Avant de commencer ce test, il faut que je vous prévienne que j’ai joué à Final Fantasy 4 version américaine, qui est très différente de la version japonaise :
(1)Les combats ont été simplifiés.
(2)Moins de combats.
(3)Quelques détails du scénario modifiés.
(4)Certaines scènes ont été supprimées.
C’est donc un test de la version américaine que je vous propose.
Remarque : Aux Etats-Unis, il s’appelait Final Fantasy 2, car là-bas les numéros 2 et 3 (sur NES) ne sont pas sortis.
L’HISTOIRE :
Vous incarnez Cecil, le commandant de l’Escadron rouge qui recherche les cristaux dispersés dans le monde. Chacun est protégé par une ville ou un village. Vous êtes sous les ordres du roi de Baron. Après avoir ramené un des nombreux cristaux à son roi, Cecil se pose des question : pourquoi devoir prendre des cristaux après avoir éliminé de pauvres gens sans défense et pourquoi notre roi s’y intéresse t-il ?
Quand il le demande à son roi, celui-ci le démet de ses fonctions et lui donne une autre mission qui ne se passera pas du tout comme prévu…
C’est à partir de là que commence vraiment l’aventure…
LES GRAPHISMES :
Ils n’ont rien d’exceptionnels pour la SNES, on peut même dire qu’ils ne sont pas très beaux, mais c’est quand même les débuts de cette console, donc c’est tout à fait normal.
Il n’y a pas beaucoup de détails et les villes se ressemblent.
Mais bon, ils sont bien utilisés et donnent un côté futuriste et médiéval au jeu, quand on est plongé dans cette ambiance, on n’y prête guère attention.
Finalement, ils sont juste satisfaisants.
LES MUSIQUES :
C’est encore Nobuo Uematsu qui les a composées, elles sont magnifiques et participent principalement à l’ambiance du jeu.
Pour l’époque elles étaient très impressionnantes, encore aujourd’hui je n’ai aucune critique négative à faire à ces musiques, elles sont toutes géniales.
LE JEU :
Un détail propre à ce jeu: de nombreux objets sont cachés (et durs à trouver). Pour les débusquer, on doit parfois même passer au travers des murs, ce qui allonge considérablement la durée de vie pour ceux qui veulent finir le jeu à 100%.
Parfois, on a très peu d’indications pour la suite de l’aventure, ce qui accentue vivement la difficulté.
Un petit détail qui m’a choqué, les chocobos n’ont pas de rôle particulier dans le jeu et sont très peu utilisés, on en a juste vraiment besoin qu’une seule fois.
LES COMBATS:
Ils sont assez basiques et très simples, même chose pour les boss : vous n’aurez donc pas l’occasion de voir l’écran game over très souvent.
C’est un système de combat qui utilise pour la première fois l’ATB (Active Time Battle), c’est à dire que le combat se déroule en temps réel,vous n’attendez pas votre tour pour attaquer.
Vous pouvez attaquer, utiliser des sorts, vous protéger, changer de position (devant ou derrière),fuir (sauf pour certains combats), utiliser des objets et selon les personnages, sauter, invoquer des monstres, jeter des objets ou encore voler (dérober des objets).
Vous pouvez utiliser jusqu’à 5 personnages en même temps.
POINTS FAIBLES DU JEU :
Combats trop faciles.
Faible durée de vie (moins de 10 heures).
Des combats tous les deux pas.
Personnages peu charismatiques.
Chocobos presque inexistants.
POINTS FORTS DU JEU :
C’est un Final Fantasy (eh oui ça compte!).
Des « donjons » longs.
Une grande carte du monde.
Des objets bien cachés.
Une bonne ambiance.
Des musiques d’excellente qualité.
BILAN :
C’est un assez bon jeu qui vous occupera pendant quelques bonnes heures. De plus il vous permettra de connaitre les origines de Final Fantasy, mais on s’y lasse vite car les combats sont trop fréquents(qu’est-ce que ça doit être pour la version japonaise!) mais on y rejoue bien vite car il y a beaucoup de suspense et tout s’enchaine très rapidement.