Développé par Electronic Arts, édité par EA Games en 1996.
Hem… j’ai testé ce jeu dans le cadre du partenariat entre Emu Nova et Moeroshop. Je n’ai jamais eu de jeu de sport mis à part « Blades of Steel » sur Game Boy (par ailleurs testé par votre serviteur dans Veda).
Ah oui, il y a aussi « Nintendo World Cup » toujours sur Game Boy (et par ailleurs aussi testé par… ah ok, vous avez compris).
Ce dernier est-il véritablement un jeu de sport, d’ailleurs… ?
Bon, cette petite intro bancale ne sert qu’à vous faire comprendre que je ne suis pas un fan de sport (ni dans la réalité ni dans les jeux vidéos).
Premier choc en ouvrant la boîte (mon dieu, un jeu SNES neuf sous blister… quelle émotion !) : la taille du mode d’emploi ! Aaargh… va vraiment falloir lire tout ça ??!!
Réglages d’avant match
NBA Live 97 permet de revivre la saison 96-97 de la célèbre ligue de basket-ball américaine (même en étant une brêle sur le sujet, je sais que c’est du costaud là-bas) avec les 29 équipes véritables de cette saison (sauf certaines pour raisons juridiques ou contractuelles… voulaient trop d’pognon, quoi) plus deux équipes All-stars et quatre à constituer soi-même.
Par ailleurs il sera possible de créer des joueurs entièrement neufs (et donc fictifs) : nom, numéro, couleur, poste, taille, poids… ainsi que le niveau technique selon plusieurs compartiments de jeu (vitesse, tirs, dribble, smash…).
Il existe quatre différents modes de jeu : Exhibition (jouer un match ponctuel), Season (disputer une nouvelle saison), Playoff (les phases finales) et 2 on 2 ou on 3 half court (des matches d’entraînement sur une moitié de terrain en effectif réduit).
Viennent s’y greffer trois niveaux de difficulté : Rookie (le plus facile, les adversaires sont moyens), Starter (niveau intermédiaire, les adversaires sont plus agressifs en défense) et All-stars (mode difficile).
En outre, plusieurs types de réglages permettent de se faciliter – ou non – la vie : les réglages Arcade ne prennent en compte ni fatigue ni blessures, et les fautes ne sont pas sifflées ; en Simulation c’est l’exact contraire, beaucoup plus réaliste évidemment ; quant aux réglages Custom, ils autorisent une sélection individuelle des règles qui seront en application durant la partie. On notera en vrac : sifflement ou non des fautes défensives et offensives, prise en compte ou non des sorties de balle du terrain, des fautes de retour en zone, du marché, du contre illégal, de l’expulsion des joueurs lorsqu’ils ont commis trop de fautes, des blessures et de la fatigue, etc. Plutôt complet.
Notons enfin que la durée des quart-temps est modifiable à 3, 5, 8 ou 12 minutes.
Il s’agit ensuite de choisir son équipe ainsi que celle que l’on va affronter parmi les 29 disponibles. Celles-ci apparaissent selon un classement que l’on peut modifier à sa guise en prenant tel élément de performance en compte plutôt qu’un autre, ceux-ci étant Scoring (capacité à marquer des paniers), Rebound (rebonds défensifs et offensifs), Ball Control (adresse au dribble et à la passe), Defence (aptitude à réussir les contres et interceptions) et Overall (niveau technique général). Bien sûr, on peut laisser la console choisir à sa place.
Outre ces équipes ayant existé, on peut en composer de plus personnelles (jusqu’à quatre) en piochant des joueurs dans quelque équipe que l’on souhaite. Ces équipes spéciales ne sont jouables qu’en mode Exhibition, toutefois.
Il est possible de définir des paramètres stratégiques, aussi bien offensifs que défensifs (marquage, monter au panneau ou non, degré d’intensité du pressing défensif, …), marquer un joueur adverse particulier, ou encore affecter certaines techniques particulières à un bouton. Ceci dit, je dois bien avouer que je n’ai pas eu le courage d’en faire usage, vu mon peu d’enthousiasme pour ce jeu (et ce sport).
Boing, boing, boing, boing (rebonds du ballon sur l’aire de jeu)
Chaque équipe compte cinq joueurs. Lors des matches – divisés en quatre quarts-temps –, on commence par un entre-deux. Le joueur que l’on dirige est marqué par une étoile (en attaque) ou un cercle (en défense). S’il n’est plus à l’écran, une flèche pointe dans sa direction. Dès que l’on entre en possession du ballon, on dispose de 24 secondes pour toucher le cerceau du panier adverse (avec la balle bien entendu !). Ce chrono est remis à zéro à chaque fois que cela se passe, ou à chaque perte de balle. Sinon, l’arbitre siffle la faute et l’adversaire récupère le ballon.
Les contrôles diffèrent selon que l’on possède le ballon ou pas. La croix permet de manœuvrer le joueur dans chaque cas de figure. Mais pour le reste…
Attaque
Le bouton X permet de croiser son dribble (changer le ballon de main) ou effectuer une esquive en rotation. Ça permet de marquer un défenseur adverse (en combinant cela avec le bouton Droite, cela augmente l’agressivité… mais attention à l’arbitre !). Le même bouton Droite seul correspond au mode turbo et vous fait pousser une pointe d’accélération.
Si vous désirez passer le ballon à un équipier, c’est sur B qu’il faut appuyer. En conservant B enfoncé jusqu’à ce que celui-ci ait capté la balle, vous prendrez son contrôle au lieu de conserver celui du passeur. Pour plus de précision dans les passes, on peut s’aider de la croix pour viser le récepteur souhaité. Pour appeler une passe, c’est Y qui est utilisé.
Pour ce qui est des tirs, il y a aussi de quoi faire. Il faut appuyer et conserver la pression sur A, mais selon sa position par rapport au panier, ou selon le joueur lui-même, le tir pourra être en extension (de loin), un roulé, un « lay-up » (déposer le ballon dans le panier) ou encore un smash (avec accrochage du joueur au cerceau pour amuser le public). Relâcher A déclenche le tir ; il faut donc bien apprendre à relâcher au point culminant d’un saut pour maximiser ses chances de succès.
Défense
Pour prendre le contrôle du défenseur situé le plus près du ballon il faut appuyer sur B ; comme c’est le cas pour l’attaque, on peut choisir son défenseur en combinant cela avec la croix.
En défense, il faut impérativement intercepter le ballon pour en reprendre le contrôle, ce qui est réalisé ici grâce au bouton Y (attention de ne pas commettre de fautes… enfin, si vous avez laissé l’option « fouls » activée…). Pour réaliser des bonds, c’est avec X.
Comme vous pouvez l’imaginer, la maîtrise totale de toutes ces commandes demande un certain temps avant d’être assimilée et devenir instinctive.
N.B. : Tous ces gestes techniques seront plus ou moins bien réalisés en fonction du degré d’habileté de votre joueur à les effectuer.
Fautes
Chaque fois qu’une faute est commise sur un attaquant, un certain nombre de lancers francs est accordé à ce joueur, en fonction de plusieurs paramètres.
Lors de ces lancers-francs, un dispositif visuel apparaît, avec la balle se déplaçant le long d’un trait horizontal ; il s’agit d’appuyer sur A lorsqu’elle est au milieu pour verrouiller son orientation horizontale. Ensuite, on répète l’opération verticalement pour calculer la distance. Cette fois, en appuyant sur A, le tir est effectué.
Et pour quelques informations de plus…
Il est possible de demander des temps morts pour pouvoir effectuer des remplacements, bien que ceux-ci soient aussi disponibles lors des pauses entre quart-temps, ou après une faute ou une sortie de balle (le chronomètre doit impérativement être arrêté). La console peut aussi se charger elle-même de substituer les joueurs en piteux état si l’option correspondante est activée.
Entre autres options, notons le Slow motion dunks (ralenti automatique en cas de dunk), Shot control (tirs contrôlés par soi ou la console), CPU assistance (la console augmente les stats de l’équipe menée) ou encore Replay, qui permet de revoir les dernières secondes d’action du match en cours). Il y a vraiment de nombreux paramètres réglables et, en toute franchise, je ne les ai pas tous essayés.
Bien entendu, des statistiques en tous genres sont affichées après chaque match avec moult récapitulatifs. J’abhorre les stats, mais pour ceux que ça intéresse… moi je fonce sans m’en préoccuper.
À l’usage
Diriger les joueurs sur le terrain se fait plutôt facilement, mais il existe une certaine raideur dans leurs déplacements. Les passes s’effectuent de manière relativement instinctive, et les tirs ne sont pas très compliqués à envoyer.
Dans les niveaux les plus faciles (et sans les fautes, ou avec l’aide de la console) il est aisé de réaliser de belles actions sans être embêté par les adversaires. Mais lorsqu’on corse les choses, ce n’est plus aussi évident. Réaliser des paniers spectaculaires, ne pas perdre la balle trop souvent, quand on est harcelé, cela devient plus difficile.
Il faut aussi bien évidemment assimiler les règles du basketball un minimum pour ne pas commettre de bêtes fautes. Mais une fois dans le bain, ça tourne assez bien.
Techniquement
Les décors ne sont évidemment pas trop variés puisqu’on reste sur un terrain de basketball, avec une portion de gradins visible à côté. Les couleurs changent cependant - un peu - d’un lieu à un autre. La vue en fausse 3D donne de la profondeur au jeu, mais on constate une importante pixelisation à mon goût ; les joueurs n’ont pas de personnalité véritablement distinguable. Les sons sont basiques (rebonds du ballon, clameurs du public, ballon qui heurte l’anneau, sifflements de l’arbitre…). Rien de mirifique à ce niveau.
La jouabilité est relativement bonne, les joueurs se dirigent relativement bien, l’action peut être rapide, mais le tout n’est quand même pas d’une fluidité exemplaire. L’animation est moyenne ; il y a pas mal de mouvements dans le chef des joueurs, mais ils sont fort hachés et saccadés et font penser à des robots, ce qui est regrettable.
Une réalisation en demi-teinte, dirais-je…
Il n’existe pas de mode multijoueur (un comble !).
Résumé d’après-match
Il faut un moment avant de maîtriser décemment les commandes. Dans les matches de base, contre des équipes faibles, il est permis de faire un peu tout et n’importe quoi, on s’en sort bien. Mais lorsqu’on rencontre des équipes bien techniques, mieux vaut savoir ce que l’on fait. Personnellement je n’ai pas suffisamment accroché au jeu pour me donner la peine de me familiariser à fond avec toutes les techniques et commandes et réglages. De plus, j’ai trouvé que l’ennui s’installe assez rapidement.
Je pense qu’il faut véritablement être un passionné de basket pour s’immerger davantage.
Verdict : 6/10