Votre ennemi juré est de retour ; alors que tout le monde pensait que son compte était réglé, il revient encore plus fort que jamais. L’empire Bydo semble immortel, à chaque attaque il revient comme si rien n’était jamais arrivé. En fait, les 2 précédentes batailles disputées en 2163 et 2165 n’ont pas éliminé les racines du mal et pour cause, elles sont hors d’atteinte. L’arme Bydo fut créée aux alentours du XXVI° siècle par l’humanité, elle devait servir à éliminer les assaillants du moment. Combinant le savoir-faire en matière d’ingénierie génétique et de physique, elle était programmée pour détruire toute forme de vie qu’elle rencontrerait. Afin d’éviter qu’elle se propage dans le système solaire, elle fut enfermée dans un gigantesque container presque aussi gros que la Lune. Ce dernier devait être envoyé à travers une déchirure de l’espace-temps qui menait directement au système planétaire des adversaires, mais Bydo s’activa avant et commença son désastre dans le Système Solaire. Avant qu’il ne détruise tout, les hommes utilisèrent une arme spéciale qui transporta Bydo dans une autre dimension. Cependant, il était encore en vie et continua à croître. Après une période qui lui sembla une éternité, il réapparut au XXII° siècle et tenta de réduire la Terre à néant à plusieurs reprises.
Retour aux sources :
Après un volet original de R-Type ( R-Type Leo sur arcade) avec un gameplay bien différent des autres, Irem renoue avec le sacro-saint couple vaisseau plus nacelle détachable. Avant de partir en mission vous avez le choix entre 3 modules de Force qui ont chacun des caractéristiques différentes induisant ainsi une façon de jouer particulière. Le premier module « Round Force » est celui qu’on connaît tous. Classique, en plus des armes spéciales, il peut tirer dans 4 directions différentes quand il est projeté loin du vaisseau. Le second, « Shadow Force », est le plus déroutant des 3 mais aussi le plus amusant. Avec celui-ci viennent s’ajouter une ou deux petites boules qui suivent les mouvements de votre vaisseau et tirent dans la direction opposée mais avec une certaine inertie. Quand vous lancez le module, les boules s’en vont avec lui et continuent à tirer en suivant vos déplacements. Ainsi, si on se débrouille bien, on peut tirer dans toutes les directions. Le dernier module, « Cyclone Force », une boule visqueuse bleue, est destinée aux débutants. Ses armes sont très puissantes et si on l’éjecte du R9, il grossit et devient 2 à 3 fois plus gros que le vaisseau : de quoi faire le ménage dans les rangs adverses.
Avec ces trois nacelles différentes correspondent à chacune 3 armes spéciales, ce qui nous fait un total de … euh … 3 X 3 … euh … 9 armes. Ça fait un bon gros paquet ! Par rapport à Super R-Type, il y a de gros changements et pas mal d’armes originales et totalement inédites. Autre modification apportée au R9 : la possibilité de basculer entre 2 modes de super tir. En maintenant la pression sur le bouton de tir, on remplit une jauge d’énergie et comme dans son aïeul sur Super NES il y a 2 barres à remplir. Une fois ces 2 barres complètement pleines, on a accès à 2 modes de super tirs, le mode normal et le mode hyper. Avec ce dernier, le vaisseau envoie plusieurs gros tirs qui font vite demi tour et retournent à l’intérieur de l’appareil. Vous pouvez ensuite pendant quelques secondes tirer de grosses salves dévastatrices et si vous possédez des pits (ces petites boules jaunes au-dessus et en dessous du vaisseau), ils tourneront autour de vous pour vous protéger efficacement. Le revers de la médaille est l’impossibilité d’utiliser autre chose que le tir simple après que l’hyper tir soit terminé, car le vaisseau a trop chauffé.
Du R-Type comme on aime :
Le déroulement du jeu est dans le plus pur style de la série. On retrouve des niveaux agencés d’une manière telle que l’utilisation de la nacelle est cruciale. Les ennemis arrivent de toutes parts et nous obligent à contrôler parfaitement les mouvements de la Force. Les scrollings sont également de la fête, un coup de gauche à droite, un autre de haut en bas ou l’inverse, on a même droit à des rotations. Ça part dans tous les sens et c’est que du bonheur ! L’ambiance est exactement dans les tons de la série, certains ennemis ont même fait le voyage jusqu’à ce nouvel opus. Idem pour les musiques, on peut réécouter des airs remixés issus de R-Type I. La bande-son est très rock et donne beaucoup de punch. La musique du niveau 5 est vraiment excellente, un rythme bien lourd et presque lugubre qui nous transporte et donnerait presque des frissons. Les graphismes sont aussi très jolis, à part les premier et dernier niveaux qui ne brillent pas de ce côté là. Le 2ième niveau, très morbide, est un ravissement pour les yeux.
Grâce à ce nouvel opus, vous pouvez oublier les défauts de Super R-Type. L’animation est nickel, il n’y a plus de clignotements ni de ralentissements, à part quelques uns dans le niveau 5, mais ce n’est pas du tout gênant. Le jeu n’est pas particulièrement rapide et est même plutôt lent à certains moments. C’est une caractéristique propre à cette série, le R9 n’est pas réputé comme étant le vaisseau le plus rapide de la galaxie mais comme le mieux armé.
Vive R-Type III :
Enfin un R-Type digne de ce nom sur console 16 bits. Du début à la fin, c’est l’éclate totale. De l’action, de l’action, du fun, le choix des attaques et des possibilités de défense, de nouvelles armes et des nacelles originales, c’est tout ce qu’il me faut pour faire un bon R-Type. Pour certains le jeu paraîtra sûrement lent mais c’est parce qu’ils n’ont pas trouvé l’intérêt du jeu qui est la Force. Et avec ce volet on est très bien servi, puisqu’on a le choix entre 3 nacelles différentes qui sont toutes plus fun les unes que les autres.