Sorti en 1995, Bug! sur Sega Saturn, est un jeu de plates-formes typique du genre.
Bien qu’en 3 dimensions, Bug! conserve les traits caractéristiques d’un jeu 2D. Le joueur peut en effet monter, descendre, mais il ne peut jamais aller en diagonale.
Une histoire d’insectes !
Bug!, comme son nom l’indique, met en scène une espèce de sauterelle/cricket vert(e), qui doit délivrer ses amis, capturés à son nez et à sa barbe par la Reine Cadavra, un tyran diabolique qui transforme notre joli monde en terreur et désolation.
Bug décide donc de changer tout ça et, tel Moïse, part à l’aventure pour libérer son peuple.
Pour ce faire, il dispose dans un premier temps, uniquement de ses jambes. Exit les insecticides, il suffit de sauter sur les ennemis pour les dégommer ; on regrettera donc le faible panel de mouvements, surtout pour un jeu de plates-formes. Dans la suite du jeu, Bug! pourra obtenir de nouvelles capacités et de nouveaux mouvements, mais bien peu innovants par rapport au reste. Ces mouvements permettent dans la plupart des cas d’obtenir des sauts différents (plus hauts, plus dévastateurs,…). Bug! est une sauterelle, et il utilise forcément toujours ses jambes.
Une aventure riche
Bug va traverser 18 niveaux truffés de pièges, d’énigmes, et d’ennemis en tous genres.
Les pièges sont souvent des barrages avec de gros insectes (bousiers, libellules, …) et les énigmes consistent pour la plupart à actionner diverses plateformes pour rejoindre d’autres parties des niveaux.
Les niveaux sont variés : Bug va traverser des prairies, explorer les fonds marins, affronter les dangers de la jungle, braver les tempêtes de neige, et celles du désert.
Chaque niveau contient des insectes propres à l’environnement : des scorpions dans le désert par exemple…
Les niveaux sont une succession de couloirs flottant dans le vide à 3000 mètres d’altitude ; autant vous dire qu’il vaut mieux ne pas tomber. Bug doit donc emprunter ces couloirs et braver les multiples dangers qui bloquent sa route. La reine Cadavra étant vicieuse, elle a envoyé ses meilleures troupes à l’assaut de l’insecte : libellules meurtrières, sauterelles catapultes, mantes religieuses « bombardiers », et autres crapauds peu recommandables mettront tout en œuvre pour vous déstabiliser.
Bug, à l’instar des chats, a plusieurs vies. Sa jauge de santé est représentée par une cannette à son effigie. Plus vous ramasserez de cannettes à travers les niveaux, plus il aura la pêche et pourra aller loin.
De la pêche il vous en faudra, le jeu étant assez corsé. Vous devrez vous y reprendre à plusieurs fois pour traverser certains passages ardus ; Bug n’est pas un modèle de facilité.
Si vous n’êtes pas amateur du genre, ou de la console, Bug! risque fort de vous lasser ; trèèèèèèssss linéaire et d’une réelle difficulté, il représente cependant un courant de la plateforme peu exploité, qui mérite d’être connu.
En bref
Jouabilité : Monter, descendre, à droite, à gauche, Bug! est un jeu de 3D à la maniabilité 2D ! Bug! se manie correctement, et est très facile à prendre en main.
Graphismes : La Saturn est un compromis 2D/3D ; Bug! en est le parfait exemple. Les décors sont sympas : colorés, fourmillant de petits détails et adaptés à chaque ambiance, mais le fait d’évoluer sur des « couloirs » rend de suite le jeu moins « profond » (en termes graphiques).
Bande son : Les bruitages d’insectes sont bien réalisés, les musiques sont cependant agaçantes à la longue.
Durée de vie : 18 niveaux, une réelle difficulté : de longues heures avant d’en venir à bout !
Conclusion
Jeu hybride mélangeant 2D et 3D, rare jeu de plateforme sur Saturn, Bug! est indispensable à tout possesseur du support de Sega.