Qui ne connaît pas San Goku ? Personne ! Tout le monde a regardé ou lu quelques épisodes de la série Dragon Ball (Z ou tout court). L’aventure de ce premier jeu sur Super NES consacré à l’univers DBZ, débute lors de la finale du championnat des arts martiaux entre Goku et Piccolo. Ce dernier veut venger son père tué 3 ans auparavant par Goku lui-même. Ensuite le déroulement des combats reprend les principaux évènements qui ont amené toute l’équipe autour de San Goku à se battre contre Cell.
Le contenu :
La cartouche comprend 3 modes de jeu : Histoire, Combat et Championnat. Dans le premier mode, il faut affronter l’ordinateur en combat singulier. Le premier adversaire rencontré est Piccolo et vous devrez le battre avec Goku. Vous n’avez pas le choix des personnages car le scénario reprend exactement celui du manga. Ainsi, une fois que vous avez mis la trempe au Namek, il deviendra votre allié par la suite. La deuxième bataille se fera contre Vegeta. Le prince Saïen est venu sur Terre pour s’accaparer les Dragons Balls et obtenir la vie éternelle. Afin de l’arrêter, vous aurez le choix entre Piccolo et Goku, mais ceux qui veulent voir la vraie fin devront respecter le déroulement de la BD. De même que précédemment, après avoir vaincu Vegeta, il se rangera du côté des gentils. Vous l’avez compris, contre votre prochain adversaire vous disposerez de 3 personnages : Vegeta, Piccolo et Goku, celui-ci ayant subit un transformation de taille. Il est désormais un Super Saïen et est encore plus fort qu’auparavant. Attention, ça va péter maintenant! Jusqu’aux « Cell Games » vous rencontrerez des combattants de plus en plus puissants, heureusement votre force augmente en conséquence.
Le deuxième mode est un simple « battle Versus ». Après avoir choisi son personnage et son arène, on castagne son adversaire jusqu’à ce qu’il s’allonge. Le deuxième joueur est soit un être humain, soit la console. Il est évident que c’est beaucoup plus amusant quand on a un ami à côté de soi, néanmoins les matchs contre l’ordinateur ne sont pas dénués d’intérêt, notamment pour s’entraîner.
Le dernier mode est le plus sympathique. Il reprend le principe du championnat d’arts martiaux du manga. Les matchs commencent après les éliminatoires lors des quarts de finale où 8 joueurs pourront se taper frénétiquement dessus. Bien sûr, on ne se bat pas tous en même temps, c’est du un contre un mais qu’est-ce qu’on se fend la gueule. Et puis il n’y a rien de plus exaltant que d’être le meilleur combattant et de narguer les perdants.
Le Gameplay :
Dragon Ball Z n’est pas un simple clone de Street Fighter II, la manière de jouer est totalement différente. Chaque personnage possède 2 barres d’énergie, une correspondant à la vitalité et l’autre à la force. La force augmente quand vous êtes en protection et que vous encaissez des coups. Une fois suffisamment remplie, elle peut être utilisée pour l’exécution de prises spéciales, comme un Kamehameha par exemple. Ces supers attaques ne se déclenchent que si vous êtes loin de votre adversaire. Que cela signifie t’il ? En fait, il est possible de combattre à distance. L’écran se divise ensuite en 2 parties distinctes montrant chacune les mouvements des protagonistes, qui peuvent donc être totalement libres. Ils ne sont plus seulement limités à la taille de l’écran. Quand une attaque spéciale est enclenchée, l’action se concentre sur celui qui exécute la prise. La caméra change d’angle quand la boule d’énergie atteint l’autre individu. Plusieurs possibilités s’offrent à ce dernier, soit il se la prend en pleine poire et ça fait vraiment très mal, soit il se protège ou contre-attaque. Cette façon de combattre est le gros « plus » de ce jeu.
Par contre le gros « moins » provient de la lenteur du produit. C’est exaspérant de voir les bonshommes rester une plombe dans les airs lors d’un simple saut. Le manque de coups au corps à corps est aussi pénalisant, mais dans une moindre mesure, les matchs sont moins dynamiques qu’on ne l’aurait espéré. Un point beaucoup plus contraignant est le manque de souplesse des commandes. L’exécution d’une technique à la manette n’est pas des plus simples à faire et sa réalisation à l’écran est un peu raide. Pour un beat them up, l’animation n’est pas de bonne qualité, il manque des étapes intermédiaires dans les mouvements. En fait, on peut regretter que la réalisation de Dragon Ball Z soit un peu faible. Les graphismes pour une Super NES ne sont pas très reluisants. Il n’y a qu’un stage qui soit digne d’intérêt, les autres sont presque moches … non, soyons réalistes, certains sont carrément moches.
Malgré tout ces points noirs, il n’empêche que Dragon Ball Z n’est pas un mauvais jeu (pour les fans surtout). Son principal attrait vient de l’originalité du système de combat. L’idée de l’écran splitté est une excellente trouvaille, il change totalement la façon de jouer, et à lui seul il donne toute la profondeur à ce beat them up.