NBA Jam, c’est le jeu de sport arcade par excellence !
Fort de ses succès, la licence débarque en 1996 sur plates-formes 32 bits après un épisode vraiment réussi sur Megadrive et SNES, opérant par là même un passage à la 3D.
Alors, panier réussi ?
**Plus rapide, tu meurs **
Le jeu est issu tout droit des bornes d’arcade, il est donc résolument arcade dans son gameplay mais également dans son interface.
Ici, pas de menu superflu, on allume sa console, on tombe sur deux lignes : Jouer et Options.
Le menu option permet de régler tous les détails des matchs, à savoir l’intelligence du CPU, la durée du match et des prolongations, les réglages de manettes…
Tout configuré, il ne reste plus qu’à appuyer sur le bouton start !
Là, on choisit son nom pour les highscores, si on veut que les joueurs aient de grosses têtes, et zou, direction le choix des équipes !
Là, vous aurez le choix entre les équipes de la east et de la west confederation, avec tous les joueurs de la saison 1996 / 1997 soit plus de 170.
Quelques pointures sont absentes du soft, leur licence accaparées par le film sensation de l’époque Space Jam.
On choisit son équipe, celle de l’adversaire, et seulement deux joueurs dans chaque équipe !
Là se situe le concept de NBA Jam, vous jouez en coopération avec l’IA ou avec un autre joueur, contre l’équipe adverse qui peut être contrôlée par l’ordinateur, un joueur plus l’ordinateur, ou deux joueurs ! A 4, NBA Jam prend tout son sens, et se révèle énormément fun !
Le réalisme, comme dans chaque épisode de NBA Jam est zappé, au profit d’une lutte acharnée 2 contre 2 pour inscrire le plus de points possible !
Le choix des joueurs ne se fait pas au hasard, chacun a ses caractéristiques propres, la vitesse, la qualité de ses tirs à 3 points, la qualité de son smash, celle de ses tirs, de ses passes, des ses dribbles… et sa capacité défensive. Vous pouvez donc prendre un joueur plutôt défensif qui fait de bonnes passes, et un autre, carrément offensif pour faire des dunks. Une composition à prendre très au sérieux.
Une fois plongé dans le jeu, pas de répit, vous aurez dès lors deux configurations de touches, une offensive quand vous avez le ballon, et une défensive pour aller le chercher.
En mode offensif, vous pourrez déclencher le Turbo et l’Extrême, pour mettre le feu au parquet ! Le mode Turbo (pression sur la touche droite) permet au joueur de courir, et de tirer plus vite, en mode turbo, les pieds du basketteur sont en feu.
Le mode extrême est beaucoup plus violent, une pression sur la touche gauche et votre basketteur atteint le mur du son pour réaliser différents smashs de folie.
Bien évidement, cette option n’est pas illimitée, chaque joueur dispose d’une jauge turbo visible en dessous de son nom, au bas de l’écran, jauge qu’il faudra utiliser à bon escient tout au long du match.
La réalisation est plutôt bonne, le passage à la 3D se fait sans gros soucis, le terrain est bien modélisé, les joueurs aussi (on distingue bras et jambes, donc c’est bon), les effets en mode turbo et extrême sont sensationnels ! On aurait aimé un peu plus de diversité dans les décors, mais les terrains de baskets sont tous les mêmes, c’est inhérent au concept du jeu.
La bande son n’est pas superbe, musiques rythmées mais pas de commentaires en français, on s’en passera…
En résumé…
GamePlay :
C’est de l’arcade, très intuitif, rapide, que du bon !
Graphismes :
Une très bonne modélisation des joueurs, c’est quand même le minimum puisque les terrains relativement petits ne contiennent que 4 joueurs.
Bande son :
Rien de bien transcendant de ce côté-là…
Durée de vie :
Seul, vous risquez de vite vous ennuyer, les matchs se ressemblent beaucoup, et les championnats sont horriblement longs, par contre, à 2 voire plus, le jeu devient vraiment sympa.
Conclusion
NBA Jam Extreme remplit son contrat, c’est un jeu résolument arcade qui va directement à l’essentiel sans s’encombrer du superflu. Pour un passage sur console, c’est un peu limite, on aurait aimé plus de contenu, plus d’options, mais ça aurait été à l’encontre même de l’esprit du jeu.
NOTE : 7/10