Nage Libre est un jeu vidéo Super NES publié par Varieen 1995 .

  • 1995
  • Role Playing Game (RPG)

Test du jeu vidéo Nage Libre

3.5/5 — Très bien par

Vous vous tenez devant un test qui a bien failli ne jamais avoir lieu. Pour tout vous dire, j’étais à deux doigts d’effacer ce jeu qui traînait sur mon disque dur, avant même de l’avoir essayé. C’est que les jeux de sport et moi, on n’est pas trop copains. Et puis je me suis dit « bah tant pis, tente le coup, des fois qu’il y aurait des gonzesses en maillot de bain ». Et bien m’en a pris puisque d’une, ce n’est pas un jeu de sport. Et de deux, il y a bel et bien des gonzesses en maillot de bain !

AH PARDON, JE ME SUIS TROMPÉ DE SORTIE

Avant de débuter à proprement parler le test, il me faut poser l’axiome de base : ce n’est pas en lisant ces quelques phrases que vous allez comprendre le jeu. Moi-même, je suis loin d’avoir tout saisi, d’autant qu’il n’est disponible qu’en japonais.

Ce préambule étant achevé, voici un résumé d’une histoire que, je le rappelle, je n’ai absolument pas saisie. Nous avons donc cinq demoiselles qui ont atterri dans un autre monde, et qui se battent pour revenir dans le leur. Comment sont-elles arrivées là ? En quoi se battre les aidera-t-il à revenir chez elles ? Pourquoi dans un sachet de M&M’s, c’est toujours les bleus que l’on trouve les meilleurs ? Autant de questions qui ne trouveront pas de réponse ici.

HAUT LES MAINS, PEAU DE LAPIN

Nage Libre est un jeu difficile à catégoriser, mais puisque je commence en général mes tests par ça, on va dire que c’est un tactical-RPG. Fans du genre, je dois néanmoins vous prévenir que dans la pratique, on est quand même super loin d’un Shining Force ou d’un Fire Emblem.

Concrètement, l’aventure se divise en vingt-trois chapitres (plus un bonus) qui sont autant de combats contre une ou plusieurs élèves. En effet, le jeu se déroule dans un collège et met donc en scène des collégiennes. Eh oui, bande de vieux pervers, elles font peut-être plus que leur âge mais elles sont mineures.

Bref, le but du jeu est de vaincre toutes vos opposantes, soit généralement quelques élèves de base et une cheftaine. Pour ce faire, vous ne disposez que de l’héroïne au départ, mais au fur et à mesure quatre autres personnages viendront lui prêter main forte. Il n’y a pas de système de recrutement ou quoi ou qu’est-ce, simplement les demoiselles se lient d’amitié au travers de cut-scenes entre deux combats.

Le terrain de combat est vu de haut et découpé en cases. À chaque tour de jeu, vous pourrez déplacer vos personnages selon un nombre de cases prédéfini. Vous devez ensuite choisir une action dans un menu contextuel, parmi :

  • Ne rien faire

  • Attaquer (si vous êtes à portée bien entendu)

  • Utiliser un objet

  • trois autres choix dont je n’ai pas trouvé l’intérêt

  • Sauvegarder

Si vous attaquez une ennemie (ou si elle vous attaque), la vue passe de profil et nous voyons nos deux farouches guerrières se faire face. Elles vont alors se livrer à un acharné combat… de cartes. Adieu mes rêves de lutte de filles à demi-nues dans un bain de boue…

En gros, à chaque tour vous utilisez une carte, et l’adversaire en utilise une, et ainsi de suite jusqu’à ce que l’une des deux succombe. Plusieurs types de cartes existent : les cartes d’attaque, de défense, de soin, d’évasion, de spécial (un coup critique), de changement (pour changer le type d’une carte), de déguisement (pour changer le costume) et une dernière catégorie marquée de trois points d’interrogation et dont les effets sont variables.

Vous ne pouvez pas choisir, par exemple, de tout le temps attaquer. En fait, vous ne disposez que de cinq cartes générées aléatoirement, et à chacune utilisée, une autre vous sera attribuée, au pif là encore. De même, les cartes ont des valeurs allant de un à cinq et déterminant leur puissance. Valeurs encore une fois déterminées au hasard.

Mais tout ça vous vous en battez les jumelles, parce que vous vous êtes arrêtés sur le changement de costume. Votre flair ne vous a pas menti, c’est bien là qu’entrent en scène les gonzesses en maillot de bain. Vous pouvez en effet troquer votre jupe plissée de première de la classe contre divers costumes affiliés à une activité particulière, dont la natation. Ceci a pour intérêt, outre de mettre en valeur les qualités pulmon… athlétiques de votre héroïne, de changer le type d’attaque, certains types (les coups de cartable, les jets de ballons…) étant plus ou moins efficaces selon l’adversaire rencontrée.

Enfin, notez que le combat terminé, vous aurez la possibilité d’acheter des cartes, de sauvegarder et bien entendu de passer au combat suivant. Les objets, eux, ne s’achètent pas (du moins je n’ai pas trouvé comment) mais se trouvent dans des coffres qui apparaissent parfois sur l’arène de combat.

FREESTYLE

Nage Libre fait partie de ces jeux dont on ne comprend pas bien l’intérêt, mais qui s’avèrent tout de même suffisamment intrigants pour qu’on ait envie de s’y essayer. Le visuel est plutôt agréable, les thèmes musicaux sont engageants…

Et en tâtonnant un peu au départ, on comprend assez vite ce qu’il faut faire. L’aventure n’est de plus ni très compliquée, ni très longue. Bien entendu, ne pas parler japonais vous privera de dialogues éclairant probablement la connaissance universelle sous un nouveau jour, mais vous vous en tapez les noix parce que vous êtes encore bloqués sur le changement de costume. Bon ben eh, démerdez-vous pour rattraper hein, moi je vous attends pas.

Nage Libre