Ace Combat X : Skies of Deception est un jeu vidéo PSP publié en 2006 .

  • 2006
  • Action

Test du jeu vidéo Ace Combat X : Skies of Deception

5/5 — Parfait ! par

Ace Combat est sans conteste l’une des meilleures séries de jeux de combat aérien que l’univers du jeu vidéo ait jamais connues. Après tant d’attente, Namco se décide enfin à sortir un opus de cette célèbre série sur PSP, et l’attente en valait bien la peine…

Après une superbe vidéo d’intro pour vous mettre dans l’ambiance, le menu du jeu vous propose différentes options. La première est le mode Campagne, principal mode de jeu. Celle-ci, totalement nouvelle par rapport aux autres opus qui se suivent, vous met en guerre. Les Lessaths ont envahi quasiment tout votre pays, Aurélia. Vous et votre escadrille nommée Gryphus allez devoir remporter 15 combats aériens en tous genres, afin de libérer votre pays. Entre certaines missions, des vidéos seront jouées pour narrer l’histoire, vue par un journaliste. Afin de ne pas vous gâcher le scénario, je n’irai pas plus loin là-dessus. Finir ces 15 missions n’est pas de la tarte, car entre le simple combat aérien, l’infiltration sous les radars ennemis, les terrains sans radars (des brouilleurs ennemis à détruire, mais sans radar, bonne chance pour les trouver) ou encore le Glépnir, sorte de base aérienne volante que vous devrez abattre. Celle-ci envoie des missiles EMP qui ne vous laissent que quelques secondes pour vous mettre sous les 400 pieds d’altitude, sinon vous serez grillés sur place. Le top du top est que le jeu n’est pas linéaire : en fonction des missions que vous choisirez, l’histoire évoluera différemment et changera les missions. Par exemple si vous allez détruire le brouilleur (mission 11), vous aurez un radar dégagé dans la mission suivante, mais du coup elle sera bien plus difficile (au lieu d’abattre des avions de transport, vous devrez protéger un train, ce qui n’est pas de la tarte). La mission finale vous mettra au défi avec l’avion ultime du jeu : le Fenrir, furtif et invisible, vraiment impossible à abattre. Une campagne riche en évènements, et une histoire accrocheuse donc, sans compter les bonus cachés : dans chaque mission une unité marquée d’une étoile est à abattre, parfois bien planquée, qui débloquera de nouvelles couleurs d’avion ou des accessoires (moteurs plus puissants, tir automatique, viseur avec zoom, etc.) et une mission secrète. Pour la débloquer il faut faire tous les scénarii possibles en mode campagne, donc la faire 3 ou 4 fois minimum.

Parlons des combats maintenant. La prise en main est très intuitive, au bout de 2 minutes de jeu vous saurez piloter votre F-4E (seul avion disponible au début du jeu). Pour abattre un ennemi vous aurez 2 possibilités : soit l’abattre au canon (munitions illimitées en mode Facile et Normal) soit l’abattre avec des missiles. Vous en avez 2 à votre disposition : les missiles standards, bons à tout mais de courte portée (800 pieds ou 1500 mètres) et les missiles avancés, que vous choisissez au début de la partie. 3 types de ces missiles sont disponibles par avion, sachant que chaque avion a ses missiles à lui. Par exemple, un bombardier aura des grosses bombes à disposition, tandis qu’un chasseur aura des missiles air-air de très longue portée. Il ne vous reste plus qu’à accomplir votre/vos objectifs de mission, et c’est pas toujours de la tarte (même si 3 fois sur 4 c’est abattre les cibles marquées CIB en rouge). La durée de vie est donc énorme, d’autant plus que si vous voulez débloquer les 40 avions du jeu, va falloir être patient. En plus, pour débloquer le mode As (le mode le plus dur du jeu), il faut finir la campagne en mode Facile, Normal et Difficile, ce qui vous occupera pas mal d’heures de jeu (sans compter les missiles optionnels à acheter, les accessoires, les peintures à débloquer, après 40 heures de vol (visible sur la sauvegarde), j’ai à peine tous les avions et missiles).

Le second mode est le mode multijoueur. Il vous sera possible de jouer jusqu’à 4 en wifi local (pas de mode via Internet, ce qui est dommage). Ce qui étend la durée de vie du jeu à l’infini, du moment que vous avez des amis avec qui jouer. Ensuite vient le mode Mission libre, pour jouer et rejouer comme vous le voulez les missions de la campagne, ainsi que la fameuse mission secrète (la mission X), et dans le mode de difficulté désiré en appuyant sur select. Grâce à ce mode, vous pourrez rejouer vos missions préférées (pour moi c’est la 13) et gagner ainsi les crédits pour vous acheter les avions que vous débloquez ici aussi. Le mode suivant c’est les options, pour régler divers paramètres tels que l’unité de mesure (miles/h et pieds comme dans les vrais avions anglo-saxons ou bien km/h et mètre pour ceux qui n’ont pas la notion des distances à l’américaine). On peut aussi régler la vue entre la première personne, la vue cockpit (on voit quasiment plus rien sur les modèles peu performants) et la meilleure vue : celle à la 3ème personne. Dommage que l’on ne puisse pas changer de point de vue en pleine partie comme sur les opus sortis sur Playstation et Playstation 2. Les 3 derniers modes sont pour voir des replays, que l’on peut enregistrer après chaque partie, et voir nos médailles (pas d’utilité si ce n’est pour crâner et montrer que l’on a dégommé tant d’avions), ainsi qu’écouter les sublimes musiques du jeu une fois la campagne terminée au moins une fois dans un des 4 niveaux de difficulté.

Pour conclure, je dirais qu’Ace Combat X est une véritable merveille, graphismes excellents, musique excellente, gameplay excellent, scénario excellent. On regrettera juste que Namco n’ait pas pensé à mettre un système d’add-ons pour avoir de nouveaux avions et de nouvelles cartes sur la Memory Stick, à l’image de Wipeout Pure. Cela aurait encore augmenté la durée de vie du jeu, qui est déjà énorme pour un jeu de sa catégorie.

Ace Combat X : Skies of Deception