Le monde paisible de Dream Land est de nouveau en péril. Une effroyable ombre s’étend sur la planète Popstar. Elle change les gentilles petites créatures qui la peuplent en monstres démoniaques. Derechef, Kirby est le seul espoir et part affronter cette ombre maléfique : Dark Matter.
Kirby est bien entouré :
Ce nouvel épisode sur Super NES reprend le gameplay de Kirby’s Dream Land 2 sur Game Boy. On dirige toujours la petite boule rose et ses compagnons. Kirby est toujours aussi glouton et ne fait qu’une bouchée de ses adversaires. Il s’octroie leur pouvoir et se transforme en conséquence. Les transformations diffèrent en fonction du pouvoir absorbé et aussi en fonction de l’association avec un de ses camarades. Ainsi, si Kirby avale un ennemi électrique, il pourra projeter des étincelles autour de lui, mais s’il est associé avec Pitch (le petit oiseau vert), il pourra le diriger comme un avion télécommandé. Plutôt sympa ! Au total, il y a 6 compagnons et chacun propose des attaques différentes, de quoi varier les plaisirs. S’ajoute à tous ces personnages Gooey, un blob bleu aussi affamé que Kirby, qu’il peut appeler à tout moment.
Un univers tout craquant :
Mais comment peut-on résister à cette pitite bouille rose ? Tout y est irrésistible : ses mouvements, ses bruitages et ses mimiques. Avant chaque monde, on a droit à une cinématique toute rigolote mettant en scène Kirby et ses compères en train de faire des bêtises. Durant leur parcours au travers des niveaux aux couleurs pastel, ils rencontreront plein de monstres gentils… ou des monstres d’apparence gentille mais avec des intentions beaucoup moins amicales. Ils sont tout de même peu farouches et en vérité peu dangereux.
Les graphismes sont dans un style proche de Yoshi’s Island. Les décors semblent être dessinés aux crayons de couleur et forment une ambiance très enfantine. C’est de toute beauté et un ravissement pour les nenoeils. Et pour nos ‘tites noreilles, on a droit à quoi ? A de la musique joyeuse aux rythmes généralement basiques mais efficaces. Ces comptines sont charmantes mais par moment un peu agaçantes car répétitives.
Qu’est-ce qu’on aime se balader dans ce monde mignon tout droit sorti d’un rêve ! Nous attendent des tonnes de friandises, des nuages tout doux, des plages ensoleillées… que des choses agréables. La visite est d’autant plus appréciable que le jeu est facile. Ce n’est que du plaisir ! On progresse sans problème et on ne s’ennuie jamais. La jouabilité aide beaucoup car elle est presque parfaite. Puisque la version Super NES utilise plus de boutons que les autres, on a plus de chances de s’emmêler les pinceaux. Au début ; après ça passe comme dans du beurre.
Mais c’est tout bon tout ça !
Avec Kirby’s Dream Land 3, c’est que du plaisir tout du long. C’est un ravissement ! L’ambiance gamine qui s’en dégage est enchanteresse et cela est principalement dû aux graphismes crayonnés. On ne s’ennuie jamais, mais le jeu est un peu court. En fait, il n’est pas très long si on cherche seulement à atteindre le boss de fin. La durée de vie est rallongée car dans chaque niveau, il y a une mini-quête pour libérer une étoile-cœur. Les récupérer toutes permet de voir une autre fin.