Alan Wake est un jeu vidéo Xbox 360 publié par Microsoften 2010 .

  • 2010
  • Action

Test du jeu vidéo Alan Wake

5/5 — Parfait ! par

**Je m’appelle Alan Wake et je suis écrivain…

**Alan Wake, jeu de Remedy qui a connu les couloirs froids des vaporwares (note d’Angus : logiciels fantômes souvent annoncés mais à la sortie toujours repoussée) depuis 2005, et que certaines personnes attendaient avec impatience, est finalement sorti des ténèbres le 14 mai 2010. Voyons voir ce qu’il propose…

Seul dans le noir

Nous commençons l’aventure durant un cauchemar d’Alan Wake, dans lequel ce dernier doit se rendre à un phare situé dans la ville de Bright Falls. Mais en cours de route, un auto-stoppeur se trouve sur son chemin…

Alan le percute et, par peur d’être arrêté, tente de fuir, lorsque les phares de sa voiture s’éteignent, le moteur s’arrête et le corps de l’auto-stoppeur disparaît. (Tiens, ça me rappelle Creepshow 2 avec l’histoire de l’auto-stoppeur revenant…)

Obligé de traverser la forêt - car le pont est détruit - en s’enfonçant dans les ténèbres, il est attaqué par le même auto-stoppeur mais qui, cette fois, est entouré d’une aura sombre, armé d’une hache, et veut le tuer !

Alan n’a d’autre choix que de prendre la fuite tout en esquivant les attaques de son assaillant. C’est ainsi que débutent le prologue et l’aventure.

Bienvenue à Bright Falls

Alan Wake est un survival horror mélangeant phases d’aventure/exploration (durant les phases de jour) et action (la nuit). Durant certains passages, dans les grandes terres vertes de Bright Falls, on se fera attaquer par divers objets métalliques tels qu’un wagon de train, un gigantesque tuyau ainsi qu’un bulldozer (!). Du côté des ennemis humanoïdes, on a droit à des bûcherons, des gardes-forestiers ainsi qu’à quelques persos, que l’on rencontrera dans le jeu, qui jouent le rôle de boss et de mini-boss.

Le jeu adresse de très nombreux clins d’œil aux romans de Stephen King, de ‘Shining’ jusqu’à ‘Cellulaire’ en passant aussi par deux films à sketches horrifiques, ‘Creepshow’ et ‘Creepshow 2’, tous deux basés sur des nouvelles de l’écrivain américain et dont King a écrit le scénario de toutes les histoires du premier.

Le scénario, digne d’un roman de King et dont Alan est le narrateur, nous raconte ce que ce dernier vit, ce qu’il voit et ce qu’il a vécu quand nous avançons dans le jeu. Il nous immerge grâce à sa trame scénaristique qui donne envie de connaître la fin de l’histoire.

Gameplay

Le gameplay est basique et répétitif - on vise avec la lampe-torche pour détruire l’aura qui protège tous les ennemis qu’on rencontre, on tire, on recharge et on esquive - mais efficace, grâce la maniabilité qui est assez réussie et tellement la tension monte de plus en plus quand une vague d’ennemis vous encercle, vous forçant ainsi à prendre la fuite pour vous mettre à l’abri sous le halo d’un lampadaire.

Une fois leur aura détruite les ennemis deviennent vulnérables, car ils craignent la lumière. Cette fameuse aura est leur seul moyen de protection, et elle indique aussi si une personne ou un objet est possédé ou non, vous aidant ainsi à être prudent.

Vous pourrez aussi tendre un piège à vos ennemis avec les rares projecteurs qui traînent à quelques endroits, après avoir activé un générateur, et en les aveuglant avec un feu à main pour les éliminer. Pratique pour se débarrasser d’un groupe, surtout si plusieurs ennemis très résistants en font partie.

Les phases de jour se basent sur l’exploration de certains lieux, comme l’hôpital psychiatrique, la forêt, une mine et une ferme, dont plusieurs nécessitent quelques déplacements pour discuter avec un personnage. Elles sont plus zen, sachant que les ennemis détestent la lumière.

Durant la partie, vous trouverez des objets importants liés au scénario, tels que des pages de manuscrits vous informant sur certains évènements qui vont se réaliser plus tard. Les thermos ne servent qu’à augmenter la durée de vie du jeu, et les armes que vous pouvez trouver sont un revolver, un fusil de chasse, un fusil à pompe, une carabine et un lance-fusée, sans oublier les grenades incapacitantes et les feux de détresse. Les munitions pour les armes les plus puissantes sont rares à trouver ; pour le revolver on en trouve un nombre correct, mais celles du lance-fusée sont rarissimes, tout comme les grenades. Les feux de détresse on en trouve dans des coffres à dénicher, mais mieux vaut les économiser car les derniers passages du jeu ne vous feront pas de cadeau.

Graphismes

Les graphismes sont un vrai régal pour les yeux. Certains lieux (le lac durant le jour, par exemple) frôlent le réalisme, et les effets de lumière sont très bien gérés et bluffants (la lampe-torche en est un parfait exemple). Le seul défaut est que nous ne passons pas de la journée à la nuit en temps réel, comme dans les GTA. On fait juste une phase de nuit et, une fois l’objectif principal atteint, nous passons directement à la phase de jour et vice versa.

Bande-son et bruitages

Certaines musiques collent bien à l’ambiance graphique et à la trame scénaristique durant certaines phases de l’aventure. Parfois rassurantes et soudainement stressantes durant les phrases de nuit, le reste colle à l’ambiance des phases de jour, apaisante et douce.

Quelques bruitages sont des rescapés de Max Payne et Max Payne 2 (ouvrez une porte ou tentez d’en ouvrir une verrouillée, vous remarquerez ces petits détails).

Durée de vie

La durée de vie est quand même honorable. La première fois que j’y ai joué, j’ai accumulé 5 heures de jeu, tout en fouillant tous les recoins pour ramasser les thermos et les pages cachées, et je suis à l’épisode 4 de l’aventure.

En bref

Remedy a fait du très bon boulot et Alan Wake mérite son achat car il est une vraie surprise en or. Sans oublier que, quelle que soit l’édition, vous avez un code gratuit pour le DLC « Le Signal » si vous l’achetez neuf, histoire de prolonger l’aventure pour découvrir ce qu’il se passe après la fin du jeu, que je ne connais pas encore.

Alan Wake