Initial D : Street Stage est un jeu vidéo PSP publié en 2006 .

  • 2006
  • Course

Test du jeu vidéo Initial D : Street Stage

3.5/5 — Très bien par

Disponible en import uniquement !!!

Initial D est à l’origine un manga tournant autour de l’automobile, et plus précisément des courses de côte… Véritable succès en papier puis à la TV, il en fut de même de sa version arcade réalisée par Sega, qui nous gratifie aujourd’hui d’une version console.

Livreur de tofu…

L’histoire raconte l’évolution de Takumi. Ce jeune adolescent livre le tofu de son père aux différents hôtels du coin. Tous les matins il prend donc la vieille Toyota Trueno (AE89) et roule… Le problème c’est que le tofu est fragile et qu’il ne faut donc pas conduire brutalement… mais il faut faire les livraisons rapidement, donc il faut… aller vite !!! Notre Takumi va donc apprendre à rouler très vite sur sa route habituelle : la descente d’Akina. Parallèlement, une équipe de street racers, les Red Suns, cherche à battre les meilleurs pilotes du coin ; et c’est là qu’ils entendent parler d’un mystérieux pilote conduisant, tel un véritable fantôme, une vieillissante AE86…

Arcade

Street Stage c’est tout simplement l’adaptation de la 3ème version de la borne d’arcade !!! Ainsi vous trouverez pas moins de 34 voitures, toutes des japonaises (Toyota, Mazda, Nissan, Honda, Subaru…). Une fois votre monture choisie, vous choississez son type de tuning. Vous pouvez maintenant affronter vos adversaires (une bonne partie des protagonistes issus du manga, on va presque jusqu’à la fin du Fourth Stage) dans des duels, le but étant juste de terminer la course devant. Les circuits et conditions (jour/nuit, sec/pluie) sont imposés, de même que le nombre de tours et/ou le sens de la course (montée, descente). Une fois tous vos ennemis vaincus, vous débloquerez le « Bunta Challenge ». Dans ce mode, vous affrontez Bunta dans des challenges toujours plus difficiles. Mais comment cela se passe-t-il une fois la console en main ??? Et bien malheureusement, le gameplay va s’avérer très vite creux. Comme d’habitude vous avez l’accélérateur, le frein et le frein à main. Le jeu est très orienté dérapage (normal, c’est de l’arcade), mais là où le bât blesse c’est qu’il suffit juste de braquer (avec la croix ou le stick) fortement pour déraper : les freins ne servent à rien, à part pour les virages les plus serrés du jeu !!! Bref, niveau pilotage pur, c’est ennuyeux à mourir malgré les bons tracés.

Une histoire de cartes

J’ai parlé de type de tuning, mais qu’est-ce donc ??? En fait, vous commencez avec votre voiture de base. À chaque course vous gagnez une carte, choisie au hasard parmi trois. Ces cartes sont de différents types (voitures, personnages, circuits, tuning…). Les cartes de tuning correspondent donc aux pièces que vous pouvez utiliser. Mais les cartes sont « génériques », ainsi vous aurez pas exemple la carte « jante ». Il n’en existe qu’une, mais suivant le type de tuning que vous aviez choisi, la jante sera différente. Point important : une carte peut être utilisée sur n’importe quelle voiture, elle n’est pas liée à la voiture qui vous l’a fait gagner. Ce système peut vous permettre d’améliorer très rapidement votre véhicule si vous avez de la chance… Mais si vous n’en avez pas, vous pourrez faire des dizaines et des dizaines de courses sans gagner une seule amélioration !!! Mais les cartes ne sont pas là que pour le tuning. En effet, elles permettent également de débloquer de nouvelles musiques, de nouveaux écrans de loadings, différents conseils/astuces…

Technique et multi

Tous ces bonus sont accessibles via une sorte de portail internet. Ce dernier vous permet donc de regarder les écrans de loadings tranquillement, de mater des vidéos (replay ou démo), de voir les conseils… Pour en terminer avec les cartes, sachez qu’il est possible de les échanger avec un ami, un peu comme l’échange des sales bestioles de Pokémon. :p Je vous rassure, le multi ne se résume pas à l’échange de cartes, et vous pouvez naturellement défier un ami pour des courses de côte endiablées. ^^

Ne reste plus que l’aspect technique. La réalisation de l’ensemble s’avère du niveau de la version PS2. Les décors semblent pourtant grossiers par endroits (surtout les structures en béton), alors que la modélisation des véhicules s’avère juste correcte, sans plus (on notera qu’il y a moins d’aliasing que sur PS2). La vitesse d’animation conserve un bon niveau et donne de bonnes sensations de vitesse. Pour les bruitages, on retrouve encore les voix de l’animé, pour le plus grand plaisir des fans. Reste les musiques, elles aussi issues de l’animé : c’est de l’Eurobeat, on aime… ou pas. Dans tous les cas, la musique est très rythmée et colle terriblement bien à l’ambiance du jeu, et c’est avec plaisir que l’on se refait les scènes de l’animé sur les mêmes morceaux de musique. Au final, cet Initial D nous apporte ce qui manquait sur PS2 : un mode multijoueur… mais il aura fallu que le mode histoire passe sur l’autel du sacrifice pour cela.

Jouabilité

Une jouabilité très arcade, très basique et très rapide à prendre en main. Néanmoins, le tout manque de subtilité puisqu’on ne freinera quasiment jamais.

Graphisme

Rien de vraiment extraordinaire, mais une très bonne animation.

Son

On retrouve les doubleurs de la série ainsi que la bande son originale. L’Eurobeat ne plaira pas à tout le monde, mais son rythme relevé s’accorde parfaitement avec les courses.

Durée de vie

Finir le mode arcade et le Bunta Challenge vous prendra un certain temps ; reste après les éternels Time Attack et le ode multijoueur. On regrette cependant la disparition du mode Story ainsi que le côté aléatoire des cartes.

Initial D : Street Stage