Appleseed est un jeu vidéo Super NES publié par Visiten 1994 .

  • 1994
  • Action

Test du jeu vidéo Appleseed

1.5/5 — Bof… par

A la base, Appleseed, c’est un manga. Sisi, il paraît. Moi j’y connais rien, donc je vous l’affirmerai pas, mais d’autres l’ont fait pour moi. Même qu’ils disent que c’est un manga supra-connu trop bien de la mort qui poutre. Je veux bien les croire, mais moi tout ce que j’en vois, c’est une adaptation vidéoludique qui poutre pas grand-chose.

UN GROS PÉPIN

L’histoire d’Appleseed se déroule en 2127, juste après la troisième guerre mondiale qui a ravagé le monde. Dans cet univers post-apocalyptique, point de Mad Max, mais deux mercenaires, Deunan Knut et Briareos Hecatonchires, ce dernier étant un cyborg. Ces deux-là vont devoir trouver leur place dans un monde utopique qui a gravement dégénéré, où les derniers résistants humains sont contraints à des actes de terrorisme pour essayer de résister à la dictature des machines.

DANS LA POMME, Y’A DE LA PECTINE

Appleseed, le jeu, se présente comme un bête platformer divisé en une grosse demi-douzaine de missions. En fait de missions, il s’agit surtout de se frayer un chemin à travers différents niveaux tortueux (des bases tout en couloirs la plupart du temps), en éliminant tout ce qui bouge.

Pour ce faire, vous pouvez choisir d’incarner l’un ou l’autre des mercenaires. Si Knut manque un peu de puissance, « Bri » souffre de sa grande taille. En effet, vos tirs partant uniquement droit devant vous, ils passeront au-dessus des adversaires si vous choisissez d’incarner le cyborg. Il vous faudra alors tirer agenouillé pour être sûr de toucher.

Avant de vous lancer dans une mission, vous choisirez votre arme secondaire. Il y en a deux pour chaque protagonistes, l’une étant puissante mais lente et l’autre, au contraire, rapide mais un peu faiblarde.

Vous tirez au moyen des boutons A ou Y, les munitions étant illimitées, et changez d’arme avec X. Votre personnage peut se battre à mains nues, auquel cas il balancera des grenades. L’arme principale est un simple petit pistolet, et l’arme secondaire est l’une des deux que vous aurez choisie précédemment. Enfin, le bouton B permet de sauter. Vous sauterez encore plus haut en maintenant la direction haute enfoncée.

CINQ FRUITS ET LÉGUMES PAR JOUR ?

Je peux concevoir que l’on s’intéresse à l’univers d’Appleseed. De ce que j’en ai lu, c’est du « post-apo » classique mais assez sympathique. Par contre, je n’arrive pas à m’imaginer comment on peut jouer à ce titre.

Les graphismes sont repoussants. Les deux héros principaux sont assez détaillés et reconnaissables, mais tous les autres sprites sont grossiers et moches, les décors manquent de détails et les couleurs grisâtres finissent par lasser.

En outre, les animations sont hachées, et la bande-son techno-house (façon « Rock to the beat ») à l’ancienne finira d’achever vos petits nerfs fragiles.

Le pire n’est pourtant atteint que lorsqu’on s’attaque à la maniabilité du jeu. Entre le problème de taille sus-mentionné et la répétitivité de l’action, nous avons déjà fort à faire. Mais ce n’est pas tout. En effet, des aberrations de level-design se font également ressentir. Par exemple, rien qu’au début il y a une partie de sol à détruire, et rien ne l’indique, si bien que vous allez chercher un bon moment avant de savoir quoi faire. Un peu plus loin, un panneau à actionner. Là encore, il faut trouver comment faire : en l’occurrence il faut tirer dessus (!), et uniquement avec le pistolet (!!). Ce ne sont que quelques exemples.

En dehors de cela, la difficulté n’est pas très importante (d’autant que certains ennemis disparaissent étrangement, par moments !), et la durée de vie bien faiblarde.

Nous voici donc devant une nouvelle licence bâclée. Appleseed, c’est bien en dessin animé, mais c’est nul à jouer.

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