, passons tout de suite à l’analyse technique. :D
Graphismes : Somptueux, j’ai rarement vu mieux sur 360 depuis Gears of War, la finesse des décors est très détaillée, les effets de lumières sont très bien réussis, les personnages sont plutot bien modélisés avec une expression faciale correcte.
Jouabilité : Jackie répond bien aux mouvement de la manette, les commandes sont intuitives et ne posent pas de problèmes. Seul petit bémol en ce qui concerne le Darkness en phase « exploration » (vous prenez le contrôle de la bête), il peut vous arriver de plus savoir où vous êtes, car il grimpe partout, et il lui arrive de se bloquer contre un objet par terre.
Durée de vie : Son point faible, je trouve, n’étant pas super difficile, mis à part 1-2 passages, ce jeu vous donnera du fil à retordre, mais l’expérience vaut la peine d’être vécue. ;)
Néanmoins, en cherchant bien, vous trouverez quelques petites missions annexes bien sympas.
N’ayant pas testé le multijoueur, je suis dans l’impossibilité de vous donner des infos là-dessus.
Bande-son : Largement correcte, surtout aux niveaux des musiques, elles sont très bien trouvées et ont un impact logique sur le jeu (stressante en mode combat, calme en mode exploration), néanmoins, je trouve les rues un peu trop calmes (très peu de monde donc très peu de bruitages).
Scénario : La fidèle histoire du gars qui prend sa revanche contre ses anciens copains, avec sa petite histoire d’amour très mignonne. Quelques rebondissements, mais le perso est pas super attachant, pas de charisme, il « subit » un peu l’histoire. Dommage…
Ambiance : Au top !! L’univers new-yorkais underground est très bien retranscrit, sans pour autant tomber dans le post-apocalyptique, il m’est arrivé de rester 20 min dans un quartier pour observer. :)
Néanmoins, pas à mettre en toutes les mains, le jeu est violent, certaines scènes sont vraiment « hardcore », une qui m’a particulièrement marqué est une scène de torture avec un objet particulièrement original. :)
Ce que j’ai aimé :
L’ambiance, l’univers du New-York underground
Le Darkness, idéal pour tuer ses proies à distance, sans se mouiller ^^
Le détail des graphismes, affolant et criant de vérité
Ce que j’ai pas aimé :
Durée de vie, un peu trop courte
Héros, pas de charisme, on a du mal à s’accrocher à lui
Pas de mode coop :(