Super James Pond est un jeu vidéo Super NES publié par Oceanen 1993 .

  • 1993
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo Super James Pond

3/5 — Très bien par

La Super NES, console reine de son époque, a accueilli bon nombre de bombes vidéoludiques… et bon nombre de daubes cosmiques.

Et puis elle a aussi accueilli James Pond II, rebaptisé pour l’occasion Super James Pond.

Avec un « P ».(Note d’Angus : ‘pond’ signifie ‘mare’ ou ‘étang’.)

SE FRAYER UN CHEMIN (humour award, premier prix 2007)

James Pond est un poisson (forcément, c’est un jeu Ocean…) ET un agent secret. Oui madame, oui monsieur.

Suite des aventures bancales du poisson rouge héros des mers, cet opus propose d’accompagner l’agent 000 au Pôle Nord, patrie d’une autre légende.

En effet, l’usine du Père Noël, le gros vieux rougeaud qui apporte des cadeaux aux enfants du monde entier (moi je suis persuadé qu’ils sont plusieurs. Nan c’est vrai quoi, même avec des rennes boostés à la nitro, c’est impossible de faire tout ça en une nuit. Même avec le décalage horaire.), l’usine du Père Noël donc, est attaquée par les vilains sbires du Dr Maybe (bah c’est déjà pas mal, ils auraient pu se contenter du Dr Yes).

LA PEAU DE MÉROU PÈTE (il-fallait-que-je-la-sorte-celle-là award, prix de la meilleure tentative 2007)

Notre agent secret de la marée montante va donc devoir traverser les différents niveaux de l’usine à jouets, chacun ayant pour thème un type particulier de jouets, de la peluche aux jeux de plateau en passant par le matériel de sport.

Pour vaincre les ennemis qui l’y attendent, Pond dispose, comme un vulgaire plombier, d’un simple saut sur la tronche bien classique. Là où ça l’est moins, c’est que le poisson est capable de s’étirer autant qu’il le souhaite et de se suspendre aux plates-formes et plafonds.

Cette aptitude originale est bien utile, puisque la plupart des niveaux sont verticaux, avec des « trous » dont il est impossible de se sortir par un simple saut. L’étirement est donc la seule possibilité.

HISTOIRE D’EAU (oscar d’honneur de l’académie des jeux de mots foireux)

Le postulat de base est sympatoche et l’ambiance joyeuse/enfantine, limite niaise, y colle bien.

Il est plaisant de jouer à ce jeu, jamais on ne s’y sent stressé, même contre les boss.

Clairement, Ocean propose un jeu pour enfants, et ce n’est pas la difficulté risible qui viendra me contredire (la chose la plus difficile dans SJP, c’est de se faire toucher).

Mais attention, un jeu pour enfants qui pour une fois ne se fout pas du monde. Le soft est beau et coloré, même si on aurait apprécié un peu plus d’animation dans les décors.

Les musiques quelconques ne blessent pas l’oreille, c’est déjà ça.

Quant à la maniabilité, il doit être possible d’y jouer sans les mains, sans les jambes et peut-être même sans la manette (non testé).

Conclusion, un soft sympathique mais sans challenge, qui occupe pendant une heure ou deux.

…Oui, je sais, ce test est le plus court que j’aie jamais écrit. Pour remédier à cela, j’aurais pu vous proposer une réflexion pertinente, mais déjà je n’ai pas de sujet en tête (hormis sur les palourdes de Patagonie, mais il me semble que j’avais déjà abordé le sujet) et ensuite je n’ai pas envie de disserter avec des bœufs (lol inside).

Super James Pond