—Une histoire ancienne—
La série des Tekken est connue de tous. Initiée sur la PSX première du nom de Sony, la série de Namco a fait parler d’elle de par ses graphismes toujours très alléchants et surtout une accessibilité plus en avant que des séries telles que Dead or Alive ou Virtua Fighter.
—Une histoire de renouveau—
Dark Resurrection n’est pas une nouveauté. En effet, ceci n’est qu’un remake de Tekken 5 avec quelques petits ajouts. Alors le gros souci d’une conversion est posé pour les grosses licences… mais quand c’est d’une console de salon à une console portable moins puissante, le défi à relever est bien plus difficile.
Dès les premiers instants de jeu, les impressions sont claires : c’est beau, c’est fluide, en bref c’est parfait (pour les capacités de la PSP).
Niveau jouabilité, nous passons de 6 boutons de coups à 4 boutons… eh oui, petit sacrifice que nous concédons alors que la console possède les touches L et R pour compléter.
Enfin bon, ceci restera sûrement le défaut récurrent de la série : une maniabilité simplifiée… souvent trop simplifiée.
Mais Namco n’est pas vache car non seulement, pour les débutants le jeu en devient très plaisant mais pour les acharnés, les modes « difficile » et « très difficile » sont là pour ça.
—L’histoire d’un renouveau—
Mais cet opus n’est pas qu’une simple conversion, nous assistons à un véritable déluge de possibilités, de modes de jeux, …
Commençons par les modes de jeu. Nous avons un premier mode « Combat Libre » qui vous permet de vous défouler l’espace de 5 minutes.
Vient juste après le classique mode Story, où vous découvrez l’histoire d’un personnage. Même si l’arc scénaristique est très simpliste, on appréciera le geste qui est fait et surtout les sublimes cinématiques de fin pour chaque personnage !
Ensuite nous avons un mode « Arcade » qui permet d’enchaîner les combats et surtout de monter en niveau petit à petit avec le personnage. Ce mode est long et vous promet déjà de bons moments.
Viennent ensuite se greffer des modes comme Time Attack, Survival, Entrainement, Ruée vers l’or (gagner un maximum d’argent), …
Nous avons également un mode Dojo où le but est tout simplement de devenir numéro 1 dans chaque dojo proposé. Ceci se fait via des tournois et séries de matchs.
—Une histoire de richesse—
Là où le jeu se révèle complet c’est qu’il ne s’arrête toujours pas là.
En plus des modes précédemment cités, vous aurez droit à des bonus comme le bowling, les cinématiques à débloquer, vos personnages à personnaliser de la tête aux pieds pour combattre via le mode Dojo ou Arcade.
Côté personnages, nous avons droit à l’intégrale… ils sont si nombreux que le choix en devient cornélien. Mais comme si cela ne suffisait pas, Namco a rajouté deux petits nouveaux : Lili – jeune bourgeoise qui se découvre accro de combat de rue et Dragunov – un militaire de l’Europe de l’Est aussi froid que le climat qui y règne.
Enfin, le gros plus du jeu vient de la possibilité de jouer à deux, de se partager le jeu en envoyant une démo à un ami et surtout de jouer en ligne contre des adversaires et de se partager leurs ghosts.
—Histoire de conclure—
Ce ‘nouveau Tekken’ pourrait avoir un goût fade étant un remix… cependant ses qualités en font un épisode bien meilleur que certains anciens opus. Namco n’a pas révolutionné Tekken 5 via son remix, elle l’a peaufiné pour en faire une vraie perle.