Aretha est un jeu vidéo Super NES publié par Yanomanen 1993 .

  • 1993
  • Role Playing Game (RPG)

Test du jeu vidéo Aretha

3/5 — Très bien par

C’est tout d’abord sur Game Boy qu’Aretha a vu le jour. Il s’agit d’une quadrilogie constituée d’Aretha I et II (Game Boy et Super NES), Rejoice (Super Famicom exclusivement) et Aretha III (Game Boy exclusivement), pour les complétistes.

ARETHA FRANKLIN ?

Il y a bien longtemps, dans une contrée fort lointaine. Non, je vous rassure, je ne vais pas vous parler de Force, ni de Côté Obscur. Encore que… Bref, là et à cette époque, un terrible démon envoie ses minions détruire le château d’un bon roi. Tout le monde est zigouillé, toute trace de rébellion est tuée dans l’œuf, bref, on n’en parle plus.

Ailleurs. Maintenant. Ariel vient d’avoir dix ans. La petite fille vit avec sa grand-mère dans une maison au pied des montagnes, et son aïeule lui demande d’aller rencontrer quelqu’un dans la forêt toute proche. Moi je serais elle, j’y irais pas : ça pue le coup fourré, si je puis dire. Mais Ariel, elle, y va. Et c’est le début des emmerdes, ou plus précisément d’une longue quête visant à apprendre les arcanes les plus secrètes de la magie et à rayer les démons de la surface du monde. L’occasion également, pour la fillette, de découvrir sa véritable identité.

ARRÊTE TA CONNERIE

Aretha est un RPG tour par tour très classique dans son déroulement. Votre quête vous entraînera de villes en donjons et de donjons en villes. Entre les deux, vous parcourrez un atlas où les combats sont légion.

Dans les villes, vous vous procurerez de nouveaux équipements, vous regagnerez toute votre vigueur en vous reposant, vous sauvegarderez votre progression et vous discuterez avec les différents PNJ (Personnages Non-Jouables), certains ayant des révélations capitales à vous fournir. Du moins le supposai-je, puisque tout est en japonais et que je ne pratique pas cette langue (j’en pratique d’autres, mais elles ne me sont d’aucun secours ici).

Dans les donjons, vous affronterez des hordes de créatures belliqueuses tout en vadrouillant désespérément à la recherche de quelque objet fabuleux. Rien que de très banal somme toute, et en effet la seule véritable originalité du jeu provient de ses combats.

Ces derniers se déclenchent de manière aléatoire, et se résolvent au tour par tour. Vous y dirigez une équipe pouvant compter jusqu’à quatre personnages qui, à tour de rôle, agiront selon l’action que vous aurez choisie dans le menu prévu à cet effet. Ben alors, qu’est-ce que ça a d’original ? Ça, rien.

Le truc c’est qu’ici, lors d’un même affrontement, vous pouvez vous retrouver avec des ennemis devant vous, derrière, ou sur les côtés. Vous devrez donc choisir avant chaque tour de jeu quel ennemi frapper, sachant qu’eux ne se priveront jamais de vous latter la gueule : ils n’attendent pas que vous vous tourniez vers eux pour vous agresser. Alors, c’est pas original ça ? A vrai dire, en dehors de Giten Megami Tensei sur PC, c’est la première fois que je vois ce principe appliqué dans un RPG japonais.

ARETHA SI TU PEUX

Pas révolutionnaire ni sur le fond, ni sur la forme, Aretha propose tout de même des environnements assez jolis et des musiques sympathiques.

Le gameplay est par contre un peu bordélique, et au final, les combats sont plus longs que véritablement techniques. La difficulté n’est de toute façon pas très importante, et la durée de vie en est raccourcie d’autant.

C’est donc un RPG minimaliste, réservé qui plus est à ceux pratiquant le japonais et il ne saurait égaler les cadors du genre, nombreux sur la console.

Aretha