Après avoir connu le succès aussi bien en arcade que sur console, Virtua Cop se voit doté d’une suite qui débarque sur Saturn après un petit passage par la case arcade.
Un shooter classique
Virtua Cop 2 ne chamboule pas plus les habitudes de la catégorie que ne l’avait fait son prédécesseur. Vous évoluez donc en vue subjective le long d’un trajet presque prédéfini (nous verrons pourquoi plus loin) et flinguez tous les ennemis à l’écran (en évitant les otages et autre civils) au cour des 3 stages du jeu (vous pouvez choisir leur ordre de parcours). Vous avez seulement 6 balles dans votre chargeur et il vous faudra tirer hors de l’écran pour recharger (comme d’habitude quoi ^^), mais vous pouvez gagner des armes spéciales au cours du jeu (magnum, fusil à pompe, pistolet automatique, mitrailleuse…), ces dernières étant plus ou moins puissantes, et des chargeurs plus ou moins gros. Vous pouvez vous faire toucher un certain nombre de fois avant de mourir, mais si vous touchez des otages ou des civils, vous perdrez alors un point de vie (bref, faut pas tirer sur tout ce qui bouge).
La touche Virtua Cop et…
Mais Virtua Cop 2 dispose tout de même de petits plus hérités principalement du premier opus. Tout d’abord, le système de score : si vous envoyez plusieurs balles sur un ennemi (bref, vous continuez à le flinguer alors qu’il vole dans les airs), vous engrangez plus de points. Second petit plus : le viseur électronique. Vous disposez en effet d’un viseur électronique vous indiquant l’ennemi le plus menaçant, la couleur du viseur variant également en fonction de l’état du danger :
vert : ça va (pour l’instant).
jaune : l’ennemi s’apprête à tirer.
rouge : l’ennemi va tirer.
Attention, le viseur électronique ne fait que vous indiquer où est le danger, il ne vise pas la cible pour vous. Autre petit point : on ne tue jamais réellement ses ennemis. Ici, pas de sang ou autre explosion, on est un policier et on fait un travail propre. Enfin, dernier point, cette adaptation conserve un mode 2 joueurs (si vous avez 2 Virtua Gun, c’est l’éclate totale). Mais ce deuxième opus ajoute une nouvelle chose : à certains points des stages, vous pouvez en effet prendre différents chemins au choix, rallongeant légèrement la durée de vie du jeu (certains chemins étant plus faciles que d’autres).
Quelques options
Le jeu dispose de quelques options qui peuvent plus ou moins pimenter le jeu. Vous pouvez ainsi régler la difficulté, votre nombre de points de vie ou de continues. Mais une option (Gun Looseness) vous permet également de régler la précision de vos tirs : plus la valeur est haute, moins vous aurez besoin d’être précis… que ce soit pour flinguer les ennemis ou les otages !!! Vous disposez également de 2 modes de jeux supplémentaires : Training (tir sur cibles) et Ranking (réglages arcade avec un seul continue). Le mode Training n’est pas très intéressant alors que pour débloquer le mode Ranking, il vous faudra tout d’abord terminer le jeu. Enfin, vous pouvez jouer avec des viseurs à la Virtua Cop 1 (c’est surtout dans la forme).
Enfin, terminons par l’aspect technique du jeu. Au niveau des bruitages, ils sont réussis sans pour autant être exceptionnels, les musiques sont quand à elles moyennes. Au niveau des graphismes par contre, le jeu est plus beau que le premier opus, l’ensemble est bien moins cubique (mais s’il l’est encore un peu), il suffit de voir le viseur. En plus d’être plus beau, le jeu se paye également le luxe d’afficher plus d’adversaires à l’écran, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Jouabilité
Avec le Virtua Gun, c’est un pur bonheur. Sans, le jeu perd tout son intérêt.
Graphisme
Graphiquement supérieur au premier opus, le jeu a tout de même perdu un peu de sa superbe lors de l’adaptation.
Son
Des musiques moyennes pour de bons bruitages (de toute manière, on n’y fait plus attention une fois qu’on se concentre).
Durée de vie
3 stages, c’est court. Mais on y revient rien que pour le plaisir de jouer avec son Virtua Gun que ce soit seul ou à 2.