Ma première réaction en voyant les graphismes de Starwing dans la presse fut plutôt mitigée : en effet, graphiquement (couleurs, détails…) on est en deçà de jeux en 2D de la même époque. Dans mon ignorance d’alors (ça n’a pas tellement changé, d’ailleurs, hin hin) je ne comprenais pas le foin qu’on faisait à propos de ce jeu, qui m’apparaissait bien moins beau que la plupart de ce qui sortait alors. Mais la force de Starwing ne réside pas là, mais bien dans son gameplay unique pour l’époque. Quel sentiment de liberté ! Que de mouvements possibles ! Et cette liberté de mouvement, cette profondeur de champ sont justement permises par cet affichage de polygones certes moins flatteur pour les yeux, mais que l’on oublie sitôt une partie entamée. Il y a effectivement, comme dit plus haut, de quoi se prendre pour Luke S. aux commandes de son X-wing.Starwing m’a fait passer des heures de plaisir rarement égalé depuis (peut-être avec Lylat Wars, tiens tiens…). Combien de fois n’ai-je pas involontairement rentré la tête dans les épaules en frôlant un obstacle (voire en me le prenant droit dans la tronche ! Les grandes barres verticales et horizontales sur Venom, ça rappelle des souvenirs à quelqu’un ?) ou en voyant une escadrille ennemie me foncer dessus ou encore mieux, en traversant le champ d’astéroïdes. Rhaaaaa…Jamais un jeu sur Super NES ne m’avait autant absorbé, je pense. J’étais véritablement derrière Fox McCloud dans son Arwing. Une pierre angulaire dans la carrière de la Super NES, et une pierre angulaire dans l’histoire des jeux vidéos, point.