Eternel Gradius…
Ahhh ! Gradius, Gradius, Gradius… 7 lettres qui résonnent harmonieusement à nos oreilles. Une saga unique qui a su évoluer techniquement avec le temps mais dont le concept aura malgré tout stagné, pour le plus grand bonheur de ses fans. De cette fabuleuse épopée Konami aura su tirer une flopée de titres tout aussi prestigieux les uns que les autres : Gradius 1, 2, 3, 4, 5 et bien entendu sa suite Nemesis elle aussi développée sur pas mal d’épisodes.
Pourquoi changer une équipe qui gagne ?
Quiconque ayant joué au moins une fois à un Gradius dans sa vie ne sera pas étonné de découvrir qu’ici rien n’a évolué. Ceux qui connaissent le déroulement du jeu n’ont bien sûr pas besoin de s’attarder sur cette partie du test… ;)
Dés le début du jeu, vous retrouverez donc les fameuses pastilles rouges que libèreront certains de vos ennemis. A quoi ça sert ? Bah, au bas de l’écran est affiché une jauge qu’il vous faudra remplir avec lesdits bonus. Ce système vous permettra d’améliorer sans cesse les capacités de votre vaisseau. A chaque pastille récupérée sera offert au joueur la possibilité de bénéficier d’un de ces petits plus. A vous de trouver un certain nombre de pastilles rouges pour obtenir l’objet désiré. C’est un peu dur à comprendre au premier abord mais vous saisirez à coup sûr lorsque vous serez en face du jeu. Ainsi vous aurez droit à des accélérateurs de vitesses, des missiles, des doubles tirs, des lasers, des boucliers… Tout un arsenal de guerre !
Mais ce n’est pas tout, en plus des pastilles rouges, il y aura aussi les pastilles bleues. Celles-ci, plus rares, élimineront dès que vous les toucherez tous les ennemis se trouvant à l’écran. Voilà, c’est à peu près tout. C’est simple, mais particulièrement efficace vous verrez…
La réalisation technique :
On arrive à l’important de ce test. En effet, le concept Gradiusien étant des plus réussis, on se repose souvent sur la réalisation de ses divers volets, facteur très important dans le shoot-em-up.
Graphismes :
C’est sublime, ça pétille, explose, le tout en couleurs, joie et gaieté. Ce troisième volet prend un sacré coup de jeune. Mais y a beau avoir de jolis graphismes, il ne faut pas négliger les ralentissements qui vont avec dés qu’il s’agit d’animer tout ce beau peuple. Et là, on est servi. L’écran est trop surchargé et hop ! Ca ralentit, ça ralentit… C’est vraiment énervant. Je pense par exemple, au niveau avec les bulles d’eau au tout début. Il peut parfois y en avoir des dizaines se déplaçant indépendamment les unes des autres à l’écran et dans ces cas-là, c’est une vraie catastrophe. Après, c’est peut-être mon ordi mais pourtant il me semble avoir une assez bonne config’, surtout pour ce types de vieux jeux. Voilà, c’est un gros point faible qui empêche largement la jouabilité d’être à son top. Dommage.
Son :
A votre avis ? Eh oui, Konami a assuré, c’est très bon comme les graphismes. Des airs nouveaux et qui s’orchestrent merveilleusement bien avec tout le reste du jeu. La preuve, quand je joue j’y pense même plus. Je suis submergé. Les graphismes, la jouabilité, la musique, tout est mis ensemble pour nous donner un cocktail de la plus haute saveur. Miam !
Maniabilité :
Nickel… si bien sûr on oublie les ralentissements. Comme tout bon shoot-em-up, ça se joue souvent à un quart de patte de foumi. On évite les balles, tendu qu’on est sur notre siège, on est dans le jeu, on ne réfléchit plus, les commandes répondent avec bonheur. Je n’ai rien à redire là dessus. Ah si, tant qu’on a pas récupéré un accélérateur de vitesse, c’est lent, très lent. Raison de plus pour en récupérer un le plus tôt possible. Et puis, quand on abuse trop, ça devient une horreur : ça va trop vite, le vaisseau est trop sensible. A vous donc de bien doser tout ça ;)
Difficulté :
Tout simplement atroce ! C’est la marque de fabrique des Gradius j’ai l’impression. C’est le Ghouls ‘n’ Ghosts du shoot. Vous ne passerez pas le premier niveau sans beaucoup, beaucoup d’entraînement. Et pourtant, on dénote pas moins de trois modes de difficulté. Et dire que j’ai déjà du mal avec Facile ^^, naze que je suis en jeux vidéo. Mais bon c’est le jeu, il faut le prendre tel quel. Et puis ils sont très très malins chez Konami. Plus vous êtes armé aux dents, avec 56 boucliers, du laser que je t’en donne en voilà, une bonne vitesse, bref l’optimum… eh bien la difficulté fera de même. Cela sera bien plus dur. Bref, si vous aimez les jeux à tendance masochiste, vous devriez déjà être en train de jouer à Gradius.
Durée de vie :
Pour tout vous dire, j’ai très peu joué à Gradius 3. La difficulté du titre m’a particulièrement rebuté. Ben oui, j’arrive quasiment jamais à passer les premiers niveaux. Peut-être en sera-t-il de même pour beaucoup d’entre vous. Mais bon, je dois dire qu’une partie, aussi courte soit elle, est toujours un pur plaisir. Sachez qu’il y a aussi un jeu à deux joueurs. Encore un bête tour à tour. Je me demande encore l’intérêt de ce genre de mode…
Interêt et conclusion :
Pour faire court… Oui, Gradius 3 est un excellent jeu avec ses avantages et ses défauts. La difficulté m’empêche de mettre un 10. Mais la qualité du titre, malgré la présence de nombreux ralentissements, m’oblige aussi à ne pas imposer un 8. Allez, on prend la moitié et ça fait 9. Bref, jetez vous dessus et explorez l’immense univers spatial que possède ce Gradius : ça vaut sacrément le coup. On s’ennuie pas un instant, on s’énerve juste en face de tant de difficulté, c’est tout. Mais ça ne fait jamais de mal, sauf peut-être pour la frêle Super Nintendo et la pitite manette. Personnellement, c’est mon Gradius préféré. Et peut-être bientôt le votre j’espère… ;)