Lorsque les géants du dessin animé pour enfant décident de sortir une adaptation d’un classique, la popularité du produit est indéniable. Dans ce cas-ci, au début des années quatre-vingt-dix, Disney refait la popularité du jeune voleur devenu prince, Aladdin. Et comme à l’habitude, plusieurs produits dérivés se vendent à plusieurs millions d’exemplaires, entre les sacs à dos et les figurines, une gamme de jeux vidéo sur diverses consoles plutôt réussie est mise sur le marché. C’est ainsi, que sous la main de Capcom, un jeu d’action / plates-formes sur Super Nintendo sort le 26 Novembre 1993 aux États-Unis.
Comme l’histoire est hyper-connue, voici un mini-résumé… Au royaume d’Agrabah, un jeune voleur nommé Aladdin mène une vie plutôt simple. Jusqu’au jour où se dernier rencontra un vizir nommé Jafar, un homme malveillant qui a pour seul but de devenir sultan. Pour arriver à ses fins, il entreprit d’utiliser une lampe magique qui lui permettrait d’exaucer trois vux. L’objet tant convoité se situe dans la caverne aux merveilles, qui n’est pénétrable que par un être au cur innocent. C’est là qu’Aladdin entre dans ses plans. Il le convainc d’entrer dans la caverne et de récupérer la lampe magique pour lui ramener. Une histoire d’amour vient s’ajouter à l’histoire principale. Jasmine, la fille du sultan, désire connaître la vie « normale », c’est ainsi qu’elle rencontre Aladdin, alors qu’elle était déguisée en paysanne. Ces deux situations de base se développent au fil de l’histoire pour qu’à la fin, les gentils aient ce qu’ils désirent et que les méchants aient ce qu’ils méritent. Le jeu respecte cette histoire du début à la fin, en débutant dans les rues d’Agrabah pour terminer dans le château du Sultan, ce qui est donc un scénario digne d’un film à succès.
D’abord, le jeu en question a les enfants comme public visé. Du fait, il est plus facile, moins compliqué et plus court, donc inférieur à la version Megadrive. Les graphismes sont inférieurs et les armes se limitent aux pommes (tandis qu’Aladdin possède une épée sur MD), mais un point supérieur est de mise : les acrobaties. La fluidité des animations permet à Aladdin de s’accrocher à divers objets, sauter sur différents personnages et matériaux et d’utiliser un parchemin comme parachute. En effet, il est possible de passer le jeu sans presque jamais toucher le sol en se servant du paysage et des objets environnant. Sinon, il en est d’un jeu de plates-formes bien fluide et standard, rien d’innovateur.
Une réalisation graphique très respectable, elle comporte par contre des couleurs plutôt fades. De cette manière, le jeu possède une ambiance plus réaliste, mais le côté dessin animé en est grandement affecté. Les animations sont très fluides et en grand nombre, elles permettent de bonnes voltiges. Du côté sonore, des pièces au goût de l’environnement, qui font penser parfois à un monde de bohémiens, en passant par un monde de toréadors violent pour finir par des pièces plus magiques et enchanteresses. La production en général est d’une bonne qualité, à la hauteur de ce qu’on peut attendre d’un jeu de plates-formes de classe normale.
En bref
Un jeu très sympathique d’une production de qualité mais qui est plutôt destiné aux jeunes. La durée de vie est plutôt courte, vous ne pourrez pas passer une soirée complète dedans, même si le moment sera agréable. La fluidité du personnage est d’excellente facture et permet de nombreuses acrobaties. Les graphismes sont bien réalisés mais un peu fade, ce qui enlève une bonne partie à l’ambiance « dessin animé ». Les pièces musicales sont dignes du film et passent par différents thèmes. Du côté des bruitages par contre, c’est très standard ni plus ni moins. Un bon jeu bien amusant mais enfantin, pour plus de « challenge » je vous conseille la version Megadrive du jeu.