Rien qu’au titre : Feeding Frenzy ou « frénésie alimentaire » en français on peut s’attendre à un bon programme avec au menu pas mal de poisson.
La chaîne alimentaire
Le principe de Feending Frenzy est on ne peut plus simple : manger les plus petits que soi sans se faire dévorer par les plus gros que soi. Vous incarnez donc un jeune poisson et démarrez l’aventure assez jeune. Dans les environs cohabitent plusieurs autres « congénères », placez votre gueule sur vos futurs repas. Au fur et à mesure votre barre d’alimentation du haut monte, une fois qu’elle aura atteint le niveau suffisant, vous grandissez d’un coup, et là, c’est la joie : vous pouvez dorénavant manger de plus gros poissons qui vous embêtaient avant. :p Vous commencerez donc en étant un misérable petit poisson, mais au fur et à mesure des niveaux (le jeu en contient 37), vous incarnerez de nouvelles espèces et finirez par jouer un orque qui pourra manger les terribles requins. Le concept est donc terriblement simpliste et pourtant terriblement accrocheur car le jeu regorge également de plein de petits plus au gameplay…
Ce n’est pas un sous-marin, ni une torpille, c’est Superfish !!!
En effet, pour vous faciliter la tâche votre poisson dispose de 2 super-pouvoirs !!! Le premier est un « simple » dash qui peut vous permettre de foncer d’un coup sur votre victime, mais il peut également vous servir pour éviter votre pire ennemi : quelqu’un de plus gros que vous… Votre autre pouvoir est l’aspiration, ce dernier n’est pas accessible lors des premiers niveaux mais deviendra vitre un outil indispensable. Avec l’aspiration, vous… aspirez vos victimes, vous permettant ainsi d’en gober plusieurs d’un coup très facilement. Le revers de la médaille c’est que l’aspiration a également tendance à aspirer les gros poissons et dans ce cas, ce sont ces derniers qui vous gobent, un outil très efficace, mais qu’il faut savoir utiliser en somme. Mais Superfish a d’autres atouts : les power-ups. Ces derniers vous donnent des capacités non négligeables : une vitesse accrue durant un temps limité, une protection (pour un coup), la paralysie de tous les autres poissons (les plus gros inclus), un mode piranha (vous gobez TOUS les poissons plus petits que vous à l’écran)…
Plus, j’en veux plus !!!
A cela on peut rajouter des étoiles de mer qui donnent des points, mais aussi des vies si vous en mangez suffisamment, des vies font d’ailleurs de temps en temps leur apparition. Ainsi que les perles (blanches ou noires), les premières donnent juste des points tandis que les secondes gonflent de façon non négligeable votre jauge d’alimentation. Mais comment ces power-ups apparaissent-ils ??? 2 possibilités : de temps en temps ils traversent l’écran de bas en haut (sauf les perles), il faut donc les prendre au passage. Seconde possibilité : les coquillages… Ces derniers sont immobiles sur le fond marin, s’ouvrent quelques secondes dévoilant la plupart du temps des power-ups, mais se referment et là, c’est le drame, car si vous étiez encore dedans (même en étant un grand orque mangeur de requin), c’est direction Captain Igloo… Et au niveau des subtilités du gameplay on n’a pas encore fini !!! On continue avec les bancs de poissons, ces derniers regroupent bien évidemment plusieurs poissons du même type, mangez tous les poissons d’un banc et vous gagnerez un bonus de points d’alimentation (ainsi qu’un petit rot pour mieux digérer :p), naturellement, dès que vous gobez un poisson, le reste du banc prend ses jambes à son cou… ou plutôt ses nageoires à ses écailles, d’où l’intérêt des dash et aspirations. On continue avec le « poisson d’or », apparaissant rarement et se déplaçant très vite, ce dernier fait l’équivalent de 50 petits poissons !!! Mais la mer cache en plus de ces trésors des fourberies comme les méduses qui vous paralysent durant quelques précieuses secondes, on a également des poissons malades tout verts qui inversent vos commandes (un classique toujours aussi #*$%£ ) et l’homme vient même polluer cet ensemble avec des mines marines (je vais pas vous faire un dessin sur les effets). Enfin, pour les plus joueurs, il est possible de mordre la queue des Barracudas lorsque vous êtes plus petits qu’eux, cela vous rapporte des points, mais attention car ils peuvent se retourner d’un coup et là…
Frais ou surgelé ???
Comment profite-t-on de cet appétissant repas ??? Le jeu vous propose 2 modes de jeu. En normal, vous avez des vies limitées, le but étant de remplir votre jauge d’alimentation au maximum pour finir le niveau, franchissez les 37 niveaux pour finir ce mode. On notera qu’une fois un niveau achevé, vous pouvez démarrer directement par ce dernier. Second mode : le contre la montre. Ici, pas de limitation de vies, vous avez juste un temps limité pour finir le niveau (qui sont les mêmes que dans le mode normal). Dans les 2 modes donc, vous incarnerez 5 espèces de poissons différentes, ajoutons à cela un classement sur le XBox Live de votre score et on aura fini de faire le tour de ce sympathique Feeding Frenzy.
J’ai pas parlé de la technique on me dit. Soit, graphiquement, on a de la belle 2D qui permet de reconnaître les poissons pour les connaisseurs, néanmoins rien de particulièrement transcendant. C’est bon, clair et bien animé mais on est loin d’avoir un aquarium sous les yeux. Pour les sons, ils sont plaisants et relaxants (bon d’accord, c’est pas vraiment relaxant des rots). Une petite note tout de même pour les écrans de chargement, ces derniers vous affichent des petites notes plutôt insolites mais qui sont des vérités scientifiques (genre la méduse est composée à 95% d’eau), c’est sympa pour se cultiver.
Jouablité
Votre poisson répond à la nageoire et à l’oeil, les commandes sont aussi simples qu’efficaces.
Graphismes
C’est sympa, mais on aurait pu avoir quelque chose qui ressemble plus à un aquarium.
Son
Plaisantes et relaxantes, vive la mer.
Durée de vie
Aucune difficulté particulière (à part le mode contre la montre), mais on revient régulièrement pour une petite partie. On regrette tout de même l’absence d’un mode multijoueur.