Histoire (celle de la notice) :
Probotector est un robot de combat mis au point en grand secret par une unité scientifique automatisée spéciale. Nous sommes en 2636. Une fois de plus, les extraterrestres, qui ont perdu la bataille contre les Probotector (ils se sont pris 2 humiliantes défaites sur NES), ont recouvré la totalité de leurs forces et ont entrepris une invasion massive (ils sont têtus, quand ils ont une idée en tête, ils n’en démordent pas). Les humains sont de simples pantins en face des ressources écrasantes des extraterrestres, de leur savoir-faire scientifique et de leur puissante énergie vitale. Six mois plus tard , deux robots de combat surgissent dans la ville dévastée sous le contrôle des extraterrestres. Il s’agit de RD008 et de RC011, les Probotector les plus puissants de l’histoire. Un nouveau combat passionnant s’engage…
De l’action, en veux-tu ? En voilà.
Je vous le dis tout de suite, si ce n’était pas clair, Super Probotector ne fait pas dans la dentelle. Du début à la fin, c’est du bourrinnage, de l’action pure et dure, des effets spéciaux partout et de grosses montées d’adrénaline en perspective.
Donc comme le dit si bien la notice, vous commencez l’aventure dans une ville dévastée. En avançant, il faut tirer sur tout ce qui bouge et aussi sur ce qui ne bouge pas. En fait, il vaut mieux rester tout le temps appuyé sur le bouton de tir et faire tout péter dans un déluge d’explosions. Vers la fin du niveau alors que vous pensez prendre un peu de repos, vous entendez au loin un bruit de moteur, et un avion surgit du tréfonds de l’obscurité, il fond sur vous, le tout avec un zoom d’enfer, pour larguer 2 bombes qui enflamment tout le niveau. Maintenant pour parvenir au Boss, il faudra utiliser vos talents d’acrobate et slalomer entre les gerbes de feu. Une fois tous ces péripéties accomplies vous débouchez sur un cul-de-sac, la musique change et vous savez qu’il va se passer quelque chose… Là, une espèce de tortue géante défonce le mur et n’a pas l’air de vouloir vous laisser passer.
Le 2ème niveau est vu de dessus, lorsque vous vous déplacez vous pouvez effectuer une rotation, sauf que ce n’est pas vous qui tournez, c’est tout l’écran, hallucinant ! Quand vous arriverez au Boss, vous allez en prendre plein la tronche. D’entrée il vous fonce dessus en zooms et en rotations.
Le prochain niveau n’est pas truffé d’effets spéciaux, mais les ennemis y sont exceptionnels. A un moment donné vous grimperez, accroché à un mur, entre les pattes d’une espèce d’araignée qui en profite pour lancer ses missiles. Emotions fortes garanties ! Je ne vais pas vous décrire tout le jeu, mais la suite est encore mieux.
Ca déchire :
Les capacités techniques de la Super Nintendo sont parfaitement exploitées. Il y a du Mode7 à tout-va, les graphismes sont géants que se soit au niveau des décors ou au niveau des ennemis, la musique est excellente et les bruitages cassent la baraque. L’animation ne souffre d’aucun problème, il y a souvent plein de sprites à l’écran et même parfois des énormes sans que cela ne s’accompagne d’un seul ralentissement ou clignotement. Ca dépote bien, c’est très fluide, parfois très rapide et toujours très beau.
La jouabilité est parfaite, tous les boutons de la manette Super Nintendo sont bien utilisés. A peine au bout d’une partie, on a déjà tous les boutons en main et on fait tout ce qu’on veut avec notre petit robot.
Intérêt :
C’est un shoot them all bête et méchant et surtout bien bourrin, si vous êtes comme moi et que vous aimez ce genre de jeu alors vous allez adorer Super Probotector. Il ne possède pas de défauts, la réalisation est impeccable et le jeu vous donnera du fil à retordre. En plus, il est prévu pour 2 joueurs simultanément, alors pourquoi s’en priver. Je me souviens : qu’est ce qu’on a pu s’éclater moi et mon frangin dessus. Quand on joue à 2 il faut souvent communiquer avec son voisin, sinon ça risque d’être l’engueulade.
« t’es chi*** j’ai encore perdu une vie par ta faute
-non c’est toi, t’es trop nul… »
Ah, le bon vieux temps !
PS : Les Probotector sont les versions européennes du jeu, les versions japonaise et américaine se nomment Contra. Dans ces versions, ce ne sont pas des robots qu’on dirige mais des hommes. Les joueurs sur micro connaissent sûrement cette série sous le nom de Gryzor. Enfin, on peut préciser que Super Probotector est ressorti sur GBA.