Du gâchis.
L’aspect pseudo-exploration est tellement, tellement délaissé. Je pense que quelqu’un n’aurait pas du utiliser le générateur de quêtes annexes, tellement aberrant que j’en ai rigolé. Vous imaginez-vous rejouer 50 fois la même mission scriptée en ne changeant que le décor ?Un joli cas d’école.
Alors oui, le background est là, les dialoguistes et auteurs ont fort bien négocié le truc, le jeu prête même parfois à réfléchir sur des sujets complexes et furieusement d’actualité: Patriotisme, morale, xénophobie, ostracisme, liberté de culte etc.
Mais le player fun passe complètement à la trappe.Les situations de combat sont répétitives, on avance, on défouraille, on sauvegarde. L’avalanche de statistiques, de capacités et d’objets ne trompe pas longtemps non plus, cette profusion semble terriblement artificielle au vu de son impact réel dans le jeu.
Un soft assez mystérieux, en somme, qui donne l’impression d’avoir été écrit par un auteur plus que par des créatifs du JV. Un potentiel énorme, sabordé comme ça.