Le lieutenant Helen Ripley, le caporal Dwayne Hicks et une petite fille (Newt) sont sur le chemin du retour, mais un incident à bord du vaisseau Sulaco oblige l’ordinateur central à éjecter les passagers vers Fiorina « Fury »161. L’atterrissage se fait dans des conditions catastrophiques. Le caporal et la petite fille ne survivent pas au crash. Seules Ripley et une larve d’alien en réchappent. Les problèmes sérieux vont vite commencer car les aliens se multiplient à une vitesse folle et ils commencent déjà à massacrer tout ce qui bouge.
L’adaptation du film vers le jeu vidéo est quelque peu libre. Il n’est plus question d’affronter un seul alien mais plutôt toute une armée. Il y en a de toutes les sortes. Sont présents la larve qui court comme une araignée et qui vous saute au cou, le bébé alien qui vient de sortir du ventre, l’alien ado, l’adulte qui a fait une carrière cinématographique et aussi des reines qui pondent des œufs. En fait l’action ressemble plus à celle du film Alien 2 (Aliens), mais les décors sont ceux de Alien 3.
Graphismes :
La planète Fiorina 161 est une gigantesque prison où vivent des criminels sexuels avec un chromosome double Y. Ces personnes vivent en complète autarcie dans une ancienne fonderie. Les décors seront donc très sombres que ce soit en intérieur ou en extérieur. En plus ils sont très détaillés, vraiment bien réalisés et très beaux. Rien qu’en regardant le jeu, on plonge tout de suite dans l’ambiance froide et glauque qu’est Alien. Les charmantes bébêtes sont de surcroît bien modélisées et c’est une vraie joie de les éclater.
Animation :
Ces bestioles sont souvent très rapides, mais cela ne les empêche pas d’avoir un mouvement fluide. Ripley quant à elle, est un plaisir pour les yeux. Ses gestes sont bien détaillés et fluides. C’est trop fort quand elle se tient d’une main sur une échelle et qu’elle tire de l’autre.
Armement :
A propos, Ripley dispose de 3 armes : le fusil à impulsion, le lance-grenade et le lance-flammes. Le premier n’est pas très puissant mais a une bonne cadence de tir, le second est puissant mais a une faible cadence et le dernier est le plus puissant avec une bonne cadence de tir mais est long à démarrer. Chaque arme correspond à un bouton de la manette, c’est simple d’utilisation, très pratique et très rapide, en gros très efficace.
Le but :
Ripley a fort à faire, entre 2 attaques d’alien elle devra délivrer les pauvres prisonniers qui sont devenus des gardes-mangers, détruire des centaines d’œufs, faire du bricolage et encore des tas d’autres tâches. Le choix des missions se fait grâce à un terminal, elles peuvent être accomplies dans n’importe quel ordre mais doivent être toutes complétées avant de passer au niveau suivant.
Et le tout ça donne quoi :
Alien 3 est une vraie réussite. Sa réalisation est impeccable et on rentre sans problème dans la peau de Ripley. On prend beaucoup de plaisir à buter de l’alien surtout que les musiques sont géniales. Elles sont généralement frénétiques avec des percussions bien lourdes qui donnent envie de s’acharner comme un gros malade sur les pas beaux. Le seul reproche qu’on puisse faire, c’est la répétitivité du jeu, mais cela semble minime car on se surprend à vouloir rejouer avec Ripley.