Séquelle d’un des plus célèbres jeux de sport des années 80, California Games II propose à de nombreux joueurs de s’affronter dans une grande compétition regroupant plusieurs disciplines considérées comme cool par les tenants de l’hédonisme californien. Au programme cette fois-ci, le para-pente au dessus d’une mer infestée de requins, le jet-ski dans un circuit assez complexe, le snowboard sur une pente enneigée terminée par un creux en forme de rampe de skateboard, le surf et le skateboard dans un parcours en 3D situé dans un canal.
On peut participer à toutes ces épreuves seul, s’entraîner sur l’une d’entre elles en particulier, ou choisir le mode compétition où jusqu’à 8 joueurs peuvent s’affronter les uns à la suite des autres. Les performances des participants sont évaluées suivant les points qu’ils récoltent. Parfois, il s’agit d’un objectif précis (par exemple, dans l’épreuve du para-pente, il faut laisser tomber des balles roses sur les cibles qui flottent à la surface de l’océan) mais la plupart des points se gagnent en réalisant des figures audacieuses ou dangereuses (faire un tour complet dans un tunnel avec le skateboard, tourbillonner sur soi même avec le snowboard, etc ), tout ça sans se casser la figure évidemment !
Réalisation technique :
La réalisation de California Games est plutôt honteuse. Les graphismes, bien que supérieurs aux versions micro, sont brouillons, bizarrement colorés et affreusement granuleux. Si le résultat est encore tolérable dans des épreuves comme le para-pente, on atteint des sommets dans la laideur pour celles du skateboard ou du jet-ski, avec des décors tristement vides et des couleurs misérables. Le mode 7 est fluide dans les épreuves qui font appel à lui, mais l’animation est, d’une manière générale, saccadée et pauvre en mouvements détaillés. Comme dans le premier épisode, il faut trouver les bonnes combinaisons de directions et de touches pour réaliser les figures demandées. Ce n’est pas toujours simple mais c’est le principe même du jeu qui exige ce genre de complications. La bande sonore est ridicule, avec des mélodies de plage énervantes et stridentes au possible.
En bref : 08/20
Comme pour tous les jeux du même style, sérieux (Olympic Gold) ou pas (Aquatic Games), California Games II peut se révéler sympathique le temps d’un après-midi, si on a suffisamment de potes sous la main pour se lancer dans un grand tournoi pour déterminer qui est le plus californien du lot. Il s’agit comme toujours d’un plaisir assez bref, totalement dépendant du nombre de personnes présentes, car en solo, California Games II n’a pas grand intérêt. En tout cas, cela n’excuse en rien la réalisation très médiocre de cette version Super NES, ni le nombre ridicule d’épreuves proposées.