Adaptation du deuxième épisode du dessin animé de Don Bluth, vous prendrez en main la destinée du dernier né de la famille Mousekewitz, la tête pleine de rêves de désert, de duels dans les rues poussiéreuses et d’étoiles de sheriff, qui doit rejoindre sa famille émigrée à l’autre bout du continent américain, dans le mythique Far-West. Mais tout comme le mythe d’une Amérique sans chats n’avait pas fait long feu une fois les souris russes arrivées au port de New-York, le Far-West est lui aussi sous la coupe des cruels félins, et plus particulièrement d’un chef de gang nommé Cat R. Waul. Pour accomplir sa mission, Fievel aura à traverser les rues de New-York, les égouts inondés à bord d’une boîte de camembert, le train en partance vers l’ouest, le désert et enfin, la ville sous la coupe du démoniaque matou. Tous ces lieux sont bien entendu infestés de créatures féroces (du moins, si on les considère à l’échelle d’une souris ) : araignées, piranhas, faucons, scorpions, et bien d’autres mangeurs potentiels de rongeurs. Et tout cela alors que notre apprenti cow-boy aux grandes oreilles n’est armé que d’un simple et unique pistolet à bouchon.. !
Réalisation technique :
Fievel goes west charme plus par le côté très coloré et cartoonesque de ses décors et de ses personnages que par leur finition proprement dite. De ce côté là, en effet, ce n’est pas toujours particulièrement fouillé et minutieux. La bande sonore propose quelques thèmes charmants et enjoués, tandis que la jouabilité pêche quelques fois par son imprécision. Dans certaines circonstances, on saute parfois plus haut que d’habitude sans que cela soit clairement explicable. Le fait de tirer à un rythme assez lent complique également la sauce. Vue la grande simplicité du jeu, ce n’est pas un mal
En bref : 10/20 :
Des ennemis léthargiques, des pièges très simples à négocier, des bonus et des niveaux en très faible nombre, terminer Fievel goes west tient de la promenade de santé, et tout joueur ayant un minimum d’expérience des jeux de plates-formes ne devrait rencontrer aucune difficulté à dompter rapidement ce petit jeu sans aucune prétention. La courte durée de vie de Fievel se voit pourtant contrebalancée légèrement par son atmosphère agréable et ses boss parfois impressionnants (le faucon ou le dernier boss, par exemple). Mais ces quelques points positifs ne suffisent pas à faire pencher la balance en faveur de Fievel, qui reste un jeu de plates-formes plat, facile et sans la moindre originalité. A essayer tout de même, ne serait-ce que pour découvrir les différents paysages proposés par ce mini jeu