Star Wars Battlefront : Renegade Squadron est un jeu vidéo PSP publié en 2007 .

  • 2007
  • Action

Test du jeu vidéo Star Wars Battlefront : Renegade Squadron

4/5 — Exceptionnel ! par

Développé par Rebellion Developments, publié par LucasArts en 2007

Oui, je sais, moi aussi je me suis laissé tenter, en fin de compte. Elle était si aguichante avec sa belle robe noire qui moulait ses formes affriolantes.

En bref, moi aussi j’ai fait une infidélité à ma DS et j’ai acheté une PSP… que celui qui n’a jamais péché me jette le premier disque !

Et comme une PSP seule, c’est un peu idiot, j’ai commencé à me constituer une ludothèque. Parmi les jeux acquis, ce Star Wars (car je suis fan de la saga, moi, même si monsieur Lucas a un peu loupé son coup, selon moi, avec ses derniers films).

« Rogue Squadron, c’était nous… »

Ce jeu relate les hauts-faits du ‘Rogue squadron’, une bande de mercenaires sans foi ni loi mais unis par leur hostilité commune vouée à l’Empire galactique du sieur Palpatine/Darth Sidious. C’est sur cette base qu’ils furent recrutés par Ian Solo pour aider l’Alliance rebelle dans sa lutte contre l’Empereur.

On commence donc avec la voix de l’ancien chef de ce groupe, Col Serra, qui se remémore le bon vieux temps en racontant ce que Rogue Squadron a accompli … et bien entendu, à chaque évocation d’une mission, il vous échoit de la revivre en jouant vous-même ! Vous allez ainsi vivre 11 missions, depuis la fuite de Yavin 4 (chronologiquement, ça correspond à la fin du film ‘A new hope’) jusqu’à la bataille d’Endor (‘Return of the Jedi’).

Équipement

Tout d’abord, il est possible de choisir l’apparence des divers combattants que l’on rencontrera/incarnera. En effet, il sera possible de jouer aussi bien pour l’Alliance que pour l’Empire, la République ou la Confédération. On choisira donc la couleur de plusieurs éléments de l’équipement des combattants de chaque faction (casque, armure, insigne…). Mouais, sympa mais accessoire selon moi.

Ensuite, niveau armement, on peut s’équiper de deux armes. Les blasters sont bien sûr de la partie, mais on trouve aussi un lance-roquette, une arme qui expédie un arc électrique, un fusil à carbonite qui immobilise l’ennemi, et d’autres encore.

On pourra aussi emporter des détonateurs thermiques et autres grenades. Sans oublier les jetpaks pour voler un moment, le cutter servant à réparer les tourelles (et donc, après, se livrer à un carnage en règle), et divers bonus augmentant la rapidité, la santé, les dégâts occasionnés, ou encore réduisant le temps de charge des points de contrôle.

Le hic, c’est que l’on bénéficie d’un certain nombre de crédits à allouer à chaque objet, et que l’on doit ainsi effectuer des choix. S’équiper des flingues les plus mastocs, très bien, mais ce sera au détriment de la défense ou de la rapidité. D’où la nécessité de réfléchir un tantinet à l’approche que l’on souhaite mettre en place (en gros, moi : je la joue bourrin et m’équipe toujours pareil, tant pis pour la diversité…).

Modes de jeu

Le mode principal, la campagne, offre de participer aux quinze différentes missions et de les terminer en remplissant l’un de ces deux objectifs : soit prendre le contrôle de tous les points de contrôle (justement) ennemis, ce qui se fait simplement en se tenant à côté d’eux et en attendant que leur couleur passe du rouge (ennemi) au bleu (vous, quel que soit le côté pour lequel vous vous battez). Soit éliminer tous les personnages adverses (ce qui est sans doute ma formule préférée…). Ces points sont aussi les endroits où les renforts se matérialisent.

On dispose ainsi d’une carte qui répertorie les uns comme les autres. Il est très facile de se diriger et d’ainsi avancer dans chaque mission.

Lorsque l’on élimine les ennemis (et en même temps, que ces derniers massacrent vos propres troupes), le compteur de renforts au-dessus de l’écran diminue ; une fois 0 atteint, plus de rabe possible…

Les batailles se déroulant au sol permettent vraiment de se balader partout (bien entendu si on court vers les limites de la carte on finit par être bloqué, mais il faut réellement le faire exprès pour aller se perdre là-bas). Pour les combats dans l’espace, si d’aventure on s’éloigne des combats, on se fait abattre comme un vulgaire déserteur par ses propres troupes, donc on n’est pas tenté de le faire. Mais de façon générale, on éprouve un grand sentiment de liberté dans les déplacements.

D’autant plus que l’on a la possibilité de piloter de nombreux engins légendaires : AT-ST, speeders, tanks, AT-AT au sol, et la ribambelle de X, Y, Z-wings, mais aussi le Millenium Falcon, le Tie-Fighter impérial… que du bon, on en redemande !!!

Certaines missions demanderont que l’on s’infiltre dans un Destroyer impérial (après avoir neutralisé ses défenses) pour y retrouver un prisonnier ou s’y livrer à un quelconque acte de sabotage. Ces missions m’ont vraiment plu mais j’ai regretté l’aspect basique de ces missions à bord des destroyers. Tant qu’à aller y faire un tour, j’aurais bien aimé y passer plus de temps. Mais bon, je suis exigeant…

À certains moments du jeu, en fonction de vos performances, la possibilité d’incarner un héros apparaîtra. À vous d’aller vous battre en incarnant Luke Skywalker, Darth Vader, Ian Solo, Bobba Fett, etc. Un petit plus bien agréable même si cela ne change pas drastiquement la donne.

On trouve aussi le mode Capture the flag. Pas de grande surprise ici : chaque camp dispose d’un drapeau, et l’objectif est d’aller s’emparer de celui des adversaires dans leur camp, pour le rapporter dans le sien. Hormis l’objectif, rien ne change et on blaste avec autant de plaisir que lors des conquêtes.

Dans ce mode aussi on peut incarner un héros. Darth Vader protégeant le drapeau impérial a un petit je-ne-sais-quoi de surréaliste, mais bon… ;-p

La conquête galactique est une espèce de campagne stratégique au tour par tour. On dispose d’une carte de la galaxie (enfin, une douzaine de planètes…). On ne peut se rendre à un endroit que si l’on est maître d’une planète directement voisine et reliée à elle. On achète des troupes (avec les crédits gagnés en remportant des victoires), et l’on peut les répartir entre plusieurs zones contrôlées, afin qu’aucune ne se trouve trop déforcée en cas d’attaque ennemie. Lorsqu’on a déterminé la cible suivante et alloué les forces que l’on souhaite y déployer, on passe à l’attaque (si c’est l’ennemi qui vous attaque, c’est le même principe mais vous combattez avec les troupes qui se trouvaient déjà sur place).

Il est possible de laisser la machine décider de l’issue du combat mais franchement, quel est l’intérêt ? Les combats se déroulent de la même manière que lors de la campagne.

Je n’ai pas pu tester le mode multijoueur.

Aspect technique

Le jeu se présente sous la forme d’un shoot à la 3ème personne, on voit donc le personnage en bas de l’écran, de dos, comme si on était directement derrière lui et un peu en hauteur.

Les graphismes sont réussis et très agréables à regarder ; les décors sont variés (bâtiments, extérieurs) et les personnages sont bien définis et reconnaissables. Leur animation est elle aussi de bon aloi et tout contribue à notre immersion dans cet univers. Entre chaque mission on a droit à des cutscenes statiques qui immergent un peu plus dans l’histoire.

Du point de vue sonore, c’est également du tout bon ; les musiques sont typiques de la saga et accompagnent bien l’action ; les effets sonores remplissent bien leur fonction aussi, que ce soit les explosions et autres bruits d’armes, ou encore les grognements et cris des protagonistes.

La maniabilité est aisée et instinctive ; les commandes sont rapidement apprivoisées et cela ne fait que renforcer le plaisir que l’on éprouve à tirer et se déplacer (les phases de jeu en vaisseau en particulier, avec leur système de visée qui permet de verrouiller une cible et de se concentrer sur le tir et l’évitement d’attaques pendant qu’on se dirige dessus).

À pied, on se dirige avec le pad analogique. On peut se déplacer latéralement en maintenant R et sauter avec L (en appuyant une fois) ou courir (en le maintenant). Les autres boutons servent à tirer avec l’arme 1 ou 2, de verrouiller un ennemi, etc. Le tout s’effectue facilement.

En bref

Star Wars Battlefront : Renegade Squadron est un jeu que j’ai vraiment aimé. Bon, il est vrai que ma découverte de la PSP et de ses qualités techniques indéniables (je jouais avant principalement sur DS et n’ai aucune console dernière génération ni de PC) ne m’ont pas laissé de marbre. Quelle claque !!!

Outre cela, les différentes phases de jeu, la fluidité et l’aisance des commandes, la variété des personnages, les musiques entraînantes, tout ici m’a véritablement conquis.

D’où mon gros regret : la durée de vie fort brève. J’en redemande !!! Je suis en manque !!!

Verdict : 8/10

Star Wars Battlefront : Renegade Squadron