Des personnages que tout le monde connaît, des graphismes travaillés, des décors plutôt beaux et des musiques qui collent à l’ambiance. De quoi satisfaire le chaland, mais pourtant la sauce n’a pas pris chez moi. La faute entre autres à Street Fighter II, parce que tous les jeux de baston sur Super Nintendo sont forcément comparés à la référence.

Mais même si Street Fighter II n’avait jamais existé, je lui aurai reproché le gros manque de fun qui explique ma note. J’aurai aimé plus de coups (que les boutons L et R soient utilisés donc) et surtout plus de fluidité dans les combats. On arrive pas à enchaîner les coups comme on veut, où plutôt on se fait calmer par la console qui prend trop facilement le dessus quand elle veut. Le jeu n’est pas assez équilibré à ce niveau là, et on se retrouve souvent obligé de choisir entre le bourrinage en règle et la technique de coyote où on exploite les faiblesses de l’IA en faisant toujours le même coup. Du coup (ha ha ha) j’ai trouvé le jeu très répétitif, et je me suis ennuyé ferme. J’ai beau lui avoir donné sa chance et avoir remporté le tournoi avec tous les personnages, ce sentiment de jeu frustrant est resté bien présent.