The Firemen est un jeu vidéo Super NES publié par Humanen 1994 .

  • 1994
  • Action

Test du jeu vidéo The Firemen

4/5 — Exceptionnel ! par

Pas de surprise, le jeu est en rapport direct avec le titre : vous allez incarner un pompier valeureux, courageux, brave et j’en passe (et non Jean ne passe pas).

Couvre feu !

Le scénario est assez simple : à la veillée de Noël, une entreprise de produits chimiques fête l’évènement mais, comme de par hasard, le feu prend dans la cuisine (encore une femme qui fait mal son boulot ^^) et comme y’a plein de produits chimiques partout, ben tout prend feu.

Votre mission, si vous l’acceptez, sera, sans attendre la cavalerie, de sauver les gens et éteindre les flammes ça et là.

Fire, yes fire !

Malgré une accroche simpliste, l’histoire tient la part belle.

Le jeu est décomposé en plusieurs missions, limitées dans le temps (10 minutes en général pour atteindre son objectif). Et contrairement à bon nombre de jeux, chaque mission s’enchaine de suite : pas de pause café rien, votre combattant des flammes doit vite enchainer la mission d’après. C’est un petit détail qui ne fait qu’ajouter un côté réaliste en plus du chronomètre.

D’un autre côté, vous disposez de quantité d’eau infinies ce qui est à la fois tant mieux car on en utilise des quantités énormes. C’est également dommage car ça aurait rajouté pas mal de piment d’avoir des limitations.

Ne joue pas avec le feu !

Côté jouabilité, elle est excellente et tire bien le profit du paddle Super NES. La croix directionnelle sert à vous orienter, classique. Ensuite vous disposez d’un tir « long » pour viser à distance, arroser les flammes volatiles ou les gros foyers. Deuxième tir, rapproché, où vous balayez le sol avec votre lance à incendie; utilie pour éteindre les petits foyers ou flammes basses. Ce tir vous protège plus facilement contre les flammes. Enfin il y a la bombe à eau, au nombre de 3. Elles sont difficiles à trouver mais ça nettoie sec.

Les touches L/R servent quant à elles à vérouiller l’angle de tir de votre perso, ce dernier effectuant des déplacements latéraux au lieu de pivoter sur lui-même.

Bonjour petit flamme

Niveau ennemis, on est gâté car il y en a une ribambelle. Entre les robots disjonctés et enflammés, petits et gros, les flammes basses, folles, tournoyantes, volantes, multiplicatives, les murs de feu, les explosions … vous en verrez de toutes les couleurs (mais avec une tendance au rouge/orangé). Chacune de ses flammes s’éteind avec un des tir. Ainsi les flammes basses et les liquides enflammés ne seront pas atteint par le tir normal mais par le tir rapproché et inversement avec les flammes volantes.

Dédale

La particularité de l’immeuble est que son architecte l’a extrêment mal conçu. Il ne sera donc pas rare de devoir faire de larges détours car aucune issue n’est accessible, qu’une explosion a dégommé un mur etc. D’ailleurs, l’architecte se fera souvent charier par votre personnage au cours du jeu … oui malgré le côté dramatique, des pointes d’humour viennent s’ajouter avec finesse dans les dialogues.

Conclusion

The Firemen est un jeu sacrément prenant, marrant et surtout varié. Le cheminement étant aléatoire et loin d’être linéaire, les évènements venant vous chambouler la vie, vous ne risquez pas de vous ennuyer … d’autant plus qu’il n’y a pas de sauvegarde. C’est un peu dommage mais l’émulation comblera cette lacune.

L’idée d’avoir un coéquipier est sympatique. Il ne semble pas atteint par quelconque blessures et c’est tant mieux parce qu’il va éteindre les feux à la hache. Un sacré warrior !

Deuxième et dernier bémol, les musiques. Elles ne sont pas terribles et j’avoue qu’elles collent assez mal à l’ambiance. Dommage car le jeu reste très réussi, dispose d’une bonne durée de vie et reste unique dans son genre.

The Firemen