Dynasty Warriors : Gundam 2 est un jeu vidéo Xbox 360 publié par Namco Bandai Gamesen 2009 .

  • 2009
  • Beat them all

Test du jeu vidéo Dynasty Warriors : Gundam 2

4/5 — Exceptionnel ! par

Après un premier opus plus ou moins réussi, Dynasty Warriors : Gundam revient. Au menu, toujours la même recette : du Dynasty Warriors dans l’univers Gundam. :p

UC mode

DW:G2 comporte 2 « campagnes » solos, la première, la « vraie », reprenant les évènements de l’Universal Century. Mais contrairement au premier opus, en plus de couvrir les évènements de Gundam, Zeta Gundam et Gundam ZZ, nous couvrons également ceux du film « Char’s Counterattack », qui clôt le cycle Amuro/Char. Vous pourrez donc jouer avec Amuro, Char, Kamille et Judau (oui, ça fait moins de monde que dans le premier opus).

Pour les retardataires : nous somme en UC 0079. L’homme a colonisé l’espace, mais une des colonies spatiales revendique son indépendance vis-à-vis de la Terre : le Duché de Zéon. S’engage alors une guerre entre la Fédération Terrestre et Zéon, point de départ d’une lutte entre les colonies et la Terre, mais également entre les oldtypes et les newtypes (ces derniers sont des humains ayant développé des capacités psychiques dans l’espace).

Amour, gloire et Gundam

La seconde « campagne » vous permet de jouer avec n’importe quel personnage. Au début, votre personnage fait partie d’une faction (correspondant à la sienne dans la série) et devra remplir 3-5 missions. Une fois celles-ci achevées, vous êtes libre de faire des missions indépendantes ou bien de rejoindre une autre faction. Cependant, il va vous falloir gérer vos relations avec les autres protagonistes. En effet, hors de question de rejoindre Zéon si tout le monde là-bas vous déteste. Mais comment évoluent les relations ? Simple : vous explosez un pilote, ça se dégrade ; vous faites équipe avec lui et/ou le sauvez, ça s’améliore. Il va donc sans dire qu’il est difficile de passer d’une faction à une autre lorsque c’est la guerre ouverte entre elles.

Mais la gestion des relations va un peu plus loin. En effet, dans ce mode vous ne pouvez piloter que les mobile suits de série. Pour les mobile suits « spéciaux » (Gundam & Co) vous devez posséder la licence correspondante. Comment obtient-on cette licence ? En ayant une bonne relation avec son pilote d’origine, afin de débloquer la mission-licence qu’il vous faudra réussir. Mais il y a encore une couche pour débloquer les MS : il faut collecter toutes les pièces nécessaires à leur assemblage (jambes, bras, torse, tête) et là, ça peut également être difficile, car ces pièces sont reçues aléatoirement… quand vous détruisez le MS. Ainsi, il vous faudra démolir plusieurs fois le MS correspondant.

En plus du déblocage des mechas, avoir des bonnes relations avec les autres vous permet de déverrouiller des missions de relations qui, une fois terminées, vous débloquent le personnage pour pouvoir jouer avec. Au final vous aurez la bagatelle de 40 personnages jouables, chacun pouvant utiliser l’un des 62 MS jouables du jeu !!!

Beat ‘em all… en mode géant

Le gameplay est assez basique/bourrin… du beat ‘em all quoi ; on sent la licence Dynasty Warriors. On note comme « subtilité » une jauge de SP qui, remplie, permet de déclencher une attaque spéciale. Cette jauge se remplit en frappant et tuant les méchants, bien sûr. ^^ Néanmoins, si votre vie arrive dans le rouge, elle se remplit toute seule. :p On notera également que si l’on se trouve à côté d’un coéquipier, il est possible de lancer une attaque spéciale en duo !!! Celle-ci possède 3 niveaux de puissance (les niveaux 2 et 3 n’étant accessibles que si votre mecha est à un niveau suffisamment élevé). Niveau possibilité de combo, le tout n’est pas très varié et s’avère quasiment identique pour tous les personnages/mechas… L’ensemble dispose d’une bonne prise en main ; néanmoins le jeu souffre de problèmes de caméra, qu’il vous faudra positionner vous même… et c’est là le problème : lorsque vous dirigez le stick de la caméra (le droit) vers la gauche, la caméra tourne vers la… droite !!! À cela s’ajoutent des difficultés pour contrôler les mechas lors des attaques spéciales, qui n’arrange pas vraiment la jouabilité, et le recentrage de la vue ne compense pas tout. Pour arriver à bien jouer, il vous faudra apprendre à gérer en même temps le mecha, la caméra et le radar (avec ou sans zoom). C’est uniquement à ce prix que vous parviendrez à vous y retrouver (ou plutôt retrouver vos cibles).

Ce second opus apporte cependant des « petites » nouveautés : les Mobile Suits et Mobile Armors géants !!! Au menu : Big Zam (Gundam), Psycho Gundam (Mk I de Zeta Gundam et II et Gundam ZZ), Quin Mantha (Gundam ZZ), Alpha Azieru (Char’s Counterattack) et Devil Gundam (Gundam G). Tout ce joli monde n’est malheureusement pas jouable et ne sera là qu’en tant que boss (ou allié). On ne peut pas abattre un géant comme un ennemi normal : il faut attaquer ses point faibles (indiqués par de petites flèches) afin de le faire tomber, pour pouvoir lui infliger de lourds dégâts. La meilleure tactique consistant alors à déclencher une attaque SP (si possible avec un coéquipier). Autre nouveauté : les chocs entre héros. Avant vous aviez juste un petit échange courtois ; maintenant vous avez un petit QTE. Le gagnant garde le contrôle de son MS tandis que le perdant se voit repoussé, laissant ainsi au vainqueur quelques précieuses secondes pour pouvoir enchaîner quelques coups dévastateurs (surtout s’il a sa jauge SP chargée). D’ailleurs tant qu’on parle armement, chaque MS n’a que 2 armes : une arme de corps à corps (sabre, lance, poing…) et une arme de tir (fusil, canon). Ces armes n’ont pas de caractéristiques propres, leur puissance correspondant en fait aux caractéristiques « corps à corps » et « tir » de votre joli engin.

Mécaniques et compétences

Les systèmes d’expérience ont également totalement été revus. Si votre personnage continue de monter en expérience (50 niveaux au lieu de 30) ce n’est plus le cas des MS, qui n’ont plus de niveaux ; pour ces derniers il faudra dorénavant passer par les pièces d’amélioration. Ce sont notamment elles qui déterminent le niveau d’attaque SP que vous pourrez utiliser, et qui améliorent vos caractéristiques (corps à corps, tir, défense, blindage). Le jeu comporte un « laboratoire » où il vous sera possible d’améliorer vos pièces et/ou d’associer une capacité, afin de booster encore plus votre robot. Autre changement majeur : vos pièces sont acquises pour TOUS les personnages. Vous n’aurez donc pas besoin de passer des heures pour booster 36 fois votre joujou.

Tout comme dans le premier opus, les pilotes peuvent avoir des compétences (doublement des XP, chargement de la barre de spécial plus rapide…). Mais le système a énormément changé. Alors que dans le premier opus, les compétences étaient débloquées plus ou moins aléatoirement, ici elles sont directement liées au robot que vous pilotez. En effet, chaque MS ne permet d’en débloquer que 4. Le déblocage est toujours aléatoire, mais il vous oblige à jouer avec la majorité des mechas pour débloquer toutes les compétences… ce qui signifie donc posséder les licences, et donc entretenir de bonnes relations avec les autres… Bref, un travail de longue haleine.

Gundamium ???

Techniquement, le jeu n’a pas beaucoup bougé et reste sympa, mais sans plus. Les mechas sont bien modélisés, qu’il s’agisse des Gundams ou des Mobile Suits « de base ». Par contre les décors font tout simplement pitié, de par leur vide (normal dans les missions spatiales, mais pour les autres…) et leur niveau de « détail ». Pourtant cela n’empêche pas d’avoir du clipping, et on ne voit pas les hordes adverses de loin. On note des effets sympathiques, comme le léger flou du dégagement de chaleur des réacteurs ou des lasers. Autre plus, inutile mais totalement indispensable : quand on a 2 chocs de sabres laser entre 2 héros, on a une « pause » où les 2 pilotes s’envoient des compliments (plus ou moins :p ). D’ailleurs, LA régression de cet opus est bel et bien la bande-son : on n’a plus les voix japonaises !!! Pour le reste, les bruitages n’ont rien d’exceptionnel tandis que les musiques s’avèrent, pour certaines, rythmées, mais aucune n’est réellement mémorable.

Jouabilité

Simple mais répétitive car manquant de variété. Quelques problèmes de caméra.

Graphisme

Les mechas sont fidèles aux versions animées/papiers, néanmoins les décors sont désespérément vides et l’ensemble souffre de clipping.

Son

Une bande-son plutôt rock/metal type américain ; rien de transcendant mais cela colle bien à l’esprit du jeu. Par contre on regrette amèrement l’absence des voix japonaises.

Durée de vie

Le jeu est long… très long… voire trop long… car lassant dans son gameplay basique… même en multijoueur.

Dynasty Warriors : Gundam 2